Bonjour,
Voici ce que j’ai remarqué dans Nord Eclair.
Il y a encore du travail
Bonjour,
Avec l’aide des recherches et documents de Mme DUPONT, d ‘ E.D., de recherche effectuées aux Archives Municipales de Tourcoing, je vais vous retracer l’histoire du Tramway à Tourcoing en insistant, quand c’est possible , sur le quartier du Virolois.
– 21/04/1864 : on réfléchi pour créer une une liaison Tourcoing – Lille en tramway Hippomobile
– 1871 : Le constructeur WARING Frères demande de concession pour une voie à l’américaine à traction à cheval. pour 70 ans, ils expliquent les avantages, montrent des exemples fonctionnant à l’étranger (Bruxelles entre autre).
– du 20 et 22 mars 1874, on retrouve dans « le journal de Roubaix », des petits articles avec le résumé du conseil municipal sur le sujet (le journal était de 4 très grandes pages format A2 environ, tout les articles étaient en colonnes).
– 16 aout 1874 : lors du conseil municipal, il est émis le vœu de voir la ville parcourue par des Tramways.
– Entre 1874-1876 : construction d’entrepôt de douanes et magasin de vente pour le futur tram.
– entre 1874-1884 : Réflexion pour trouver d’autres systémes que la traction hippomobile :
– à Bruxelles il y a le chemin de fer à câbles exploité les Ets Demeyer-Dumercy et inventé par François DEVOOGHT (le câble était dans le sol entrainé par une machine extérieure au véhicule, cela fonctionnait sur le principe du téléphérique)
– machine à vapeur type locomotive
– tramway électrique
– En 1875, il est envisagé des machines : les chevaux coutent chers (repas, foin,…) pendant leur repos.
-1876 :
– Dans un projet de cahier des charges il est écrit « La chaussée devra être entretenue pendant 60 ans », « un représentant et un bureau devra être établi à Tourcoing »,
– le conseil municipal demande 1 prolongation de la L5 jusqu’à la, Croix Rouge,
– constitution de la Compagnie (émission d’obligation le 25/06/1876 : Compagnie des Tramway Roubaix Tourcoing par Edmond Julien rue Liedekerke St Josseten Moode (Bruxelles), capital 3 millions de francs en 10000 obligation de 30 francs
– 1876 – 1884 : développement de la liaison avec Lille (suburbain) -> Compagnie des Tramway du Nord
– 1877 :
– validation au conseil municipal (Mairie de Tourcoing le maire est M. Roussel-Défontaine )
– A cette époque des pétitions circulent pour réclamer des modifications de tracé, …
– début des circulations entre Roubaix et Tourcoing
– 8 janvier 1877 : M. Edmond Julien, entrepreneur à Bruxelles obtient la concession pour le réseau de Tramway pour 28 ans .
M. Julien (constructeur et exploitant, belge de nationalité devra élire domicile à Tourcoing et déposer 50000 Fr de caution à la caisse des Dépôts et Consignation.
Il devra tout construire en 1 an.et respecter scrupuleusement le cahier des charges.
Toute évolution de fond devra être validé par la commission de suivit gouvernementale.
Les chevaux devront réunir toutes les qualités requises pour assurer le service.
La compagnie devra loger sur le territoire de Tourcoing le nombre de chevaux nécessaire au service des lignes,
Il doit respecter le cahier des charges du gouvernement,
« Tout remplacement, ….devra être approuvé par la municipalité »,
Une des ligne est prévue de la gare, par la rue Derveaux, vers la rue de Guisnes.
– 1880
26 Avril 1880 : le Réseau de Tourcoing est rétrocédé à la compagnie des Tramway de Roubaix Tourcoing (TRT) (le réseau de Roubaix avait été rétrocédé à la même compagnie le 3 décembre 1875. Les décrets du 26 avril prévoient entre autre un ligne hippomobile « gare de Tourcoing-rue de Guisnes » Selon Claude Gay, elle ne sera pas réalisée
– faillites, création de la Nouvelle Compagnie des Tramways Roubaix Tourcoing
– très peu de lignes furent maintenues en exploitation entre 1882 et 1883.
