Bonjour,
3 documents du passé
Bon dimanche
Bonjour,
Voici le lien le midi socialiste, parlant de Tourcoing (document pdf de 4 pages)
Bonne lecture
Bonsoir,
la Révolution (suite)
Restauration
– Beaucoup de tourquennois adhérent au gouvernement provisoire de Louis XVIII,
– Le 24 avril 1814 Louis XVIII est fêté, les 3 fleurs de Lys remplace l’aigle de l’aigle de Bonaparte,
– Assez vite Louis XVIII prend des mesures anti bonapartistes,
– De 1815 à 1817, 700 saxons sont hébergés chez l’habitant, c’était suite au 2nd traité de Paris du 20 novembre 1815 et au paiement d’une contribution de guerre,
– La ville ne touche que 20 % des frais engagés en 1815 (la somme totale représentait 23 vaches),
– En 1815, André Delehaye est nommé maire, la municipalité est évidemment loyaliste,
– En 1824, Louis XVIII meurt est remplacé par Charles X jusqu’à la révolution de Juillet 1830,
– Les différentes municipalités gérèrent la ville avec économie et une vision du futur. En 1824, l’Administration réalisa un plan d’alignement, la numérotation des maisons, l’indication des rues, le pavage de certains chemin, le cimetière au Blanc Sceau,
– le tarissement des puits inquiéte aussi, (donc on puisait dans les fosses du château),
– Les rues sont éclairées au gaz en 1846 (à l’huile avant),
– L’hôpital est construit en 1846,
– En 1833, « l’Hospice » rue de Gand est construit,
– Les institutions sociales se développent, en 1843 une « Caisse d’Epargne et de Prévoyance » voit le jour sous l’impulsion de Auguste Cordonnier (maire en 1834),
– Entre 1835 et 1849, plusieurs de société de secours mutuels dites « sociétés de malades » voient le jour,
– Le souci des municipalités était de donner à la jeunesse l’instruction et l’éducation,
– L’enseignement primaire commença à être donné gratuitement en 1826, les garçons par les Frères de la Doctrine Chrétienne, les filles par les Filles de l’Enfant Jésus et les Filles de la Providence,
– L’Académie de Musique ouvre le 14 Novembre 1842,
– Le développement du Culte Catholique fut favorisé entre 1815 et 1848 par les municipalités, la chapelle de la Croix-Rouge (St Joseph) fut construite entre 1839 et 1842, St Jacques fut agrandi, St Eloi au Blanc Seau fut livré au culte en 1847,
– L’industrie se transforme entre 1815 et 1848, les machines vapeur et la grande industrie apparaissent, les ouvriers des campagnes environnantes et Flandre Belge affluent,
– Vu les bas salaires, la crise commerciale éclate., la famine en 1817,
– La 1er machine à vapeur (remplaçant les chevaux circulant dans les manèges) est installée en 1821 au 9 rue des Anges chez DELANNOY Frères,
– Tourcoing était la seule ville de France à faire peigner des laines en Hollande,
– Nous étions en pleine période de prospérité,
– Le 1er fabrique de tapis moquettes fut celle de M. DUQUENOY-DELEPOUILLE, pour les pantalons J-B DEBUCHY, pour circassiennes et autres étoffes de cotons DELEBOLLE-DESURMONT,
– En 1828 le 1er métier Jacquard est installé à Tourcoing,
– Une nouvelle crise accompagne la Révolution de 1830, c’est la réorganisation de la la Garde Nationale qui évite les débordements,
– En 1847, les 1ieres machine à peigner la laine sont installés, très mal accueillie par la population car ce travail était du ressort des femmes et enfants, d’où nouvelles crises , de nombreux chômeurs, …
– Les « égards » ayant disparus, pour maintenir une certaine qualité, un « contrat d’Union » entre Roubaix et Tourcoing est établi … pour peu de temps,
– Le conseil des Prud’hommes est crée le 4 juillet 1821,
– Il fut un temps envisagé 1 seule gare pour Roubaix-Tourcoing (qui aurai pu se situer vers la zone l’Union, ou vers Mouvaux à l’Alouette,
– En 1840 M. Jules leurent décida de construire une « Station » à Tourcoing, c’est fait en 1842 (au front actuel de la rue Louis Leloir),
– Le chemin de fer Mouscron Tourcoing est inauguré le 14 novembre 1842,
– En 1843, elle est relié à Roubaix et Lille Five, le 15 juillet 1845 la Cie du Nord eu la concession Paris-frontière belge.
