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carte tourcoing3

 

Histoire du Virolois : Les fours à briques du XVIIe siécle

Par histoire virolois | Publié 4 juillet 2013 | Afficher

 Bonsoir,

Marie-Thérèse  vient de me transmettre cet ancien article de Nord Eclair sur le thème  des fours à briques du  XVIIe siècle, écrit par J Barbieux, archéologue.

On peut donc s’imaginer un peu mieux le travail qu’a représenté la construction de Tourcoing.

Bonne soirée

Hervé.

(cliquez sur les images pour agrandir)

Tg fours à briques1Tg fours à briques2

 

 

Histoire du Virolois : 2 musées pour continuer les vacances

Par histoire virolois | Publié 22 juillet 2013 | Afficher

Bonjour,

Me revoilà.

Pour continuer un peu les vacances par ce bel été, je vous propose 2 musées dans les Flandres :

– Ecomusée de Boomelaers Wall à Ghyvelde : des bâtiments inutilisés d’une exploitation agricole reconverties en musée sur les métiers de la campagne d’autrefois.

je l’ai visité et vous le recommande.

Quelques photos prises par histoiredunord.blogspot.fr

Ghyvelde Bommelaere Wall 18-08-2005 00002 Ghyvelde Bommelaere Wall 18-08-2005 00006 Ghyvelde Bommelaere Wall 18-08-2005 00115 Ghyvelde Bommelaeres Wall 17-04-2006 00017

– Steenmeulen à Terdeghem : un moulin reconverti en musée de la vie rurale, de l’énergie et du machinismes agricole

 

Je ne l’ai pas visité mais cela doit être très intéressant.

Bonnes visites

A la semaine prochaine

Hervé

 

Histoire du Virolois : la vie des Tisserands, paysans et fabricants entre 1810 et 1848 (partie 1).

Par histoire virolois | Publié 11 septembre 2013 | Afficher

Bonjour

Autre lecture de l’été, « la brouette et la navette de Paul DESALLE » éditions des Beffrois » me permet d’aborder la vie des Tisserands, paysans et fabricants entre 18010 et 1848, donc juste avant la création du quartier.

Cette vie a certainement perduré jusqu’au début du XXe siècle pour une partie de la population.

Nota : J’ai volontairement oublié d’étudier les chapitres sur Les Prud’homme, les Conflits sociaux, …. Cela sera peut être l’objet, un jour d’articles. A moins que cela ne vous intéresse, auquel cas je publierai votre article avec plaisir.

 

I Introduction

Le Ferrain est une « région-fabrique » : on va de la matière première textile   jusqu’au produit fini ;

 brouette et navette 1

tourcoing en 1803 1_2 tourcoin en 1803 2_2

L’eau est un problème majeur pour l’époque. Tourcoing est née malgré cette absence.

Le canal n’arrivera que beaucoup plus tard, tandis que le chemin de fer arrive en 1842.

Il n’y a pas de bois sur notre secteur, on cultive du blé, du seigle, de l’orge, de l’avoine, du trèfle, de la luzerne, du colza de l’olliette, de la cameline, des légumes, du tabac, des fèves, du lin, des pommes de terre mais on ne cherche pas à augmenter les rendements de ces cultures.

L’élevage des bêtes à laines est très important (200 000 têtes dans le Nord en 1830 environ).

Jusqu’en 1804, la préfecture est à Douai, puis à Lille.

Tourcoing comporte 2 cantons; il y a un tribunal simple police et une justice de paix.

Il y a environs 10 830 habitants en 1800 à Tourcoing, (31 039 en 1838).

 

 

II le rouet et la navette

  Jusqu’en 1844, la culture du lin occupe autant de surface que celle de  la pomme de terre, de la betterave ou du seigle.

La laine était celle du mouton. On essaya d’améliorer la qualité par importation de moutons espagnols mérinos ou anglais leicester. Puis on l’importa directement.

Le coton venait d’Egypte, des Amériques, d’Inde, …, .

  brouette et navette 2

 brouette et navette 6

Les garçons apprenant de métiers peu virile étaient considérés efféminés et un garçon gagnait plus dans les travaux des champs.

Il y avait 9 fois plus de femmes dans les métiers textiles que les hommes.

On ne pouvait imaginer le fait que les hommes et les femmes travaillent ensemble tant à domicile qu’à l’atelier.

En 1848, il y a encore beaucoup de femmes mais l’effectif baisse.

Les femmes ne faisaient pas que travailler. En cas de problème, elles n’hésitaient pas à aller défendre leur famille au Prud’homme.

