Histoire du quartier du Virolois : 4 images pour Tourcoing (des Romains à Aujourd’hui)”

Bonjour,

Voici 4 petites images pour compléter ” Tourcoing (des Romains à Aujourd’hui)”

1) les ” scels ” qui garantissaient la qualité des produits au Moyen-Âge

scel

2) le parchemin où apparait le 1er habitant d’origine de Tourcoing (en 1080)

parchemin

3) une ancienne gravure de la Franche foire

franche foire

4) une gravure sur la bataille de Tourcoing le 18 mai 1794

bataille de tourcoing

 

Histoire du quartier du Virolois : Pâques à Tourcoing, il y a plus de 100 ans

Bonjour,

J’ai trouvé ces souvenirs sur Pâques dans “Tourcoing Mon pays” de Jean Christophe

“Le Brouteux, dans ses souvenirs, parle des œufs de Pâques, Rouge, bleus, verts ou bruns. Ils tenaient sur place dans le bonheur des gens de Tourcoing au temps passé.

Sur le Grand marché, 2 braves femmes, Florobonne et Julie Coqueleux, vendaient pendant l’hiver des couquebaques ; quand venait le moment de Pâques, elles vendaient des œufs en couleurs. Dés le dimanche des Rameaux, elles offraient aux clients les œufs sous un « hayon » auprès des autres marchands du marché.

Dans d’autres souvenirs, ceux de M. Huard-Watteeuw, on  retrouve  les habitudes d’autrefois au temps de Pâques. Les ménagères procédaient au nettoyage de la maison, du grenier à la cave.

Les propriétaires repeignaient les façades. Jamais les étalages des magasins ne se montraient aussi pimpants. Les bouchers accrochaient leur quartier de viande enrubannés de rouge et piqués de fleurs en papiers doré. Des bêtes vivantes, des agneaux, le plus souvent, broutaient l’herbe rependue pour eux sur le carrelage de la boucherie. Les vitrines des magasins exposaient à qui mieux-mieux les souliers, les manteaux, les robes de la saison nouvelle. Les pâtisseries regorgeaient de coqs, de cloches et d’œufs en sucre ou en chocolat.

Les cloches, les vraies, celles de bronze de toutes les paroisses de Tourcoing sonnaient en même temps, le jeudi saint au matin, leur départ pour Rome. La ville prenait un air de fête.

Dans l’après –midi, les familles allaient en groupe visiter les reposoirs. Celui de Sacré-Cœur dépassait par la beauté et le nombre de ses fleurs tout ce qu’on peut imaginer

Le samedi Saint, quand les cloches en joyeux branlebas chantaient leur retour, les parents cachaient les œufs de pâques dans le jardin ou bien, en, cas de pluies, dans les pièces de la maison. Les enfants  cherchaient les œufs, couraient d’un coin à l’autre, trépignaient, poussaient des cris à chaque découverte. Les cloches rapportaient aussi des cerceaux, des cordes à danser, des toupies et autre jeux,

Le jour de Pâques, toute la famille assistait à la grand-messe, les chorales  y donnaient le plus beau programme de l’année. Au diner, on servait dans toutes les maisons du lapin aux pruneaux.

Les fiancés attendaient le lundi de Pâques pour se marier. Le maire et les adjoints n’en pouvaient  plus, ce jour-là, de dire la Code et d‘entendre des « oui-oui ». L’après-midi du lundi, les sociétés de musique, drapeau en tête, défilaient en ville. Les tireurs à l’arc, à l’arbalète, les bourleux, les joueurs de cartes s’en donnaient à cour-joie. Les gagnants recevaient, après la partie, des œufs de Pâques.

Le mardi, jour chômé, « in allot cacher à z’œufs ». Ce jeu connaissait le succès par toute la ville.

On bandait les yeux des joueurs à l’aide d’un mouchoir, on leur donnait un bâton pour qu’ils puissent  reconnaitre les obstacles. Les joueurs s’avançaient, le bâton en avant, comme des aveugles, ce qui ne les empêchait pas, au grand plaisir des spectateurs, de s’écraser le nez contre un mur ou de tomber dans un fossé. La fête s’achevait dans les cabarets où les œufs étaient « muchés » sous une table ou dans une armoire. On les mangeait ensemble, non sans les arroser de pintes de bière et d’une goutte de genièvre

Le temps et autos ont bousculés les habitudes des Pâques d’autrefois. Il reste les œufs des confiseurs, les cloches.”

Histoire du Virolois : Souvenirs d’une ancienne ouvrière

Bonsoir,

Marie – Thérése a trouvé  ce témoignage d’une ancienne ouvriére dans une filature de Tourcoing sur le site de “Passeursdemémoire.fr”

Intéressant

Un des lecteurs serait – il intéressé par être un passeur ?

Connaitriez quelqu’un  qui accepterai de raconter ? (auquel cas je pourrai être le passeur)

Histoire du virolois : 1 nouvelle image dans l’album “Images du passé”

Bonsoir

1  nouvelle image a été ajoutée dans l’album “Images du passé” : Président DE GAULE à Tourcoing rue du Tilleul (Transmise par Faciladir)

et son commentaire

c’était le 28 septembre 1959 !  passage du Général de Gaulle (président de la république) rue du Tilleul. Il était arrivé à la gare pour rejoindre l’hôtel de ville. Les écoliers tourquennois étaient placés sur les trottoirs le long du passage du véhicule officiel et avaient reçu chacun un drapeau bleu, blanc, rouge, pour accueillir le chef de l’état .

 

“Mon mari(que je ne connaissais pas  l’époque, bien sûr) mais qui fréquentait également une école de Tourcoing, s’en souvient parfaitement aussi, et particulièrement des petits drapeaux que nous agitions” Jacqueline

 

C’est cette année 1959 que nous sommes passé des anciens francs aux nouveaux francs. ”

Degaulle Tourcoing