– Cela ne supprimait pas les diligences qui relaient Lille à l’estaminet La chasse,
– Le choléra ravageTourcoing en 1832,
– Agrandissement de l’Hôtel de Ville en 1823,
– Le Château fut vendu le 21 décembre 1840 MM. LECONTE et WALLAERT,
– La ville est autorisée à porter les armoiries dont il faut chercher l’origine dans les armes de Guillaume de Mortagne de la famille duquel la croix était l’insigne héréditaire, ces armes avaient été données à Gossuin de Quesnoy le 18 juin 1372 pour marquer les draps fabriqués à Tourcoing ;
– A la mort du dernier seigneur de Tourcoing le 9 novembre 1839, son château était vieux et délabré orné d’un écusson de chêne polychromé.
La Deuxième République
– Elle devait durer jusqu’à 1852,
– La promulgation de cette 2iémé République généra de nombreuses émeutes,
– En 1848, fin mars eu lieu « la bataille de Risque – Tout » ou la tentative d’instauration de la République en Belgique,
– En 1848 des volontaires sont envoyés à Paris aider à ramener le calme,
– Le 25 juillet 1848 : 1er élection du conseil municipal au suffrage universel, le maire élu est Carlos Masurel pour peu de mois (malade) remplacé par Lois WATTINNE,
– Le 2 décembre 1851, les tourquennois plébiscitent Napoléon pour 10 ans à la présidence dans un référendum,
– Nouvelle période de prospérité, on construit 1 gendarmerie, un entrepôt (1850), un abattoir (1852)
– Il y 28126 habitants en 1852,
– De nombreux établissement textiles se développent t : la maison Réquillard, Roussel, et Chocqueel fit des tapisseries façon Aubusson, Beauvais et Gobelin., elle avait 200 métiers et employait 800 ouvriers, création du 1er usine de tapis-moquette de P. DEWITTE (51 métiers milieu XIXe siècle,
– Juin Juillet 1849 : épidémie de choléra,
– En 1852, épidémie de fièvre Typhoïde,
– Nouvelle église Notre-Dame consacrée en 1849,
– Le taux de chômage oscille vers 35 % en 1848,
– Tourcoing traite 6000 tonnes de laine brutes (d’une valeur de 20 millions de francs, la valeur ajouté 30 à 40 millions puis transformé 50 millions), 4 000 tonnes de coton, 500 tonne de lin, Tourcoing 150000 broches,
– Il y avait environ 60 filatures, 2 fabriques de tapis, 20 ateliers de retordage, 12 teinturerie, 2 savonneries, 1 tannerie, 1 imprimerie, 1 fabrique de sucre, 1 raffinerie de sucre, 2 fabriques de produits chimiques, 4 brasseries, 1 fabrique d’épuration d’huile,
– Le salaire des peigneurs était de 1,5 à 3 frs / 12 à 16 h de travail, des laveurs était de 2 à 6 frs / 12 à 16 h de travail, des trieurs était de 1 à 2 frs / 12 à 16 h de travail, des fileurs était de 2,5 à 4 frs / 12 à 16 h de travail, des soigneuses était de 0.9 à 1.25 frs / 12 à 16 h de travail,
– Le budget pour une famille de 6 personnes pour 1 semaine était : Pain = 7 frs, Viande = 3 frs, Beurre et légumes = 4 frs, feu et lumière = 1.5 frs, entretien et blanchissage = 2 frs, loyer = 2.5, vêtements = 5 frs, frais imprévus et maladies = 2 frs soit 27 frs / semaines ou 108 frs par mois.