Il y est à noter qu’il y avait beaucoup d’entreprises dirigées par des veuves.

IV 40000 tisserands

L’activité de tissage était très saisonnière : 20 à 30 % de saisonniers dans le coton et 60 dans le lin.

Les ateliers de Tourcoing faisaient travailler toute la région alentour.

 

brouette et navette 7

 

On peut donc estimer que le nombre de fileurs et tisserands produisant pour les marchands-fabricants de Roubaix-Tourcoing était d’environ 40000 ouvriers.

 

 

V l’activité saisonnière

Il est à noter que dans les villages alentour, l’activité textile était saisonnière et représentait un complément de revenu pour les paysans : occasionnelle, épisodique, après les travaux agricoles, de basse-cour, en fonction des demandes de tissus, … .

brouette et navette 8

 

 

Beaucoup se disaient cultivateur et tisserand, tisserand et propriétaire, ….et parfois tisserand-horloger, …même cabaretier-tisserand.

Parfois des tisserands allaient s’engager dans les fermes, dans les brasseries, sucreries, … et arrêtaient donc de tisser temporairement.

 

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Autre domaine concerné : les briqueteries : en 1834 à Tourcoing, il y avait 213 briqueteries dont seulement 21 permanentes.

Il n’y avait pas encore d’indemnité – intempérie pour les métiers du bâtiment.

Les métiers des textiles étaient donc un bon complément d’activité, même à la ville.

Un habitant travaillait donc dans plusieurs domaines de fort besoin tout au long de l’année : Il existait donc  un marché du temps de travail.

Les saisonniers jouaient donc un rôle important dans l’activité économique de la région.

Mais il ne faut pas oublier qu’à Roubaix Tourcoing, il y avait des tisserands qui travaillaient toute l’année (succession des tissus d’hivers, d’été, ..)

A la semaine pour la suite de cet article

Hervé

 

Histoire du Virolois : la vie des Tisserands, paysans et fabricants entre 1810 et 1848 (partie 2).

Par histoire virolois | Publié 21 septembre 2013 | Afficher

Bonjour,

Voici la 2 iéme et dernière partie de la vie des Tisserands, paysans et fabricants entre 1810 et 1848 .

Bonne lecture

Hervé

 

V  Ateliers à la Campagne

Entre 1790 et 1830, lors de la création des frontières, certains ateliers durent arrêter leurs activités car situé trop proche de la frontière nouvellement créée

A partir de 1830, arrive le métier Jacquard  (différent du métier à la marche). Et ses 5 obligations :

– Déclaration préalable au bureau de Tourcoing,

– Autorisation des douanes pour le lieu d’implantation « en arrière de Tourcoing »,

– Origine des matières premières à justifier,

– Pas de fabrication d’étoffes pour gilets et ne pas employer de la laine filée au gras,

– Faciliter le travail des préposés de la douane « le droit d’exercice dans les ateliers détachés ».

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En février 1841, cette différence est supprimée mais le douanier doit venir couper le pièce de toile chez le tisserand. Cette mesure était prise contre la fraude ;

Des ateliers se créent donc dans le Pévèle vers Orchies, Cysoing, Pont à Marque, …

Les ateliers à la campagne se sont imposés par le calme collectif des habitants contrairement à la ville où ils sont plus turbulents.

A la ville, les ateliers se sont imposés pour des raisons techniques et de rentabilité.

Le fait d’avoir des ateliers dans plusieurs endroits permettait de continuer à produire en cas de turbulences sociales.

Il y avait aussi, à Roubaix et Tourcoing, contrairement au autre ville, des conseils de Prud’homme :

Uniquement les fabricants domiciliés dans ces villes relevaient du conseil, d’où parfois plus de problèmes avec les ouvriers.

Cela a contribué à désindustrialiser la frange frontalière, à industrialiser Lille Roubaix Tourcoing et l’arrière pays (Pévèle, Mélantois, ….).

 

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VI  la vie en fabrique

a)      Les obligations réciproques

Tout d’abord le fameux engament réciproque : le maitre ne pouvait licencier immédiatement l’ouvrier et l’ouvrier ne pouvait pas quitter immédiatement l’usine .

Le plus souvent  ils s’engageaient mutuellement pour une durée de quinze jours jusqu’au samedi soir. L’ouvrier prévenait le samedi matin avant 8h mais l’heure variait suivant les usines.

Parfois L’engagement n’était que d’une semaine ou inégal.

b)      Les limites de l’engagement :

Une période d’essai dégagée de tout engagement est très rare.

Parfois, Il fallait payer pour partir avant.

