Bonjour,
Je vous retranscrit intégralement le récit d’une balade à Tourcoing effectuée il y a 91 ans (en janvier 1923) par le Comité Flamand de France.
Intéressant à lire.
Hervé
Pas de commentaire
Archives par auteur: histoire virolois
Histoire du Virolois : le dépot de locomotives du Sapin Vert
Bonjour,
La gare de Tourcoing a régulièrement évolué au fil des décennies et évolue encore (construction récente de bâtiments pour accueillir des entreprises en lieu et place de l’ancien atelier de réparation des voitures voyageurs, travaux en cours dans l’ancien triage (modernisation des installations de maintenance des TGV)).
Il y a eu à une époque un dépôt de locomotives à vapeur : le dépôt du Sapin Vert .
Voici les informations que j’ai trouvé dans “La vie du rail” :
– Ce dépôt était situé sur la ligne Lille –Moucron au lieu dit le Sapin vert à Tourcoing prés de la frontière.
une petite carte complémentaire
– Tourcoing est relié par rail à la frontière belge en novembre 1842 et à Lille en juillet 1843.
– En juin 1846 la radiale Paris-Lille est ouverte en 1843,
– En mai 1878 la ligne Orchies-Tourcoing est mise en service,
– En octobre 1879 Tourcoing Halluin Manin suit à son tour par la Compagnie du Nord-Est . Ces lignes sont rattachées au département du Nord en 1883.
– En 1909, le raccordement direct Roubaix- Tourcoing Les Francs entre en service et permet d’éviter Tourcoing pour les circulations en venant de Lille .
– Jusqu’en 1914, le dépôt regroupe les locomotives de la Cie du Nord
– Il est occupé par l’armée allemande de 1914 à 1918. Le parc est reconstitué par des machines allemandes « Armistice 1918 »
– En 1923 le dépôt comptait 57 machines.
– Dans l’entre 2 guerres, les machines de Tourcoing acheminaient des trains de charbons du Nord jusqu’au Beaumont où elles stationnaient pendant le repos des personnels. – Puis à partir de 1935, des machines sont affectées au trafic voyageur.
– En 1938, 52 machines figurent à l’effectif. Il y alors une rotonde de 20 voies couvertes desservies par un pont tournant de 24 m.
– Durant la 2nd guerre mondiale, les allemands réquisitionnent une grande partie des machines. Ils en redonnent d’autres pour assurer leurs transports militaires.
- Pendant les bombardementS alliés, il est fortement endommagé et perd 75 % de son potentiel.
quelques images sur le blog de Wattrelosgare
Lors de sa reconstruction achevée en 1952, il l’est sur l’ancien plan, à quelques détails prés.
– En 1944-1945 l’effectif est renforcé par l’aide d’autres régions SNCF.
– En fin de conflits, le dépôt reçoit des machines « étrangères ».
– En 1947, les machines de Tourcoing parcourent 818 627 km avec un effectif de 628 agents.
– Tout au long de la vie du dépôt, Il y a régulièrement des changements de parc comme en 1949 (des machines sont affectées à Dunkerque, remplacée par des machines de Lille Délivrance et Hazebrouck). C’est en fonctions des trafics affectés au dépôt)
– En 1950, Tourcoing aligne encore 63 locomotives dont 17 garées bon état.
– Suite à l’évolution des trafics, de l’évolution technique des machines, le parc est pratiquement réduit de moitié en janvier 1954.
– Jusqu’en 1956 le dépôt de Tourcoing est considéré comme un dépôt moyen. Le 1 janvier 1957, il reste que 15 machines, le dépôt devient un petit dépôt. Certaines machines sont envoyées en réparations, d’autre vendue.
– La fin est consommée le 29 mai 1960 avec la mutation vers le dépôt de La Délivrance des dernières machines.
– Les ultimes vapeurs fréquentent le dépôt en 1967 et 1968.
– L’édifice est loué quelques temps à une entreprise pour stockage de matériaux divers.
En 1990-1991, il est finalement démoli.
