Histoire du Virolois : les halles provisoires

Bonjour

J’ai découvert l’existence de halles provisoires construites à la place des Halles centrales.

en 1932 , les Halles centrales reconverties en salle de spectaclela halle en 1932 En 1969, les halles provisoiresbatiment au dessus des halles en 1969 en 1975, la place de la résistance la place à l'enplacement des halles en 1975

Diverses personnes m’ont déjà donné les informations suivantes :
– bâtiment à 2 étages,
– tout se passait au rez-de-chaussée qui était composé de petites cellules,
–  bâtiment construit vers les années 50-60.
– durée d’utilisation éphémère.

Il existe normalement des photos : en auriez vous ?
Auriez vous des souvenirs, en auriez vous entendu parlé ?

Le but étant de pouvoir les représenter au mieux pour les redessiner et les commenter pour les intégrer à la vidéo en préparation sur l’évolution de ce lieux. Cette  Vidéo  sera présentée aux Journées du Patrimoine 2014.

merci de votre aide.

Hervé

 

 

Histoire du Virolois : des anciennes cartes de commerces

Bonjour,
Voici des anciennes images  (source Internet) :
– d’estaminets :

angle A testelin et rue mirabeau estaminé au rocher 10-12-2013 10-10-04 estaminet à l'assurance  10-12-2013 11-14-49

– d’hôtels :

grand hotel verdi prés de la gare 10-12-2013 10-55-41 hotel de la bourse 10-12-2013 10-00-06 hotel ibis avant la rue devant 10-12-2013 10-48-54

– de commerces :

maison hte declercq journaux rue de la malcense l'abattoir brasserie les francs
bijouterie denis grau 10-12-2013 10-33-54 ancien photographe rené Eblagon 10-12-2013 10-04-51 ancienmagasin

– voici la liste des boulangers du bourg  Tourcoing et des lieux dit alentour en … 1790 . (Ils étaient les fournisseurs obligés des troupes hollandaises) (source Médiathéque):
* rue des Recollets : Jean-François Odoux , Joseph Dujardin, Veuve Leplat
* Rue de Tournai : Bolle, Guillaume Odoux, Constantin Delannoy, Chrétien Odoux, * rue du Bocquet : Watelle-Yon, Veuve Lepers, Pierre-François Bonnart,
* Grand-place : Antoine Delecluse, Dujardin Frére et soeur, Chertin Odoux,
* Rue de Lille, Jean-baptiste Leplat, Gegin, Louis Lelong, * Touquet-Gay : Veuv e Carette,
* rue du Tilleul : Pierre-Paul Beguin, Bucis, Debuchy,
* rue du Haze : Pierre-antoine Lelong, Jacques Delamazure,
* Rue du Flocon : Joseph Dujardin,
* Chemin des Carliers : Harnosu-L’Hermine,
Marliére : Mulliez.
Cela fait  peu de boulangers .
Mais il faut se replacer à cette époque :
* le Virolois n’était que des champs hormis quelques fermes ici ou là, quelques maisons reliées par des chemins.
* on faisait du pain pour la semaine.
et enfin la répartition des commerces en 1796 (source Médiathéque):
– 11 bouchers,
– 21 boulangers,
– 3 marchands de vin,
– 15 marchands de vin,
– 3 marchands de fromage,
– 54 épiciers,
– 6 aubergistes,
– 25 cabaretiers,
– 6 brassseurs,
– 2 salineurs
et 3 olieurs, soit au total 148 professionnels du commerce de  l’alimentation (5,8 % de la ville).
Si on ajoute  les professionnels s’occupant du commerce de produits de l’industrie ( 172 personnes soit 6,8% de la population)  :
– 23 négociants,
– 105  marchand(e)s,
– 11 marchand-fabricants,
– 1 marchand de molleton,
– 2 marchand de tabac,
– 1 marchand chapelier,
– 1 marchand de draps,
– 2 marchand quincailliers,
– 1 marchand savetier,
– 11 marchand de laine,
– 1 marchand peigneur, – 1 marchand de baguatelles – 1 marchand de chandelle – 1 marchand de toiles,
– 2 marchands de lin,
– 1 marchand de clous,
– 1 marchand de cendre,
– 1 marchand de bas,
– 3 commissionnaires.
La population totale de personnes travaillant dans le commerce à cette époque est donc d’environ 10 %  de la ville en 1796, c’est considérable . (En 2006, selon l’INSEE, ils ne représentaient  que 3 % de la population soit  environ  2800 personnes).
Hervé

