Cuisine, Repas d’Hier à aujourd’hui.

Culture et entretien

Son semis est possible directement en terre à la fin du printemps, en sarclant le sol au préalable et en ajoutant un peu de compost. Comme pour la culture des navets, les rutabagas apprécient le soufre et en incorporer un peu à la terre avant semis est conseillé. L’apparition de l’oïdium et du mildiou sera ainsi évitée.

Semer ensuite dans des petites tranchées d’un centimètre de profondeur maxi, espacées les unes des autres de 40 cm minimum et recouvrir les graines d’un peu de terre. Dans les régions tempérées, on peut également tenter un semis tardif d’automne, car le rutabaga supporte des gels de l’ordre de -10 °C.
Si le rutabaga est planté en juin, il convient en août de débarrasser les racines de la terre qui l’entoure en ne conservant que les petites racines recouvertes. Ce procédé aide à lutter contre la larve de la mouche du chou (son principal ravageur) qui sera encore un peu plus ralentie si un lit de paille de lin a été déposé au pied des végétaux.
Pour éviter au sol un déséquilibre minéral et la prolifération des maladies, il faut aussi penser à éloigner cette culture des crucifères, comme les brocolis, choux et radis, sans oublier les pommes de terre avec qui la cohabitation est difficile.

Récolte et dégustation

On récolte les rutabagas vers le mois d’octobre, soit près d’une dizaine de semaines après les semis. Les racines doivent alors mesurer entre 6 et 10 centimètres de diamètre à leurs bases. Ils peuvent ensuite se conserver comme des carottes, enveloppés dans du sable et stockés au frais, à la cave… Pour ce qui est de la dégustation, toutes les idées sont permises : en purée ou en gratin, les rutabagas se marient parfaitement à la noix de muscade. Et en potée, à la place du navet, il fait un tabac.

Maladies et nuisibles

Les plants de rutabaga peuvent être attaqués par les mouches du chou ou encore par l’altise. C’est pour les éviter que vous devrez dès le début du mois d’Août, débarrasser les racines de la terre. Dans ce cas, utilisez directement un insecticide adéquat.

Pour lutter contre la virose, l’oïdium et le pourrissement des racines, procédez à l’alternance des cultures. Changez aussi les méthodes biologiques et chimiques.

Les pucerons et les vecteurs de virus se logent souvent dans la verdure. Désherbez régulièrement afin de combattre leur apparition.

Astuce malin : En détournant votre culture des autres crucifères (brocolis, choux ou encore radis), vous éviterez ainsi le déséquilibre minéral du sol.

rutabaga (1) UCPT légumes et horticulture en Bretagne - La game de légumes anciens produits par l'UCPT

 

Je n’ai jamais cuisiné ce légume.

Auriez vous une bonne recette.

Bonne soirée

Hervé

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