Hervé
Histoire du Virolois : Le Château seigneurial dit du Bailly comme on ne l’a jamais vu
Bonjour,
A partir de documents et des recherches, livres, maquette de M. Alain PLATEAU, du Centre d’Histoire Locale, des Amis de Tourcoing et du Carillon , des Archives Municipales , j’ai essayé de représenter l’ancien château seigneurial de Tourcoing dit du Bailly.
Voici une photo montage tel que l’on pourrai le voir s’il existait aujourd’hui:
Voici 3 vues tel qu’il pouvait être peu de temps avant sa destruction en 1870.
Remarque importante :
Ces images sont le résultat d’un travail de recherche et d’analyse.
C’est un essai de représentation.
Pour certaines parties du château, il n’existe aucune indication. Donc certaines parties de ces images ont été reconstitué à partir des traités d’architecture de l’époque, de bâtiments similaires, ….
Hervé
Histoire du virolois : Les limites du bourg seigneurial de Turcoing
Bonjour
A une époque, il fallait franchir des portes pour entrer dans le bourg qui s’appelait alors Turcoing.
Aujourd’hui on appellerai cela la vielle ville.
les limites pendant la Révolution
Ce que cela donne sur Google 3D
Ce que cela donne sur une vue satellite
Il y avait :
– 3 portes (en vert)
Porte de Wattrelos au carrefour de la rue du Château et de la rue de Tournai 
Porte de Lille à l’angle de la rue de Lille et de Wailly 
la porte de Courtrai à l’angle de la rue de Gand et du Calvaire
- des barriéres à chaque rue (en rouge),
– des liaisons par batiments (…) . Le tracé possible entre les portes et barrières est représenté en bleu .
Je n’ai pas retrouvé de dessins permettant d’imaginer comment pouvaient être les portes. Car cela pourrai être très intéressant de fait des photos montages.
Hervé
Histoire du Virolois : Comparaison de l’implantation des fermes des Flandres et du pays Lillois
Bonjour,
A l’occasion de mes recherches sur l’architecture de notre ville, j’ai trouvé ces 2 documents qui montrent les différences dans l’implantation des fermes des Flandres et du pays Lillois (à l’intérieur duquel nous sommes).
source : Architecture rurale française : Nord-Pas-de-Calais
On remarque, sur le plan Tourcoing aux XViéme et XVIéme siécle ci dessous, que les anciennes fermes de Tourcoing et du Virolois ont bien une implantation de type Lillois.
Hervé
Histoire du Virolois : des anciens journaux que l’on lisait à Tourcoing
Bonjour,
Voici une liste (non exhaustive) de journaux que l’on lisait ( ou que l’on lit encore pour certains) à Tourcoing :
(source Gallica.bnf.fr)
En connaissez vous d’autres ? Merci pour les infos.
Hervé
Histoire du virolois : le lycée Gambetta pendant la 2nd guerre mondiale
Bonjour
Suite à cet article sur le QG de la 15iéme armée, A. V. du Lycée Gambetta m’a gentiment transmis les informations suivantes. Merci beaucoup.
“… dans les caves du lycée (dans le bâtiment central, côté Sud) se trouve encore aujourd’hui les restes d’un abri, très probablement aménagé par les Allemands, qui ont occupé une partie du lycée pendant l’Occupation (et déjà pendant la Première Guerre mondiale). On y trouve une enfilade de petites pièces ainsi que deux salles plus vastes, toutes fermées par des portes “blindées”, si le terme est correct (elles ne sont pas épaisse mais en métal, avec un volant actionnant des verrous sur les 4 côtés).
Je vous joint un plan, pour information.
