Histoire du Virolois : Tourcoing (des romains à Aujourd’hui), partie 5 : le XVIIIe siécle

Bonjour,

Voici ce que je vais ajouter dans la page “Tourcoing (des romains à Aujourd’hui)”

(Pour info, J’ai réduit  le rythme de la parution de mes articles car je travaille à la finalisation du nouveau site histoire-du-quartier-du-virolois-.fr )

 

Nous continuons donc avec le XVIII e siècle, jusqu’à la révolution.

Pouvoir souverain : aucun changement notable, si ce n’est un mécontentement général vers 1787.

Guerre :

A partir de 1708 : Occupation par un régiment hollandais pendant plusieurs mois,

1708 à 1713 : domination hollandaise,

1709 : Un hivers désastreux et ravage de Tourcoing par les troupes françaises le 13 mai 1709

21 Juillet 1713 : retour d’une paix (qui dura 30 ans). Cela permis à Tourcoing de se relever.

La succession d’Autriche ramena la guerre à Tourcoing ente 1744 et 1748.

Seigneurs :

1694 – 1700 : Charles Antoine Joseph duc d’Havré et de Croy

1700 – 1727 : Jean-Baptiste François Joseph de Croy

1727 –  1761 : Luis Ferdinand Joseph

1761 – 1789 : Joseph Anne Auguste Maximilien de Croy (dernier seigneur de Tourcoing)

Administration échevinale : pas de changement

Impôts :

Malgré les différents impôts la situation de la ville n’était pas des plus glorieuse : la masse des pauvres avait besoin de subsides, les indigents étaient nombreux.

Culte :

L’église paroissiale fut agrandie.

Les confrérie du XVII e siècle existait toujours, celle « du Saint Sacrement » se créa en 1772,

Notre dame de la Marliére acquit une importance considérable

L’hérésie « janséniste » apparue au XVIII e siècle. Il y eu des troubles et des dévastations important.

Industrie

La rivalité Tourcoing – Lille représente ce siècle : Lille voulait maintenir ses privilèges, Tourcoing sa liberté (d’autant que sa population augmentant, il faillait de tourner vers l’industrie)

D’autre villes alentours dure lutter contre Lille (Armentières, Menin, Merville, Orchies) Ils formèrent une coalition

Il finit par y avoir une réglementation commune au prix de moult jugements$, appels, …

Tourcoing finit tant bien quel mal à résister à Lille malgré les nombreuses faillites et problèmes divers.

A la veille de la révolution, il y avait aussi 1 saline, 1 sucrerie et quelques tanneries.

Physionomie de la ville

C’est un bourg de Flandre Wallonne, dépendant de la gouvernance de Lille et du diocèse de Tourcoing, ayant un échevinage, une paroisse, 3 couvents (les Récollets, les Ursulines, les Religieuses hospitalières de l’Ordre de  St François), un hôpital pour les pauvres vieilles femmes, une pédagogie dirigés par les Révérends Père Récollets.

Selon certains, on travaille beaucoup, on y fait un commerce considérables mais rien n’y est fait pour gagner de L’argent.

Le nouvel Hôtel de ville arrive en 1718.

Le cimetière était derrière St Christophe. prés de l’hôtel de ville.

Face au portail de St Christophe, la pâture face au porche fut acheté au sieur Roussel par les échevins et pavée en 1780. Elle  devint la petite place.

Au bout de la rue des Récollets, (aujourd’hui rue St Jacques) était la place St Jacques d’où partait une allée d’arbre qui menait au couvent des Récollets.

Devant le château se trouvait « la place à la paille »

Des moulins se dressaient tout autour de la ville : moulin Tonton, grands et petits moulins des Poutrains, moulin Fagot, moulin à Bruneaux, moulin Lézy, …

Il y a différentes chapelles (Marie à bottes, Gilles Mouton, …

Il y aussi des cabarets (le Blanc Four, la Croix-Blanche, la Croix-Rouge, le Brun Pain, le Blanc Sceau.

Mais aussi des auberges (le Cygne, St Blaise, l’Ecu de France,

Les rues sont éclairées à partir en 1733, rare pour l’époque.

En 1711, les habitants ont obligation de construire en briques avec des pignons et des couvertures de pannes, de tuiles ou d’écailles (ardoises). Ceux qui ont des toits de paille dans des endroits exposés devront les remplacer sous 1 an par tuiles, …

De 1764 à 1824, il est imposé aux nouvelles maisons dans les rues principales « d’avoir 2 étages pour avoir un aspect de régularité ».

Les vieux hameaux étaient : Bourgogne, Bus, Toucquet, Phalempin, Le Cimbale, La Marliére, Le,ferret, Le Quesnes, Houpline, Le Pont des Piats, Le Haut Carlier, Le bas Carlier, Le Hallost.

Les Ursulines

Le couvent des Ursulines fut construit en 1755-1757

Archers, Arbalétriers, Canonniers,

Les confréries furent dissoutes mais ne tardèrent pas à revivre pour que perdurent les traditions.

Incendie

Suite à de la bourre enflammé tombée le 17 juin 1711 jour de l’Octave de la Fête Dieu suite à un tir de joie, presque toutes les maisons au toit de chaume furent détruites (262 au total).

De nouvelles règles de construction pour se protéger du feu furent établies

Temps, Epidémie, Misère,

Disette en 1709 suite à un hiver très long et rigoureux

En 1716, grand épidémie,

En 1725 / 1726, presque 1 an de pluie plus ou moins forte

Quelques années avant la révolution, la misère était grande à Tourcoing

Hiver 1788-1789 très rigoureux, très précoce d’où grande misère

17 juillet 1788 : la grêle détruit la moisson

Poids, Mesure et monnaie

Pour la surface : 1 Bonnier = 1hectare, 41 are et 71 centiaires.*

La mesure linéaire était l’aune = 0.698m

Volume : 1 pot = 2.120 l ; 1 canette = 1.06 l ;  1 peinte = 0.530

La monnaie était le florin de Lille soit 1.25 francs or

Brule-Maison (François de Cottigny de son vrai nom): chansonnier à ses heures sur les marchés de la région, chantait toujours des chansons contre les tourquennois

 

Dans les prochains épisodes, je ne vous parlerai pas tout de suite de la Révolution et après,

Je vous raconterai comment les gens vivaient entre le XVI et le XVIII.

Bonne  Soirée

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