Voici les derniéres photos du chantier du chantier du collége Roussel rue de Guisnes.
Vous remarquerez pele mele :
– les grues sont démontées (la derniére le 28/02/14),
– les toitures sont en cours de finition,
– les fenêtres sont en cours de pose,
– la facade des appartements de fonction est en cours,
– le mur d’enceinte (côté entrée de service) est en cours de démolition et dégage le pied de la cheminée qui reste,
– le ravalement de l’ancienne partie de facade de l’usine est en cours de ravalement ( sous un filet de protect),
– à l’intérieur cela avance (arrivée de camion d’isolant, ….).
Pour rappel, l’ouverture est prévue en septembre prochain.
Tourcoing : le chantier se conjugue au passé et au futur
PUBLIÉ LE 05/09/2013 – MIS À JOUR LE 05/09/2013 À 14:57
Par JEAN-FRANÇOIS REBISCHUNG
Au Virolois, c’est sur la friche de l’usine Christory que poussent des logements et un nouveau collège.
Ici une cheminée, là une façade, ailleurs un bâtiment entier : à l’Union, au Virolois, aux Francs… bref, aux quatre coins de Tourcoing, le patrimoine industriel de la cité se transforme. C’est même l’un des meilleurs symboles de la ville en mouvement. Il interpelle le citoyen, le promeneur, qui se souvient, s’interroge. Il est la volonté de la collectivité, quand il n’est pas imposé. Mais le bon architecte peut aussi y voir une opportunité, comme avec le projet Botanique, au Virolois.
« On y a tout de suite vu une opportunité. » Dans son bureau boulevard de la Marne, Matthieu Boidin, architecte au cabinet Escudié Fermaut (à qui l’on doit aussi l’Atelier, toujours au Virolois), se rappelle des débuts du projet Botanique. Il s’agit des logements construits sur la friche Christory, au Virolois (lire ci-contre). Un chantier visible rues du Château, de Renaix et de Guisne. C’est entre ces trois artères qu’avait été construite la filature en 1851. Un élément central du quartier où ont travaillé des centaines d’ouvriers. Avec cette grande façade, rue du Château, où se trouvaient les bureaux. C’est l’opportunité dont parle l’architecte Matthieu Boidin. « On est sur une façade exposée plein ouest. Cela permet de récupérer de l’ensoleillement. » Des logements sociaux (gérés par le bailleur Notre Logis) vont remplacer les anciens bureaux, avec de larges baies vitrées dans les séjours qui donneront sur la rue, à deux pas du jardin botanique.
Parmi les contraintes, il a fallu tenir compte des niveaux. Les bureaux étaient sur deux étages, les appartements seront sur trois niveaux. Mais les architectes ont su s’adapter. Ils le doivent souvent. « On n’est pas des artistes, on travaille toujours avec des contraintes », souligne Matthieu Boidin. Alors que dans l’imaginaire collectif, on a plutôt tendance à prendre l’architecte pour un artiste.
Ici, la partie arrière de la façade était en mauvais état. Elle a donc réservé quelques mauvaises surprises. « D’ailleurs, elle menaçait de s’effondrer. » D’où notamment le fait qu’elle a reposé sur des dizaines d’étais pendant des semaines. Elle repose maintenant sur les nouveaux logements. Heureusement, car il aurait été difficile d’en construire une nouvelle. « Cela aurait été plus coûteux et, sauf à en récupérer, il aurait été difficile de retrouver des briques de l’époque. » Les architectes ont aussi dû composer avec les six travées de la façade. « On a fait des patios qui distribuent les logements. » Mais Matthieu Boidin reconnaît lui-même aimer les équations complexes.
Comme il aime sa région et son passé. « On a un patrimoine industriel fort. Il est important de conserver des éléments du passé. D’autant qu’on a là une façon de construire différente de celle d’aujourd’hui, notamment à cause des normes. Je ne dis pas que je regrette cette époque, mais c’était des bâtiments qualitatifs et donc c’est intéressant de les garder. »
Un site internet sur l’histoire du quartier
Quand la cité de demain repose en partie sur les vestiges du passé, c’est aussi cela la ville en mouvement. Derrière les appartements de Notre Logis qui seront bientôt occupés, le chantier de construction du collège Roussel bat son plein. Avec, sur le côté, la cheminée de l’ancienne filature Christory qui sera conservée comme un autre témoignage du passé. Comme celle des appartements, la construction de Roussel passionne des habitants du quartier du Virolois. Il est ainsi possible de suivre l’évolution du chantier sur le blog Histoire du quartier du Virolois (histoire-du-quartier-du-virolois.fr). On trouve sur ce site des photos du chantier, mais aussi des images présentant le futur établissement ainsi que de la vidéo. Au-delà, il revient aussi bien sûr sur toute l’histoire du quartier, ses habitants, ses commerces, ses rues… Une belle initiative à découvrir.<cci:mnef_puce displayname=”MNEF_PUCE” name=”MNEF_PUCE”>
Voici des nouvelles photos de la construction du Collége Roussel.
Une des grues est arrivée, les pieux de fondation sont en train d’être coulés.
Je vous propose en plus des images 3D des intérieurs et extérieurs du collège. Elles nous avaient été présentée à la réunion publique dont je vous ai déjà parlé
En début de semaine, la municipalité et de Conseil Général du Nord avait invités beaucoup de personnes, dont les futurs voisins, du nouveau collège Roussel .
Voici la plaquette qu’il nous a été remis. Bientôt suivra une vidéo en 3D virtuelle.
La page de garde représente l’entrée coté rue de Guisnes
Sur cette page de gauche à droite et de haut en bas :
– la cours avec des espaces plantés (l’entrée du collège est au fond de cette image,
– l’entrée du carrefour rue de Guisnes / rue de Renaix,
– le CDI,
– un couloir intérieur,,
– une salle (de permanence je pense),
– la salle de sport polyvalente.
Sur le plan de masse,
– la rue de Guisnes est à droite et le jardin Botanique en haut à gauche
– on remarque en Bleu les bâtiments à 1 ou 2 étages, en vert la toiture végétale de la partie administrative, de la vie scolaire et des 5 logements, en beige, la salle de sport et en gris (au milieu) la court . S’il pleut, c’est le “Bâtiment Pont” à l’entrée qui fera office de préau.
Aprés les 3 photos, j’ai mis 4 photos (Google.com) de la rue de Guisnes à l’endroit où sont prises les photos avant la démolition de l’usine Christory.