… de source sûre que durant la Première Guerre mondiale, la partie du lycée occupée par les Allemands (cour de l’intendance au Sud-Est) a été utilisée comme “Lazaret” de différentes compagnies, mais aussi à un moment comme Feldpost (poste militaire). En effet, le lycée a conservé ses archives depuis l’origine (1885) et nous avons trouvé ces informations dans des registres administratifs du lycée. …
… Sur l’occupation du lycée durant la Seconde Guerre mondiale, nous avons trouvé moins d’information. On sait juste qu’un certaine quantité de matériels a été réquisitionnée notamment des tables de classes, 55 lits et leurs matelas. Parmi les espaces occupés par les Allemands, il y avait 4 dortoirs. Nous avons eu tendance à penser jusqu’ici que c’était pour loger des troupes… . “
… de source sûre que durant la Première Guerre mondiale, la partie du lycée occupée par les Allemands (cour de l’intendance au Sud-Est) a été utilisée comme “Lazaret” de différentes compagnies, mais aussi à un moment comme Feldpost (poste militaire). En effet, le lycée a conservé ses archives depuis l’origine (1885) et nous avons trouvé ces informations dans des registres administratifs du lycée. …… Sur l’occupation du lycée durant la Seconde Guerre mondiale, nous avons trouvé moins d’information. On sait juste qu’un certaine quantité de matériels a été réquisitionnée notamment des tables de classes, 55 lits et leurs matelas. Parmi les espaces occupés par les Allemands, il y avait 4 dortoirs. Nous avons eu tendance à penser jusqu’ici que c’était pour loger des troupes… . “
Avez vous des archives, des souvenirs le lycée Gambetta et cette zone à cette époque ? merci d’accepter de les partager avec vos initiales.
Hervé
Histoire du Virolois : les anciennes halles (équivalent à un marché couvert)
Bonjour,
1) Comme je vous le disais précédemment, suite à la démolition du château, des halles ont été construite presque au même emplacement.
2) Voici les images que j’ai retrouvées :
3) voici la description qu’à trouvée Alain PLATEAU lors de ses recherches il y a quelques années :
“C’est M. Louis LE BLAN qui la construisit à partir de 1878.
– Lors de ces travaux, il fut découvert d’anciens pilotis prouvant que de temps immémoriaux il a fallu recours à ce moyen pour construire sur un terrain à base mouvante composée de glaise sablonneuse.
– Ces travaux ont permis de connaître un peu mieux les anciennes douves du château : murs très épais, plusieurs fois refaits, fond des douves composé de 2 m de vase, de 3 m de sables mouvants et argile compacte gorgée d’eau. La technique des fondations en caisson dù être employée. La motte portant le château fut complètement détruite.
– largeur 33,3 m et 30 m de longueur (au lieu des 53,30 prévus).
– façades d’extrémité en briques bicolores terminées par des pinacles en pierres sculptées et briques, style néo-grec.
– le tout relié par une charpente métallique comportant 6 travées et 2 appentis
– Elles étaient construites sur le principe du pavillon Baltard, de la Gare du Nord.
Ne plaisant pas aux utilisateurs, elles furent converties en salle de spectacle (l’Hippodrome) puis démolies en 1935″.
Vous avez peut être entendu parlé de celle-ci. Auriez vous des souvenirs ?
Hervé
Mise à jour du 20 septembre 2016 :
Vous trouverez sur le site dédié l’architecte Eugène Gabriel Pagnerre l’histoire détaillée des halles (cliquez sur les mots).
Merci à Jacques DESBARBIEUX de m’avoir communiqué ces informations
Histoire du Virolois : Recherche d’une maison construite en paille à Tourcoing
Bonjour,
Il y a quelques mois, je vous disais avoir trouvé l’article suivant :
Je relance l’avis de recherche car des personnes qui écrivent un livre sur M. FEUILLETTE et ont créé le site http://www.cncp-feuillette.fr/ souhaiterait savoir si elle existe encore, ni plus ni moins.
Merci de votre collaboration
Hervé
Histoire du Virolois : l’ilot du Château de Tourcoing
Bonjour
Je vous propose d’approfondir vos connaissances sur le château de Tourcoing.
Voici tout ce qui j’ai réussi à retrouver.
beaucoup de données de cet article sont issues des recherches d’Alain PLATEAU.
(Nota : Dans quelque temps vous verrez la reconstitution 3D et des photos de la maquette qu’a réalisé A. PLATEAU dans les années 60.)
b
1 – Pour rappel, sur la page “Château” dans “Reconstituion 3D” il y a ceci :
cette photo (une des 2 existantes) est prise à l’angle de la rue de la cloche et de la rue de Tournai avec St Christophe dans le dos.
