Récit de l’histoire du Nord

A partie de novembre 1914, les allemands utilisent la « Gazette des Ardennes » pour vanter les bienfait de leur occupation.

Voici ce que raconte un habitant de Camphin-en-Pévéle à ce sujet en Août 1916 dans “la gazette des Ardennes” :

“… Tout a été prévu pour éviter les épidémies: la propreté des chemins, des cours, des fermes et des petites maisons. Tout doit être dans un état de propreté comme cela existe toujours en Allemagne…. Quant à la famine, elle n’existe plus, ou plutôt elle n’a pas encore existé. Nous avons bien eu au début de la guerre quelques moments de disette… Mais grâce à la bonne entente des autorités militaires et des autorités civiles, notre commune n’a pas souffert trop longtemps… Les écoles sont restées ouvertes… Ce n’est pas tout à fait le bien être, mais ce n’est pas non plus la misère  que tous craignaient tant  si ce n’est que de temps en temps nous entendons la voix sourde ou grave de canon, tantôt dans le lointain, tantôt plus rapprochée, on ne saurait dire que c’est la guerre….

Monseigneur Chollet, Archevêque de Cambrai note ceci dans « Mémoire au Kaiser , Octobre 1916, Archives diocésaines de Cambrai»

mémoire au kaiser 1  mémoire au kaiser2

* Une occupation dure

Les autorités civiles françaises ne subsistent qu’à titre symbolique.

Elles doivent surveiller « les mobilisables » (hommes de 17 à 60 ans). Ceux qui n’ont pas été emmenés en Allemagne dés 1914 sont soumis à des appels réguliers et au travail forcé.

En avril 1916, 20 000 personnes sont subitement déplacés pour participer à des travaux agricoles dans les Ardennes.

Voici un extrait de “Sous le brassard rouge” 1923 :

temoignage occupation dure

 

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