Afin d’éloigner les bouches inutiles, des dizaines de milliers de viellards, des enfants et des femmes sont acheminées vers la France non occupée via la Suisse. Ils viennent grossir les 300 000 réfugiés du Nord éparpillés dans l’Hexagone ;
* Les spoliations
Les allemands s’installent dans les maisons, se fournissent largement en vin, rassemblent toute la matière première disponible, saisissent même la laine à matelas et tous les objets en cuivre, prélève une bonne partie des récoltes, des produits laitiers et des animaux.
La confiscation des chevaux et charrettes désorganise les cultures, l’enlèvement des machines interdit le fonctionnement des usines, l’appareil de production pouvant concurrencer l’Allemagne est systématique cassé. De ce fait, le chômage se répand.
* La misère :
Fin 1916, à Lille, l’attribution journaliére est la suivante :
240 g de farine américaine et 100 g de farine allemande,
14g de dérivé de maïs,
66 g de riz et légumes secs,
48g de lard, saindou et viande en conserves,
15 g de sucre ,
19g de café
19g de lait.
* La résistance
Le plus célèbre des réseaux de renseignement, le service Alice est animé par une aristocrate Louise Bettignies et une ouvrière Léonie Vanhoutte.
* Une Flandre anglaise ?
Pour préservé le joug allemand la Flandre française n’est pas un paradis : Dunkerque est devenu Préfecture. Elle est à portée de tir des allemands. Mais un fait est certain : sauf sur la ligne de feu, les misères de la guerre sont bien moindres en Flandre qu’ailleurs dans le Nord.
* Espoir déçus (1915-1917)
En 1915 et 1916, des affrontements massifs se déroulent en Artois.
La guerre s’enlise
*Les batailles de 1918
Après moultes batailles dans la régions, l’offensive des Flandres permet de confirmer le recul allemand amorcé fin juillet avec la « 2iéme bataille de la Marne ». La ligne Givenchy – Nieppe est atteinte le 6 septembre.
Les anglais entrent à Lille le 17 octobre 1918, à Tourcoing, Roubaix et Douai le 18 Octobre 1918.