Au fil du temps, “ce dictionnaire” s’enrichira de définitions d’anciens mots.
BOURACAN. V. baracan. On dit indifféremment l’un et l’autre. « Pour avoir fait la marque
pour marquer les bouracans. Quittance de 1715. On se servait aussi de l’appellation de
bouracanier indifféremment, pour désigner les fabricants de tapis de haute lisse et de baracans.
BOURACHER, ouvrier qui faisait des tapis de haute-lisse, des bouracans et autres étoffes en
laine mêlée de fil. « Passementiers ne peuvent entrer au marché du filet pour achepter auparavant
l’heure limitée à ceux n’estant sayetteurs ny bourachers, sur les peines et amendes ci-devant
édictiez pour ce fait. » Sentences du 10 décembre 1599, au profit des bourachers et sayetteurs,
contre les passementiers. « Défendu aux bourachers de faire damas de pure sayette, déclarent
qu’iceux damas dépendent du stil des sayetteurs. » Ordonnance du 24 juillet 1625.
BOURACHIER. On trouve ce mot ainsi orthographié dans l’ordonnance de 1585, le 12 avril.
« Défendu à chacun remonter hostille ou ouvroir de bourachiers s’ils n’ont passé chef-d’œuvre et recus à maîtrise et payé les droits. »
BOURAT, sorte d’étoffe de laine fabriquée par les bourachers qui faisaient aussi les bouracans
Bonjour,
J’essaie de comprendre un texte intitulé “Paroles de Ch’ti – Peine d’amour, peine d’un jour” signé de “Le Galvaudeux”, et il y a plusieurs mots que je ne comprends pas. Vous pouvez peut-être m’aider. Voici quelques-uns : “kangé – tierr’ – te méronnes – huant – risettes – grisett – mirett’s – à 18 berges …….”.
En tout cas, bravo pour votre blog. C’est très intéressant. J’ai passé toute ma jeunesse à Tourcoing et Halluin. Quelle différence si on compare avec aujourd’hui ….. Que des beaux Souvenirs !
Bonjour,
Merci pour votre visite
content que cela vous plaise.