– La L5 (rue de Guisnes, ..) fut arrêtée.
Pour relancer le trafic et amortir les frais, et servir les intérêts des parties concernées, on recherche d’autre système : le Raiway Routiers (sorte de Train tram)
7 lignes sont envisagées dont la E (Mouveaux à la Croix Rouge : Gare de Mouveaux, RD 22 ; Gare de Tg les Franc, rue de Lille, rue de des Poutrains, grand’ Place, et vers la croix rouge soit 15 km aller-retour.
Les cars seraient autonomes type machine à vapeur BALDWIN (Lille).
Il y aura 7 gares de marchandise (dont Tourcoing Nord, Les Francs)
On ferai des économies avec cette traction mécanique
Ce réseau devrai se développer dans les principales ville de la région
Il y aura un certain nombre de réseaux à adapter (eau, ….)
– « la gazette de Tourcoing » publie un article relatant l’attente du tramway par les habitants
– 3/12/1880 : obtention de la concession pendant 40 ans par la ville de Tourcoing
– En 1881, on fait des essais de traction vapeur.
– 26/12/1882 : faillite de la compagnie (déposée à l’Etude de Maitre Florian Gennevoise avoué à Lille rue Beauharnais 54 place de Strasbourg
– 01/09/1883 : la faillite n’est toujours pas réglée,
– 1884 :
– toutes les lignes sont arrêtées.
– 07/07/1884 ; la faillite n’étant toujours pas réglée, le syndic écrit au maire de tourcoing V Hassebroucq
– 13/03/1885 : constitution d’une nouvelle compagnie
– Des difficultés financières apparaissent en 1888.
– 1892 :
– Cette nouvelle Cie est effective : la ville donne son accord pour préserver ses intérêts,
– la ville souhaite modifier les lignes .
– Il y 5 lignes en activités dont la n° 5 : rue Louis Leloir à la Croix Rouge : rue Louis Leloir, la Gare, rue Dervaux, rue de Guisnes, rue de la Croix rouge rue des Piats jusqu’au Chemin Vicinal n°12 du pont de Neuville, soit 2090 m (elle s’arrêtait avant à la Croix Rouge, la ville veut la prolonger.
– Toutes les lignes allaient vers la Grand Place sauf la n°5, c’était soit des chevaux soit traction mécanique
1894 :
– 28/04/1894 : la Nouvelle Compagnie du Tramway Roubaix Tourcoing devient Compagnie du Tramway Roubaix Tourcoing (suite à une nouvelle faillite) accord entre Gustave DRON et Alfred JOUBERT)
– 5 lignes en exploitation,
1 : Gare des Francs vers Grand’place,
2 : Grand’place vers Roubaix,
3 : Grand’place vers Roubaix (par un autre parcourt)
4 : Grand’place vers Croix Rouge (rue Carnot, RD 114, rue Lois Leloir, rue Dervaux, rue de Guisnes, rue de la Croix-Rouge,
5 : Grand’Place vers cimetiére principal (rue de l’Hotel de Ville, rue Vistor Hassebroucq, rue Nationale, rue Delobel, Place St Jacques, rue de Gand, rue de pont de Neuville
Nouvellles lignes :
6 : grand place vers Mouvaux,
7 : Cimetière Principal vers la Croix- Rouge,
Regroupement des ligne 5 et 6 pour faire la 7,
8 : Grand’Place à Roncq par la rue de Poutrains, rue du Calvaire, rue La Latte, Roncq
– modification de l’écartement des voies ( voie métrique au lieu de 1,44 m)
– 29 Octobre 1894 : ligne E Place de Roubaix – Les Boulevards – Place de Tourcoing : Etablissement du service électrique à voie métrique par avenue de la Gare, rues de l’Alma, d’Alsace, Boulevard de la République à Roubaix, Boulevard Gambetta à Tourcoing, rues Faidherbe, Carnot (ligne 5 ou E)
Voilà pour aujourd’hui,
A bientôt pour la suite de cette histoire
Bonjour,
Voici ce que je vais ajouter dans la page “Tourcoing (des Romains à Aujourd’hui) “
Reprenons,
Nous avions terminé le XViéme siécle.