Le Second Empire
– En 1852, La majorité des tourquennois se prononce en faveur de l’empire,
– Le 5 décembre l’Empire est proclamé, il y a quelques opposants,
– Napoléon III et l’impératrice Eugénie vinrent à Tourcoing le 24 septembre 1852 et visitèrent entre autre l’exposition de l’industrie, à l’Hospice général.
– Ils revinrent le 29 aout 1867,
– Les 4 conseils municipaux sous l’empire gérèrent la ville en alliant économie et vue du futur : agrandissement de St Christophe (1862 et 1866), le Château de Bailly étant à l’abandon, ses fossés furent comblés, il fut proposé de construire un halle centrale de 3800 m²,
– La nouvelle mairie fut construite à l’emplacement actuel en 1866,
– Un abattoir est construit en 1860, la gare est déplacée en 1860, les pompiers sont réorganisés en 1869, une antenne de la Banque de France arrive en 1866, le chemin de fer est prolongé vers Halluin et Menin en 1868-1870, un nouveau cimetière rue de la Latte en 1858, un service omnibus en Tourcoing et Roubaix en 1857, une théâtre en 1863,
– St Joseph est construit à la Croix-Rouge en 1869, les Petites Sœurs des Pauvres s’installent en 1867 rue de Lille,
– Suite à l’idée d’un certain Sagey ingénieur avait proposé de puiser l’eau de la Lys à Bousbecque en 1856, le 23 mai 1860 les municipalités de Tourcoing et Roubaix déclare d’utilité publique les travaux pour l’établissement d’une distribution des eaux de la rivière de la Lys.
– En 1863 le réseau fut installé, cette eau n’est pas forcement potable.
– De 1846 à 1869, il y eu beaucoup de tension suite aux tentatives de libre échanges avec l’Angleterre par le gouvernement, grosse crise , beaucoup de chômeurs, …
– Il fallu installer un bureau de conditionnement des laines pour déterminer le poids loyal du être installé le 5 novembre 1863 (actuel conservatoire)
– Une branche du canal reliant Roubaix fut creusé entre 1862 et 1866 (Roubaix était déjà relié à la Deûle)
– Les tourquennois plébiscitent les réformes libérales opérés par la constitutions depuis 1860,
– 16 juillet 1870 : la France entre en guerre contre l’Allemagne. Il y eu de nombreux blessés de soignés à Tourcoing, il y eu 57 morts parmi le bataillon de gardes mobiles envoyés au front.
– Cette période du Second Empire fut calme et prospère. Tourcoing ne cessa de s’agrandir et de se muer en grande ville industrielle.
Voilà pour ce soir
A bientôt
Hervé
Bonjour,
Voici les informations qu’à trouvé Jean-Claude sur le 3 place P. SEMART .
Aujourd’hui, c’est le fleuriste “A la fleur qui parle” (anciennement installé angle rue de Guisnes / rue JB Lebas) qui occupe les lieux
Avant que ce commerce vienne s’installer, cela a été longtemps inoccupée.
Puis en allant vers le passé :
– dépôt de maçon,
– Café Hôtel Restaurant de la gare Georges CHERRIER
– Restaurant Café Hôtel Monsieur Henri VERT
(photo fournie par Bernard Vilers )
(cliquez sur l’image pour agrandir)
Merci à Jean-Claude et à M. Vilers
Bonne soirée
Hervé
Bonjour,
Voici un dessin d’une ferme flamande. (source Ecoles de Tourcoing est)
Les fermes du quartier et de Tourcoing étaient et sont encore (pour tout ou partie de ce qu’il en reste) de ce type.
Ceux qui voudraient profiter de juillet – août pour essayer de modéliser en 3D un bâtiment , celui est intéressant.
D’autres pourraient essayer de faire des mares, des enclos, …
Dans tous les cas c’est très intéressant à étudier, d’autant qu’il reste une ferme à l’angle de la rue du Virolois et de la chaussée Berthelot.
(cliquez sur l’image pour agrandir et ou télécharger)
Bonne journée
Hervé