Histoire du Virolois : des nouvelles images du passé

Bonjour,

Marie-Thésére m’a envoyé 3 belles cartes postales très intéressantes. Les voici avec l’équivalent aujourd’hui (Google Earth)

– L’église des Pères (au loin)
tg panorama eglise père vers l'église des péres
Ces photos sont prises au début de la rue de Tournai qui se transforme en rue du Tilleul pour arriver rue de Guisnes. On reconnaît à droite l’Hospice d’Havré (petits bâtiments rouges) après l’immeuble .
Au loin, on aperçoit l’église des Pères. (angles rue du Tilleul et de Guisnes)
église des péres 10-12-2013 09-47-53
Sur cette photo, la rue duTilleul  ( puis rue de Tournai) est à gauche.

– La gare
tg gare vue aérienne  panorama gare
On remarque sur la photo de gauche des sortes de poteaux.
Ce sont des restes de la halle vitrée type gare de lille qui couvrait les quais.

cartes-postales-photos-La-Gare-le-Hall-TOURCOING-59200-5578-20071001-b5n0c6s1x8n1v6h6i5a0.jpg-1-maxi
Sur cette photo, les poteaux sont à gauche.

– Les anciennes halles (à côté de St Christophe)
tg halle voitures à bras les halles avant

Merci Marie-Thérése.

Bon dimanche

Hervé

 

 

Histoire du Virolois : les anciennes halles (équivalent à un marché couvert)

Bonjour,

1) Comme je vous le disais précédemment, suite à la démolition du château, des halles  ont été construite presque au même emplacement.

anciennes emplacement

2) Voici les images que j’ai retrouvées :

ancien marché couvert tourcoing

anciennes halles 2

halles centrales


3) voici la description qu’à trouvée Alain PLATEAU lors de ses recherches il y a quelques années :

“C’est M. Louis LE BLAN qui la construisit à partir de 1878.
– Lors de ces travaux, il fut découvert d’anciens pilotis prouvant que de temps immémoriaux il a fallu recours à ce moyen pour construire sur un terrain à base mouvante composée de glaise sablonneuse.
– Ces travaux ont permis de connaître un peu mieux les anciennes douves du château  : murs très épais, plusieurs fois refaits, fond des douves composé de 2 m de vase, de  3 m de sables mouvants et argile compacte gorgée d’eau. La technique des fondations en caisson dù être employée. La motte portant le château fut complètement détruite.
– largeur 33,3 m et 30 m de longueur (au lieu des 53,30 prévus).
– façades d’extrémité en briques bicolores terminées par des pinacles en pierres sculptées et briques, style néo-grec.
– le tout relié par une charpente métallique comportant  6 travées et 2 appentis
– Elles  étaient construites sur le principe du pavillon Baltard, de la Gare du Nord.

Ne plaisant pas aux utilisateurs, elles furent converties en salle de spectacle (l’Hippodrome) puis démolies en 1935″.

 

Vous avez peut être entendu parlé de celle-ci. Auriez vous des souvenirs ?

Hervé

Mise à jour du 20 septembre 2016 :
Vous trouverez  sur le site dédié  l’architecte Eugène Gabriel Pagnerre l’histoire détaillée des halles  (cliquez sur les mots).

Merci à Jacques DESBARBIEUX de m’avoir communiqué ces informations

Histoire du Virolois : La situation du commerce et des entreprises de Tourcoing en 1790

Bonjour

Il me semble intéressant de publier la situation du commerce et des entreprises de Tourcoing en 1790 à l’aube de la Révolution.