Nois voici donc au début du XVIe siécle:
A partir de 1526, le comté de Flandre passa des mains des Ducs de Bourgogne à celles des rois d’Espagne. (Jusqu’en 1667).
Nous faisions parti des Pays-Bas espagnols.
Cette influence fût nulle à Tourcoing (L’Espagne n’était intéressée que par l’argent qu’elle pouvait en retirer pour lutter contre la France, elle laissait le pouvoir aux hommes en place).
Les souverains espagnols ne seraient jamais venu à Tourcoing sauf peut être Charles-Quint en 1516 pour un bref passage.
Les seigneurs :
Ce furent Philippe de Lannoy (1501 à 1543), Baudouin de Lannoy, 2nd fils de Philipe (1543 à 1559), appelé aussi Monsieur de Tourcoing, peu présent de parts ses fonctions auprès de Charles-Quint mais très aimé des habitants. (son cœur fut retrouvé dans St Christophe dans un tonnelet d’étain), Philipe de Lannoy, son fils (1559 à 1594), François de Lannoy, son frère de 1594 à 1603.
Echevinage :
Les plaids (équivalent des audiences au tribunal) se déroulaient le jeudi de quinzaine en quinzaine sauf que si une fête solennelle se déroulait ce jour là, c’était reporté d’une quinzaine ou plus… Charles Quint autorisa le report au vendredi en cas de fête.
L’échevinage de Tourcoing fut aussi autorisé à suivre de prés le prononcé des sentences et qu’il ne fut pas possible de retarder l’application des appels (les villes commerçantes d’une certaine importance obtenaient ce droit).
L’échevinage de Tourcoing fut autorisé à faire graver un scel pour faire sceller toutes sentences et contrats volontaire, gage de rapidité pour le traitement des jugements.
L’échevinage est autorisé le 10 avril 1573 à faire «édits et statuts sur le prix te poids pains » pour permettre à tous les habitants de pouvoir s’acheter le pain quotidien.
Les guerres de religions
La religion de Luther s’infiltra dans les Flandres. Ils étaient anti baptiste et prirent le nom de « tout nuds, « d’hurlus », de « bocqueteux » et surtout de « gueux ».
Ils étaient reconnaissables à leur tenue (1 écuelle à la ceinture, 2 mains jointes pendues à un ruban porté en sautoir). Ils détruisirent des trésors artistiques considérables pendant 20 ans (une répression espagnole en vint à bout)
Tourcoing fut touché par « l’hérésie », comme d’autres villes alentours. De nombreuses destructions eurent lieu, de nombreuses répressions aussi pour stopper l’extension du mouvement, il y eu des condamnés à mort. (1560 à 1572, 1582)
Impôts
3 sortes d’impôts touchèrent Tourcoing
- La taille (pour le pouvoir souverain donc le roi d’Espagne)
- La dime (pour l’évêque de Tournai),
- L’octroy sur les laines, les bières et autres marchandises (pour l’échevinage).
Il y avait aussi des redevances diverses ou « les mamans » étaient tenus d’exécuter certains travaux tels le curage des fossés.
Les tourquennois, anéantis par les guerres, avait des difficultés à payer la taille, les chemins étaient en si mauvais état que les marchands délaissent le marché et doivent être réparés (création de l’octroy).
Arbalétriers – Archers
Il y avait la compagnie des archers dite « confrérie de Monsieur Saint St Sébastien »
Vielles familles
Avant le 20 septembre 1792, c’est le clergé qui tenait le registre.
