Histoire du Virolois : Avis de recherche MJC rue Jeanne d’Arc : une réponse

Bonsoir,

Voici les photos que m’a envoyé Faciladir et son commentaire :

voici la photo d’un orchestre qui se produisait à la MJC rue Jeanne-d’Arc en 68 mais je ne sais pas si c’est celui dont parle d’André dugauguiez. Personnellement je ne connais que le guitariste du centre. Il s’appelle Gheysens… le frère de Catherine qui est sur le journal …. Vous voyez  il y avait une fille à la batterie !Ce n’était pas commun à l’époque.

Et l’article de journal concernant la MJC que nous fréquentions en 1967.

Merci à Faciladir.

(nota : j’ai effacé les noms, si vous vous reconnaissez et souhaitez le voir apparaître, pas de problème, envoyez moi 1 mail à l’adresse du blog.

 

Orchestre MJC Virolois 25-2-68 a copie MJC A copie

 

Histoire du Virolois : Histoire de Tourcoing (partie 1)

Bonjour,

Quand j’ai démarré le blog il y a 1 mois, Robert (il se reconnaîtra)  m’avait dit « tu devras apprendre l’Histoire de Tourcoing », j’avais répondu “cela viendra..”

J’y viens donc.

Dans un 1er temps, à partir du livre “Histoire de Tourcoing de J. E. VAN DEN DRIESSCHE paru 1928″ , je vais vous retracer les grandes lignes de l’Histoire de Tourcoing  jusqu’en 1918 en plusieurs épisodes.

Dans une 2iéme séries, je poursuivrai jusqu’à aujourd’hui.

Ceci  EN COMPLEMENT de vos souvenirs, annecdote….. bien entendu

 1- Généralités

-  Altitude au niveau de St Christophe : 42 m,

- Tourcoing est situé plus haut  que Lille (+ 26m) et Roubaix (+ 16m),

- Son Sous sol est  argileux, mêlé de sable

-  Il y a longtemps (avant 1928), lors de travaux pour un aqueduc il a été trouvé un calcaire coquillé très homogène, prouvant que jadis, les sols occupés par Tourcoing était recouvert d’eau.

- L’origine du mot Tourcoing est des plus incertain, vraisemblablement “Fort sur une  hauteur” de tur, tor : tour et ken : sommet (selon Brun Lavaine , Revue du Nord 1837)

-  L’ écriture a évolué : « TORCOING » -> XVI e siècle, puis TURCOIN. En flamand Tourcoing s’écrit « TORCONGE, en patois on prononce TORCOING et TOURCO

-  Démographie : en 1789 : 12184 habitants, en 1919 : 78011 habitants, en 2013 : 92178 habitants selon le site de la mairie de Tourcoing.

2 – Origines

- La ville était, au temps  de l’occupation romaine (au Ier siècle) traversée par une  route. Celle ci  reliait Tournai à  Wervicq,

- Tournai était, avec Tongres,  un centre commercial très important. Une route joignait ces 2 ports fluviaux, reliant ainsi la Lys et l’Escaut. Cette route faisait partie d’une route reliant l’Italie et l’Allemagne à l’Angleterre (de Rome, via Milan, Lyon, Reims, Bavay où elle rejoignait les routes venant de Asche (Belgique), Cologne, Trèves, St Quentin et Arras) . Entre Bavay et Wervicq, elle traversait Lannoy, Tourcoing (la rue du Tilleul, rue de Tournai, rue du calvaire, les Orions) puis Roncq et Bousbecque.. De Wervicq, elle partait direction Cassel et Boulogne.

- Il est probable que Tourcoing commença par être un refuge fortifié. Très proche, Tournai était le marché où Tourcoing écoulait ses produits. Au fil du temps cela devint, à cette époque, une petite agglomération sans importance, un embryon de bourg de la « Belgique Seconde » dont les métropoles étaient Reims et Tournai . Ce territoire s’étendait du Rhin aux approches des bord de Seines .

Tourcoing se situait à la frontière de 2 tribus : les Nerviens (occupant le Brabant et le Hainaut) et les Ménapiens (occupants de la Flandres et u Brabant du Nord).

