Cuisine, Repas d’Hier à aujourd’hui.

 

CARTE RÉCLAME CHOCOLAT LOUIS , FIN DU 19è

Un ancien raconte cela :

« Ma chère mère mangeait un oignon cru par jour , comme elle avait vu faire son père ,et lui attribuait toutes les qualités pour une longue vie, cette pratique a presque complètement disparue et c’est dommage, car c’est toujours un légume qui,mangé cru à beaucoup de qualité pour lutter contre les problèmes liés à notre vie moderne agitée .
Au 19e siècle, la livre d’oignons valait vers les années 1850 de 10 à 20 centimes ( à comparer aux pommes de terre qui valaient plus du double.) et il existait plus de 100 variétés commercialisées sur les marchés, souvent saisonnière ou régionale ; des classiques comme l’oignon rouge pâle ou l’oignon blanc de hollande, mais aussi de variétés oubliées comme l’oignon patate, l’oignon de Rocca ou l’oignon jaune soufre ou encore l’oignon blanc de la reine . »

image11

MAXIME DES VENDEURS D’OIGNONS DU MOYEN-ÂGE, QUI SIGNIFIE QUE POUR VENDRE DES OIGNONS, IL FAUT TOUT CONNAITRE SUR LE MÉTIER .

imagea31 imagea21

Les oignons se divisaient en quatre catégories .
L’oignon blanc ( gros, moyen, petit)
L’oignon jaune ( gros)
L’oignon rouge pale ( rond , plat , piriforme )
L’oignon rouge noir ( plat , piriforme , rond )

 

theonionsfieldgeorgesdavison185419301

THE ONIONS FIELD , PHOTOGRAPHIE DE GEORGES DAVISON , 1854-1930 , PHOTOGRAPHE ANGLAIS .

Pour vous mettre en appétit voici la version d ‘A Dumas de la conquête de l’Angleterre par les oignons bretons, il faut dire pour débuter que les Anglais avaient des oignons que l’on considérait sans goût en France.
« La pointe de l’Armorique ( la Bretagne) était et est toujours une terre dédiée au bulbe, c’est en effet à Roscoff que l’on trouvait la plus grosse concentration de culture d’oignons de qualité, au 19e siècle. Roscoff envoyait plus de quarante vaisseaux chargés d’oignons en Angleterre.

Est que c’est parce que les Anglais n’avaient pas d’oignons, non bien sûr, mais bien grâce à l’audace d’un Roscovite.

Un beau jour du début du siècle, cet homme se présenta à Monsieur Corbière ; auteur de plusieurs romans maritimes, demeurant à Roscoff et lui demanda comment on disait en anglais : « L’oignon anglais n’est pas bon ».

.Celui à qui l’on venait de demander ce renseignement répondit : « The english oignon is not good ».
« Soyez assez bon pour me mettre cela sur un papier, monsieur, » demanda le Roscovite,

M. Corbière s’exécuta, le Roscovite le remercia et trois jours plus tard on le vit partir pour Londres avec un sloop chargé d’oignons .

Arrivé dans la capitale britannique , il alla droit au marché le plus fréquenté, déploya une pancarte sur laquelle on pouvait lire en grosses lettres la maxime suivante : « The english oignon is not good » . Et au-dessous de sa pancarte, il amena une pleine charrette d’oignons français.

On connaît les Anglais ; il n’était point homme à supporter un pareil affront. L’un d’eux s’approcha et adressa la parole au marchand étranger ; celui-ci ne savait pas un mot d’anglais, se contenta de répondre : « The english oignon is not good ».
Cette réponse exaspéra l’anglais ; il s’approcha en étendant vers lui ses deux poings. Le Roscovite ne savait pas ce que l’anglais voulait dire , mais voyait bien qu’il était menacé . Il prit l’anglais par le coude et lui imprimant le mouvement d’une toupie, lui fit faire trois tours sur lui-même et au bout du troisième celui-ci tomba ; il se releva furieux, et revint sur son adversaire toujours en garde.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>