TypeNbEffectif ouvriersProductionUtilisation de la Production
Amidonnerie22 600 livres
Brasserie3
Filature de laine1500 hommes,250 000 libres de fils y compris les déchets.
A partir de 2/3 de laine de Hollande et 1/3 du Pas de Calais
fabrication d’étoffes de Tourcoing, de Roubaix, à la bonneterie de Lille, de la Picardie, de Paris, ..
Filature de lin14500 femmes,200 000 livres y compris les déchets.
A partir de lin de la région
fabrication des tulles et serviettes
3000 enfants
Filature de coton11 200 livres. A partir de coton acheté à LilleFabrication des draps et des bas
Peignage de laine1800 à 1600200 000 livres à 800 000 livres
Fabrication d’étoffes300015 400 piècesMolletons, callemandes, Serges, satin turcs, bourats, razin, rasse ou perpétuannes, camelots, coutils, toiles rouges, nankins, draps de cotons, toiles et sakins.
Fabrication d’huile135
Savonnerie1(depuis 1763)
Tannerie13658 fosses

Nota :

Dans les filatures beaucoup de femmes et d’enfants étaient employés car le rouet était encore très utilisé.

Du travail était aussi donné à 12 000 ouvriers des environs.

10% de la production était vendue et utilisée dans les cantons autour de Tourcoing.

Hervé

 

Histoire du Virolois : des anciennes unités de mesures.

Bonjour,

Pour tout à chacun, mètre, litre, gramme, mètre-cube, mètre carré, …, euro, centimes, ….sont des unités banales car nous les utilisons couramment.

Elles font partie du  système métrique mis en place progressivement dans notre région (et donc en France) au XIXe siècle.

Mais avant, chaque région, châtellenie, bourg, métier avait ses propres unités.

 

En voici quelques unes (pour commencer) .

Elles étaient utilisées à Tourcoing au XVIIIe siècle et avant.

 

Unités monétaires

1 écu = 6 livres

1 livre parisis monnaie de Flandre ou 1 franc = 20 sols =240 deniers = ½ florin

1 florin = 20 patars = 240 deniers de florin = 40 gros = 2 livres parisis monnaie de Flandre

1 livre de gros = 240 gros = 6 florins = 12 livres parisis

1 patar = 2 sols parisis -1 sol parisis monnaie de Flandre = 6 deniers du florin

1  gros = 1 sol parisis monnaie de Flandre

 

Unités de superficie

1 bonnier = 16 cents = 1600 verges = 1 ha 41 a 86 ca = 14186 m²

1 cent = 8 a 86 ca = 886 m²

1 verge = 8 ca = 8 m²

 

Unités de longueur

1 lieue = 3900 m environ

1 verge = 2,98 m

1 aune (en Flandre)= 0,698 m

1 aune (de Paris ) = 1,188 m

1 pied = 0,298 m

 

Unités de capacité

1 razière(de grain)  = 70,14 litres

1 havot (de grain) = ¼ de razière = 17,54 litres

1 muid ( de vin ou bière) = 2 tonneaux = 96 lots ou pots = 198 litres

1 tonneau (de vin ou bière) = 48 lots ou pots = 98, 195 litres

1 pot ou lot = 2,1 litres

1 feuillette (de vin) = 120 litres environ

 

Unité de poids

1 livre = 2 marcs = 429,9 grammes

1 marcs = 8 onces = 64 gros = 192 deniers = 4608 grains = 215 gr

 

Nota :

1 livre parisis monnaie de Flandre ou 1 franc étaient utilisées indifféremment.

Patard pouvait s’écrire partar, Bonnier -> bonnie, Havot -> avot.

 

Source :

Député –Paysan et Fermière de Flandre en 1789. La correspondance des Lepoutre, JP JESSENNE et E H LMEAY Ed Lille3 université Charles-de-Gaulle

A suivre

Hervé

Histoire du Virolois : histoire d’un des commerces place de la gare

Bonjour,

Voici les informations qu’à trouvé Jean-Claude sur le 3 place P. SEMART .

Aujourd’hui, c’est le fleuriste “A la fleur qui parle” (anciennement installé angle rue de Guisnes / rue JB Lebas) qui occupe les lieux

Avant que ce commerce vienne s’installer, cela a été longtemps inoccupée.

Puis en allant vers le passé :

– dépôt de maçon,

– Café Hôtel Restaurant de la gare  Georges CHERRIER

– Restaurant Café Hôtel  Monsieur Henri VERT

Fleur qui parle hier aujourd'hui

(photo fournie par Bernard Vilers )

(cliquez sur l’image pour agrandir) 

 

 

Merci à  Jean-Claude et à M. Vilers

Bonne soirée

Hervé