3 – Introduction

- Des gens de Tourcoing sont d’origines de la Flandres ou Gallicante,

- Ils parlaient patois,

- Ils sont Flamand de géographie, d’histoire et de mœurs,

- Tourcoing se trouve sur l’ancien comté du Comte des Flandres,

- Le territoire de Tourcoing  devint français en 1790 lors de la création du Département du Nord (« L’un des plus arbitrairement découpé de la République »),

- Depuis toujours (jusqu’en 1918 tout au moins) la population exerçait les métiers de commerçants, fabricants, marchands de laine,

- L’histoire de Tourcoing, c’est l’Histoire de toutes les citée drapières de Flandres : une route , puis un bourg se développe à un endroit, ensuite un relais et une « villa »  sont construits pour organiser le domaine rural environnant , enfin un château est bâti ensuite  pour protéger la cité,

- L’entité administrative crée en 1791, avant tout était organisé  autour d’une paroisse,

- Le peignage et le tissage ne furent d’abord qu’un moyen de remédier à l’insuffisance des revenus du sol (la terre ne permettait pas de faire vivre des grandes familles (10 enfants et plus parfois), on travaillait donc la laine des moutons que l’on élevait, 

- Le bourg devint une petite ville avec sa « franche foire », sa halle échevinale, …

- La petite ville  vivait mais ne s’enrichissait pas, l’aristocratie n’était qu’une petite bourgeoisie vivant sans luxe.

- Au XVIII, Lille enserre son industrie dans de multiples règlements corporatifs, pour empêcher Tourcoing d’exercer aussi une industrie :  L’industrie Lilloise chute ,

- A la même période, Tourcoing invente alors sans cesse de nouveau tissus et profite du machinisme, son industrie se développe donc énormément,

-  Il est à noté que Tourcoing s’est construite et développée grâce à l’immense effort de volonté et de travail de ses habitants de toutes classes. Son développement n’est pas l’œuvre du pouvoir central républicain,

- Tourcoing, à la limite de 2 comté rivaux (celui des Flandres et du Hainaut ), fut le théâtre de luttes sans cesse renouvelées. D’où l’inexistence de pierres évocatrices du passé lointain.

- Tourcoing est resté longtemps un bourg en autosuffisance (alimentaire, travail, …) d’où un certain confort de vie, tout en étant puissant industriellement.

 

 Voila pour cette partie 1. 

J’espére qu’elle vous a plue.

Lors de la prochaine  (dans 1 petite semaine certainement) , j’aborderai  Tourcoing et  le Virolois à travers le système féodal, le moyen âge ; le XV e siècle, …

Histoire du Virolois : Annonces des expositions et groupes de travail sur le temps passé

Bonjour,

Je me suis dit qu’il serai peut être sympa de relayer les articles  publiés dans la presse locale et ayant pour thème les expositions ou groupe de travail en rapports avec les anciennes usines, métiers, lycée, …
Voici 3 exemples que je découvre tardivement faute d’être abonné.

expo filature1_2 expo filature2_2 histoire du Lycée Gambatta

 

Je pourrai, comme d’autres visiteurs, avoir envie de les visiter, de prendre contact, ….

Je pourrai m’abonner, me direz vous mais, …on ne peut pas s’abonner à tout et aller à toutes les expositions.

Y aurai – t – il parmi vous quelqu’un qui prend le journal tous les jours et pourrai me scanner et me l’envoyer ou déposer l’article à la MJC ?

Merci de votre collaboration

Hervé

 

 

Histoire du Virolois : le petit ruisseau du Virolois (partie 2)

Bonjour,

Je viens de trouver dans “Histoire de Tourcoing”  de J.E. VAN DEN DRIESSCHE paru en 1928 les détails suivant :

Il y avait plusieurs petits ruisseaux à Tourcoing :

- Le riez de Berkem ou petite Espierres dans lequel vient se jeter le ruisselet des Piats, ruisseau qui , sur une certaine partie de son parcours, marque la frontiére entre la France et la Belgique. (Je pense que c’est lui que j’appelais « le petit ruisseau du Virolois)

- Le ruisseau du Clinquet vers Roncq et celui de Neuville vers cette comune..

- Le riez de l’Espiére prend sa source à Mouveaux, coule à travers le hameau du Flocon, passe sous le chemin de fer, rue des Carliers s’en va vers Wattrelos

A suivre, ….