On retrouve déjà les noms de Motte, Masurel, Leplat , Flipo, Delamasure, De surmont, Destombes, …
Culte :
En 1588, le diocèse de Tournay fut divisé en 12 doyennetés dont Tourcoing. La chapelle de la Marliére fût fondée au milieu de XVIe siècle.
En 1554, le jésuite P. Bernard fonda une école où « de pieuses filles enseignaient aux enfants la doctrine chrétienne et les bonnes mœurs »
Situation de Tourcoing
- 607 feux soit 3000 habitants contre 1500 pour Roubaix,
- On y fait 3 sortes de tissus « scellez de façon différentes et signamment doublures »,
- L’agriculture tient une grosse place,
- Il y 4 moulins (2 à blés, 2 à huile (dont 1 tenu par Abraham Selosse censier de la cense des poutrains)),
- En 1504, il y 2 marchands de laynes, en 1554,il y en a 7 à 8
L’industrie est surtout celle des filets de sayettes ou laines peignées, industrie livrée à elle-même, sans règlement.
Tourcoing produisait moins chère que Lille, mais Lille considérait le droit de fabriquer comme un privilège du prince concédé à qui il lui plaisait dont pensait avoir le monopole à l exclusion du « plat pays » dont faisait partis Tourcoing. Lille voulu réglementer l’industrie tourquennoise pour la détruire.
Tourcoing, trop populeux pour vivre de sa seule agriculture tint bon pendant les 2 siècles de batailles (jusqu’au XVIII e siècle) et gagna.
Lettres de rémissions (lettres qui remettaient des peines à des condamnés)
Au vu des registres, le tourquennois semblait très querelleurs et toujours prêts à dégainer le couteau
Voilà ce que l’on peu retenir pour le XVI e siécle à Tourcoing.
Au fil de mes lectures, et des vôtres aussi pourquoi pas, je serai peut-être amené à compléter ces informations.
A bientôt.
Bonsoir ,
sur une idée d’E.D., je vous propose un petit voyage MOUCRON – LILLE ainsi que le retour dans la cabine d’une locomotive diésel.
les intérêts :
- suscister des recherches sur vidéos, photos sur les anciens moyens de transport (hippomobile, vapeur, les 1ers camions, …)
- voir les gares de Tourcoing, Roubaix, Lille Flandres sous un autre angle .
Bon voyage
Bonsoir
E. D. me transmet ce souvenir :
Bonjour Hervé,
Un souvenir me revient en mémoire: les allumoirs. On chantait (mode mineur ancien) “vivent les allumoirs ma mère, vivent les allumoirs ; on les allume quand y fait noir, vivent les allumoirs”. Je ne sais pas si c’était l’harmonie de la Croix-Rouge ou l’harmonie municipale de Tourcoing qui assurait la prestation musicale, mais les enfants défilaient avec des lanternes de papier éclairées avec des vraies bougies (personne ne trouvait à redire, et aucun incendie n’a été à déplorer à ma connaissance!) La ‘dislocation’ (c’était le terme) se faisait dans la rue du Virolois et les enfants recevaient une friandise dans l’un des cafés du coin.
Ce genre de cortège existe-il encore “au Virolos” ? A Dunkerque, oui, à l’occasion de la “Saint-Martin” (veille du 11 novembre): les enfants (et leurs parents) se promènent, lanterne en main, dans les dunes. Peut-être une idée d’animation pour la future asso?
Bien cordialement,
E.D.”
Bonsoir,
Marie – Thérése a trouvé ce témoignage d’une ancienne ouvriére dans une filature de Tourcoing sur le site de “Passeursdemémoire.fr”
Intéressant
Un des lecteurs serait – il intéressé par être un passeur ?
Connaitriez quelqu’un qui accepterai de raconter ? (auquel cas je pourrai être le passeur)
Bonjour,
Voici la fiche de l’usine à Pain d’Epices Angenot rue Henri Paris
(envoyée par Faciladir)