Il y avait aussi un nombre limité d’ouvriers qui pouvaient partir en même temps.

c)      Le livret d’Ouvrier

Il était comme une menace.

Il fallait le déposer au bureau du maitre pour entrer dans l’usine.

Peu de règlement en parle.

d)     Les Horaires :

Les règlements étaient pointilleux sur les horaires :

Horaires sont souvent fixés par les usages de la ville où est installée l’atelier.

En général 14h repos et repas compris.

En Eté de 5 à 20h, en Hivers de 7 à 21h30

C’est la cloche qui annonce les poses, le repas, l’ouverture et la fermeture des portes (15mn après la cloche en général)

Les temps de repos sont très variables : longue pose à midi, plusieurs ¼ heure dans la journée,

La journée du lundi se terminait souvent à 17h.

e)      Retard et Absence

Le retard est souvent sanctionné : suivant la durée, cela pouvait être une amande, la remise du livret donc le renvoie, renvoi sans possibilité de réclamation

f)       Les sorties de l’atelier

Peu de personnes étrangères à l’entreprise entraient dans l’atelier.

La sortie était interdite sans autorisation et sous pêne d’amende ou de renvoi.

Se promener dans la cours de l’usine, en dehors des poses, était mal vu et pouvait engendrer une amende.

g)      La nuit

On ne travaillait pas la nuit en général.

h)      Discipline

Il a fallu de nombreuses années pour discipliner la main d’œuvre (à en juger par l’importance des articles dans les règlements).

i)        Les vols, l’alcool, les jeux

Un vol de quelque nature que se soit dans l’atelier engendrait au mieux une amende, au plus une plainte.

Se présenter en état d’ébriété, introduire des « liqueurs fortes » engendrait aussi une amende.

Les jeux de toutes espèces, gribouillages, descendre d’un étage pour discuter était également interdit.

j)        Insubordination

En cas d’insubordination, de complot, pour quelque motif que se soit, on risquait la prison (2 à 5 ans)

Hors de question de se disputer, de se quereller, de troubler l’ordre.

Toute coalition pour faire cesser en même temps le travail ou empêcher l’accès à l’atelier sera puni d’emprisonnement d’1  mois minimum, jusqu’à 2 à 5 ans pour les meneurs.

k)      L’atelier

On le balayait 2 fois par jour (à midi et au soir à la cloche). Certains fabriquants accordaient ¼ d’heure.

On balayait à sa place, sous et son métier, et chacun son tour (du premier métier au dernier). L’atelier devait être toujours dans un état de propreté impeccable.

Une fois par mois en général, un grand nettoyage était effectué (incluant les fenêtres et châssis).

l)        Le feu

Pour éviter les incendies fumer était interdit (y compris introduire une pipe allumée).

Les ouvriers ne pouvaient pas toucher aux poêles et aux quinquets (lampes à huile).

m)    Utilisation des amendes :

Les amendes que payaient les ouvriers étaient souvent mises dans une caisse que le patron répartissait aux ouvriers à la fête des tripiers, ou pour soutenir un ouvrier malade ou récompenser un bon élément.

Elles n’étaient imposées que pour maintenir l’ordre et maintenir la régularité du travail

n)      Le contremaître

Le contremaître était essentiellement responsable de l’ordre et l’application du règlement. Vraisemblablement il n’était qu’un ouvrier parmi les , désigné par le maître.

o)      Le règlement

Le règlement était toujours affiché de manière très visible

 

Pour conclure sur cette partie : lors d’une enquête effectuée en 1842 et 1843, 36 fabricants de Tourcoing sur 59 possédaient un règlement (alors qu’à Roubaix seulement 4 sur 42 en possédaient)

 

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VI les relations professionnelles

Dans les tissages ateliers : il y avait 1 période d’essais de 15 jours.

De même que chez les tisserands à domicile.

Il y avait parfois des intermédiaires chargés de recruter et gérer les ouvriers.

Un fileur avait besoin d’un rattacheur. Mais le fabricant embauchait le fileur. Charge à lui de gérer et de payer son rattacheur.

Il y a avait un grand nombre de conflit dû au prix de façon (jusqu’à 25% des affaires au Prud’homme)

 

VII le conseil Prud’hommal

Je n’ai pas  encore  étudié ce chapitre.

 

VIII L LIVRET DE L OUVRIER

Je n’ai pas  encore  étudié ce chapitre.

 

IX les conflits patrons / ouvriers :

Je n’ai pas  encore  étudié ce chapitre.

