Le réseau de voies navigable existe mais n’est plus adapté au besoin d’une économie en pleine croissance.
Je relève ses phrases :
“A la fin du siècle (XIXe)
… les entreprises du secteur textile sont elle encore en trop grand nombre et de trop petite taille, conservant le statut ancien de société de personnes, refusant de se spécialiser et travaillant à la demande.
Dans les filatures de coton, la force motrice est fournie par des machines à vapeur souvent périmées. Dans les tissages, seuls quelques établissements sont vraiment modernes. Trop souvent, les industriels cherchent la cause s de leurs déboires dans la concurrence étrangère et se réfugient derrière des comportements protectionnistes. … »
« … si le patronat textile e Lille-Roubaix-Tourcoing vit localement sur son acquis mais s’implante à l’étranger. …. »
10) La population de Tourcoing / Roubaix :
Elle évolue très vite :
– 26 000 / 34 546 en 1851
– 56 200 / 91 757 en 1881
– 82 486 / 122 273 en 1911
Voici ce qu’écrit un certain M. BLANCHARD R dans Le Flandre, Dunkerque 1906 à propos de Lille Roubaix-Tourcoing :
” …Nulle part ailleurs l’industrie n’aura autant bouleversé le pays flamand que dans la région de Lille où elle a dressé l’un à côté de l’autre 2 groupes urbains dont chacun dépasse 250 000 âmes : Lille est ses faubourgs, Roubaix-Tourcoing et sa banlieue …”
“… Chacune de ces villes gardes jalousement son autonomie, son originalité, tant est forte la race d’industriels qui a fondé la prospérité actuelle. Il existe un esprit Roubaisien et un esprit Tourquenois aussi éloignés l’un de l’autre que possible…. Une vie municipale intense existe jusque dans ces agglomérations neuves. C’est là d’ailleurs un des traits les plus caractéristiques de la vie urbaine en Flandre, que cette persistance de l’esprit local… et de cet ardent patriotisme municipal, qui s’affichent encore par des fêtes vivaces… par une rivalité devenue courtoise mais restée ardente avec les villes voisines …”
Les usines du département d’avant 1850 était souvent installées dans des bâtiments édifiés pour d’autre fins.
Le passage à l’usine moderne, inspiré d’Angleterre, se fait pendant la 2nd moitié du XIXe siècle. Elle s’adapte à l’expansion et devient complexe : nombreux bâtiments, vaste, machines à vapeurs et leurs bâtiments spécifiques, long atelier à un ou plusieurs étages aux toits brisés , les sheds orienté au Nord empêchent l’échauffement des métiers au milieu de journée tout en apportant beaucoup de luminosité, de longs murs isolant l’usine et ses travailleurs du monde extérieur, cela ressemble à des cathédrale, à un château fort
Vers 1900 certaine usines sont du type quadrilatère à sans étage.
11) Salaire et budget
Budget d’une famille d’ouvriers du textile : le pére seul travaille dans un peignage, la mère est à la maison et les trois enfants vont à l’école, 1903.
salaire annuel | 800 F | ||||
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dépenses annuelles | 1080 F répartie comme suit | ||||
logement | 180 | sucre | 7,8 | pétrole | 15,6 |
viande | 117 | café | 26 | vêtements | 104 |
pomme de terre | 109,5 | chicorée | 10,4 | cotisations | 13 |
légumes | 73 | épices | 2,5 | ||
pain | 256 | biére | 104 | ||
beurre | 57,2 | charbon | 52 |