14/03/2014 : Et le château, où était il ?
Voici un début de réponse (prochainement, je développerai plus précisément car mes recherches ont bien avancée) : il se trouvait dans cette zone, à la place de bâtiment qui abrite le Trésor Public, un commerce de fruits rez-de-chaussé, …
Il a été détruit vers 1877. Un marché fut construit à sa place puis détruit lui aussi.
2 – L’origine de son nom : il est appelé Château du Bailly, car le bailly était le représentant du seigneur pendant l’absence de celui-ci.
3- les plans connus :
en 1819
en 1850
1868 (avec 1827 et 1850)
4 – un peu d’Histoire
- En 1765, il est en grande partie reconstruit. Il est alors composé de 2 ailes en équerre dont celle donnant vers l’Ouest très mal connue. C’est celle du Nord que l’on voit sur les photographies.
– Aprés la Révolution, la municipalité demanda la jouissance du jardin.
En vertu d’anciens titres, la ville avait le droit de puiser l’eau (charge à elle de curer les fossés et d’entretenir les murs de soutènement).
– En l’an V (1794), Augustin DERVAUX et François ODOUX achétent les bâtiments.
– En 1823, M. DELCOURT-CAMPION devient propriétaire et offre au Duc D’Havré de lui rendre son ancienne propriété. Il refuse le 4 février 1824 en échange de 5000f.
– 1824 (? ), Quelques bâtiments sont ajoutés et l’ensemble devient une teinturerie.
– En 1840, des industriel lillois (M. LECONTE et WALLAERT) l’achète et projettent de tout raser pour construire une usine dans le style néo-classique de l’époque.
-En 1846, lors du curage (travaux mal effectués) , un mouvement de sol se produit, entraine la chute d’un mur de soutènement et d’une partie des bâtiments du château.
– en 1867 la ville de Tourcoing rachète l’édifice pour 105 000 F et ordonne sa démolition en 1877.
5 – Comment était il ?
– il est à l’origine du bourg médiévial assis sur une motte entourée d’eau et compremant une seconde motte servant de basse-cour. St Christophe est élévée à la place celle ci.
– La motte du château a complétement disparu lors de la construction des halles (qui succédent au château).
– c’est une petite demeure car cela n’était pas la résidence principale des seigneurs de Tourcoing
– on retrouve peu de description de celui-ci.
– Vers 1809, lors de la vente pour 17 692F, il est dit ” maison vulgairement nommée le chateau dit du Bailly avec potager et de beaux fossés. ”
– Un autre acte de vente précise : “Une belle et grande maison à porte cochère composée de cuisines, place à manger, salon, comptoir, cabinet, remise, paccus, caves, chambres, grenier, magasins et autres édifices avec potager et de beaux fossés trés poissonneux. Il y aussi des peupliers, des tilleuls côté rue de Tournai, et dans le potager : 1 abricotier, 4 péchers, 25 poiriers, 4 pruniers, 12 pommiers, 8 vignes, 2 sapins, 3 acacias, 3 cerisiers.”
– En 1765, c’est un édifice trés simple, tout en briques sous un grand comble d’ardoises.
– Une petite aile avec un pignon est accolée à la façade Nord ainsi qu’une tourelle semmi-circulaire semblant provenir d’un édifice plus ancien.
– Vers le sud, un pavillon simple rez-de-chaussé se raccordait à la porte cochére abritée sous un autre pavillon à toit pointu et placé devant le pont qui enjambait les fossés ceinturés des murs de briques souvent refait.
– Au dessus de la porte cochére, un grand écusson en bois sculté et peint recevait les armoires des Croy.
- Note complémentaire : la surface du terrain (château + partie accessible par la porte cochére ) n’est que de 1700 m² environ).
6 – Quelques photos de l’Ilot Château
un croquis et une photo presque de la même direction
(Hospice d’havré dans le dos)
[/column
une photo de la maquette d’Alain PLATEAU
Aprés la démolition des halles, il y a eu divers batiments
Avant la démolition en vue de la construction du centre De Gaule
Le centre De Gaule
vue à partir de St Christophe