 

X l’habitat et le voisinage

a) La répartition des maisons dans le paysage

Tourcoing s’agrandissait sur la campagne (contrairement à une ville close). Les maisons se sont installées le long des chemins.

Jusqu’en 185o, Tourcoing restait une ville à la campagne.,

En 1827, on pouvait résumer Tourcoing de cette façon :

– Ville installée au centre du finage, bien agglomérée depuis 2 siècles,

– Au Nord, au-delà de St Christophe, vers la place et l’église St Jacques, le long de la rue de Lille

– Au Sud, à partie du château, vers l’hospice civil

– Au-delà s’ouvrai la campagne avec un habitat répartie des mi- hameaux, mi dispersé.

– Les hameaux (très nombreux) sont très petit : Pont des Piats, La Malcense, Chêne Houpline, La Potente, Le Clinquet.

– Quelques grosses censes étaient encore isolées (Les Orions, ferme Montagnes, ferme Dudus, ferme de la Vigne, La Bourgogne, le Fresnoy.

Des rangées de maisons identiques commencent à apparaitre (tel au Flocon, à la Petite Alouette (sur la route de Lille à Roubaix))

On construisait n’importe où suivant le bon vouloir du lotisseur souvent propriétaire du terrain.

Le cadastre de 1850 ne montre pas de gros changement dans la philosophie des implantations si ce n’est au Sud-est dans la zone de la gare.

On peut donc dire que l(habitat ouvrier est né à la campagne.

 

b) Les intérieurs des maisons

En règle générale, les maison du tisserand était modeste, mais loin d’être misérable .

Le mobilier (garde-robe,coffres,armoires, lits, tables et chaises, buffet..) se répartissait dans quelques pièces.

Outre l’ouvroir, Il y avait la cuisine :

– Cette pièce contenait un foyer « l’étuve »,

– La famille y partageait les repas autour de la table

– La batterie de cuisine comprenait :  des chaudrons et marmites, casseroles et écumeuses souvent en cuivre, de la vaisselle d’étain et de valence .

– Parfois la cuisine ne se distinguait pas de la place d’entrée.

On peut s’en rendre compte en découvrant l’inventaire de la « place d’entrée » de la maison de Jean-Baptiste Chombart, ouvrier de fabrique, au faubourg Salnt-Antoine à Roubaix :

– une crémaillère, un grildet une méquaine,

– un grand buffet vitré renfermant :

*12 assiettes de fayance,

* 17 d’étain compris

* 7 plats,

* 2 pots d’étain,

* une louche Idem,

* une cafetière en cuivre,

* une mauvaise en fer blanc,

* deux tasses et deux sous-tasses,

* 6 autres cuillères en étain,

* 6 fourchettes en fer,

*2 verres à bières, 2 bouteilles en verre,

* un plat de terre,

* une pendule avec sa botte,

* une petite crèche,

* deux autres plats de fayance,

* un tour de cheminées,

* une casserole,

*une bassinoire en cuivre et une paielle .

Rien de luxueux, mais ce n’était pas non plus la misère des taudis lillois contemporains

Ces intérieurs de maisons de tisserands, de fileurs,  d’ouvriers de fabrique étaient encore profondément campagnards.

On y rencontrait souvent le petit matériel nécessaire à la fabrication du beurre, comme dans la maison de Noël Spriet, tisserand à Wattrelos :

– un tonneau à battre le beurre, ou indispensable à la panification

– 3 sacs dont un contient un demi-hectolitre de farine,

– un autre même quantité

– un troisième avec un quart d’hectolitres de seigle .

 

Beaucoup de gens du textile avaient donc des modes de vie paysans.

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c) L’ouvroir :

Les tisserands à domicile dans une pièce spécifique de leur maison appelée Ouvroir

Souvent situé au rez-de-chaussée, il contenait ;

– Au moins 1 métier à tisser (souvent 2 ou3),

– des chariots à épeules et à doubler,

– rouet

– navette, vilebrequin,

– dévidoir, balance, biquet

– outils divers (hache, scie, marteau, fer mort, truelle, warlope, maillet.

Il était le lieu de rencontre professionnel du fabricant et du tisserand

 

d) La promiscuité

Du fait de la promiscuité des différentes catégories sociales dans une même rue , les relations sociales étaient parfois tendues pour des raisons professionnelles et ou de voisinage.

Analysons par exemple le rue du Tilleul à partir du recensement de 1846.

 

On constate qu’i n’y a aucune ségrégation, aucune séparation géographique des différentes professions.

Nous trouvons en effet :

– les fabricants, les filateurs et les rentiers domiciliés dans différents endroits de la rue . n° 33, 36, 43, 54, 57, 58, 63, 68, 71, 99 ou 115.

– Les Industriels étaient séparés les uns des autres par des commerçants (n° 38. 42, 45, 48, 55, 70, 97),

– Les commerçants auprès des artisans (n° 33, 37, 47, 52, 56, 58, 76, 85, 94, 119),

– des domestiques (n°: 34, 36, 42, 47, 54, 57, 64, 68, 75, 84, 91, 99, 106, 113, 120)

– Les apiculteurs complétaient cette promiscuité des différentes catégories socioprofessionnelles dans une même rue (n° 47, 59, 99, 106, 113, 118), sauf évidemment dans la parue la plus proche du centre de la ville.

Les ouvriers et les ouvrières du textile étalent très nombreux , on pouvait rencontrer :

– les détricheurs (n° 33, 58, 63),

– les rattacheurs (n° 61, 66. 77, 84, 103, 119),

– les tisserands (n°: 58, 85, 92, 112, 120)

– les couturières (nos 33, 47, 85, 109),

– les fileurs de laine ou de coton (nos 57, 61, 66, 75, 86, 103), et tant d’autres dispersés aussi (redoubleuses, peigneurs, botteleuses, etc.)

Enfin, d’un bout à l’autre de la rue; venaient s’intercaler différentes personnes aux professions diverses :

– institutrice(n° 53),

– cantonnier (n° 85),

– commissaire de police (n° 93),

– brigadier de douane (n° 94),

– employé au chemin de fer (n° 102),

– tireur de cordes (n° 104),

– paveur (n° 112),

– employé à la station (ancien nom désignant la gare)(n° 119)

En outre, sur une rue comportant 253 personnes de professions différentes, nous n’en rencontrons jamais plus de 15 successives appartenant à un même secteur professionnel.

Même à l’intérieur de ce groupe de 15 personnes (n° 76 à 84) la variété des professions textiles doit être notée :

– 1 couturière,

– 4 fileurs, 1 rattachasseuse,

– 1 dévideuse,

– 1 ouvrière,

 

brouette et navette 27

 

Un tisserand habitait le même type de maison que la paysan et l’artisan. Ses voisins étaient du métier, commerçants, …. Tout le monde, même les employeurs se retrouvaient aux cabarets.

Cette mixité, amplifiée par les changements de métier fréquent, provoqua des réseaux de « sentiments indépendants du métier » qui renforçaient les rapports sociaux : quasiment tous les habitants avaient des origines es paysannes ou artisanales

 

XI les fabricants

Cela n’est pas étudié ici. Un jour certainement

 

XII le salaire des Tisserands et autres métiers du textile

 

XII Esquisse d’un portrait des gens du textile

L’auteur de ce livre a étudié beaucoup d’archives et a obtenu les résultats suivant :

Taille moyenne des hommes 1,66 m

Taille moyenne des femmes : 1,55 m

Couleurs des yeux des hommes Gris, bleu, brun

Couleurs des yeux des femmes :Gris, bleu, roux

Age moyen des ouvriers :

Vêtements : les ouvriers aimaient à être bien vêtus, quand ils gagnaient un peu d’argent, « ils l’employaient en bonne partie à leur toilette » . On voyait le dimanche des ouvriers en habit noir et chapeau fin se promener.

La nourriture : la nourriture de l’artisan est la viande 1 à 2 fois par décade, puis du lait battu, des fruits, des pommes de terres. A la campagne, il ya de la viandes salée et les ressources du jardin dessus. Café, Thé, genièvre ne sont que trop commun.

Le pain est l’aliment de base . A Roubaix on fabriquait 3 sortes: 1 à base de fleur de froment, 2 2/3 froment net 1/3 farine brute, 3 avec farine  de blé.

Instruction : sur 44 enfants sur 412 ont reçu une instruction minimum en 1843

 

XIII Emploi du temps

Plus de 15 h de travail quotidien, moins en hivers plus en été.

brouette et navette 8

 

Voici une étude des horaires des usine à Tourcoing en  1843 :

On peut dire apparemment solidaire, les ouvriers, les paysans, les patrons, propriétaires, ., ne l’étaient pas.

« le chacun pour soit » était la règle.

 

Des sociétés mutuelles d’entre-aide apparaisse à cette époque, les sièges sont souvent des cabarets.

Leur but est philanthropique, l’entre aide, les loisirs, la détente, la distraction….

La genèse du monde ouvrier est en route, d’autan plus que l’industrialisation s’accélère à partir de 1848,

 

Voilà ce que je retiens de ce livre.

Hervé

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