Tourcoing (des Romains à Aujourd’hui)

 Tourcoing (des romains à Aujourd’hui), partie 5 : le XVIIe siécle

le XVII é siècle

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Au cours de ce siècle, Tourcoing et la Flandre passe dans les mains du roi de France.

En 1660 Louis XIV épouse Marie-Thérèse fille du roi d’Espagne Philippe IV, qui meurt en 1665. Pour recouvrer sa dot non payée, il envahit en 1667 la Flandre wallonne dont faisait partis Tourcoing. Mais nous devinrent français réellement qu’en 1790. D’ici là nous fîmes partis des « pays d’Etats » ou « Pays conquis » ou « Conquestes du roi ». Cette transition se fit progressivement

Seigneurs :

Francis de Lannoy (jusqu’en 1603). Sa tante hérita Yolande de Lannoy et Tourcoing passa au main de la famille Croy-Solre

A la mort de sa mère en 1610 son fils Philippe fut seigneur jusqu’à sa mort en 1612.

De 1612 à 1626, Charles Claude Croy (Fils du 3ieme lit de Philippe)

1626 à 1650 : Philippe –François de Croy-Havré. Epousa Marie-Claire de Croy, fille de Charles-Alexandre duc de Croy, marquis d’Havré.(Havré est une petite ville voisine de Mons en Belgique où ces seigneurs avaient un magnifique château)

1650 à 1664 : Marie-Claire épouse de Philippe François

1664  1694 : Ferdinand François Joseph fils de Marie-Claire, homme de guerre se distingua à la tête des armées du roi d’Espagne

1694 à 1700 : Charles Antoine Joseph

(Colonel des gardes wallonnes aux service de PHILIPPE V).

Guerre :

Tourcoing fut souvent occupée par les différents armées (du duc de lorraine, armée française, )

Impôts :

Ostroy sur la bière,
Contributions pour réparer l’Eglise endommagée par les guerres,

Impôts divers et varié sur après tout (y compris les maisons, …)

Il fallait payer de lourdes contributions à l’ennemi Philippe IV, restaurer les routes, …

Cultes :

A la fin du XVIIe siècle, la doyenné de Tourcoing fut réuni avec celle d’Helchin6wallon.
La paroisse devint ainsi indépendante d’Helchin (en Belgique), son patron était Mgr l’évêque de Tournay. Au cour du XVII e siècle l’église sera rénovée et agrandie (5 autels). En 1619 , elle changera de nom : de St Vaast – St Christophe ;

En 1676, il y avait des grandes chapelles (la chapelle Notre Dame des Anges, Notre Dames du Rosaire) et des plus petites (Chapelle des Mottes, Lambert et Gilles Mouton).

Notre Dames du Rosaire (achevée en 1668) deviendra Notre dame de la Marliére.

En 1627, Guillemette de Couci fut autorisé à ériger son château.

Sœurs Notre dames des Anges :

L’administration de l’hospice fondé en 1260 était aux mains de curé de la paroisse et de ses échevins, éprouve des difficultés en 1628.

En 1629, l’hospice et confié à sœur Isabeau du Bosquiel et ses compagnes pour le gérer  sous couvert de la juridiction de Tournai. L’intégration ne fût de plus facile (oubli d’avoir l’autorisation des Pères cordeliers sous la dépendance desquels elles étaient, ni du seigneur de Tourcoing et de sa tutrice.

Le 16  décembre 1630, tout était rentré dans l’ordre, le 25 décembre le réfectoire est terminé, le 2 février 1632 le cloîtré et le dortoir sont achevés, la chapelle l’est en 1656.

Le couvent prospéra, en 1689 quelques sœurs partirent fonder une maison d’éducation à Lille.

Mais il n’y avait pas encore de communauté d’hommes donc on faisait appel au  Récollets ou aux Dominicains de Lille

Ermite :  Il en existait quelques uns.

Les « Récollets » :

Religieux, disciples de St François, issus des ordres crées ente le XII et le XIXe siècle. Ils se seraient installés en France à la fin du XIV es siècle, très populaires.

Ils voulaient s’implanter à Tourcoing mais face à eux ils trouvèrent « les Carmes » qui apportaient à la Flandre leurs bienfaits de leur ministère .

Tous 2 essayaient de construire de nouvelles maisons dans la Flandres. Tourcoing se divisa en 2 camps, les tourquennois préférant que le nouveau couvent n’occasionna pas de dépenses publiques supplémentaire discutaient.

Pendant ce temps les Carmes essayèrent en 1663 d’acheter acheter un terrain à la Duchesse d’Havré avec cense et édifice sur la seigneurie des Poutrains.

Le 3 décembre 1664 le révérant Père provincial eu l’autorisation du roi d’établir un couvent à Tourcoing

Le 16 décembre 1664, le greffier du seigneur de Tourcoing  reçu l’acte de fondation de Collège de Tourcoing.

Cela créa beaucoup de remous, de procès divers. Tant et si bien que l’accord entre « les Pères Récollets » et les échevins ne fut signé que le 8 avril 1866.

Ils s’installèrent en 1669, construisirent un couvent et un collège, sous le patronage de Saint-Bonaventure.

L’église des Récollets fut construite en 1672 / 1674. (au début de la rue de Gand actuelle il me semble)

Industrie :

Lille continue d’essayer d’empêcher les gens des bourgs et de la campagne de faire autre chose que l’agriculture ;

Le 13 mars 1609, une ordonnance autorise Tourcoing à produire des « ouvraiges de trippes étaffos, bourratz et futennes et non aultres » . Mais Tourcoing continuait à fabriquer ‘autres tissus.

Suite à cessation de la domination de l’Espagne, Tourcoing perdit beaucopup des ses clients.(le tissus français était prohibé suite à la guerre entre la France, la Hollande, L’Espagne).

Les habitants de Tourcoing émigrèrent en Hollande, en Allemagne, en Afrique, au Transvaal (10000 personnes).

Au même moment les magistrats de Lille interdisent les gens de Tourcoing de vendre sur les marché de Lille ou d’apporter des tissus à teindre, à calender à Lille ;

Après moult bataille, il fut admis que Tourcoing ne devenait de plus en plus en plus industrielle tout en étant un centre agricole

Archers, canonniers, Arbalétriers, :

Les lettres de patentes des 2 confréries de 1576 furent renouvelées et une confrérie (St André) vint s’ajouter.

Incendies :

2 gros incendies sont à noter :

– 16 avril 1607 : 80 à 90 maisons suite à une chandelle mal gardé,

– 17 Aout 1613 : une grande partie de la place est détruite ainsi que le moulin tan utile aux tanneries (il fut reconstruit en 1620)

Peste : ( en 1646)

Famine  : (1650 et 1693

Tremblement de terre :  en 1692,

Physionomie de Tourcoing :

Il y avait 12000 habitants le 01 janvier 1676.

« 1 gros bourg d’une centaine de maison couvertes de chaumes autour de la place du marché avec au milieu de celle-ci un puit monumental. »

Une église assez vaste entourait le cimetière, face à elle une chapelle.

L’actuelle place de la République était un pré entouré d’arbres, utilisé comme place publique par les échevins.

Vers La CROIX (intersection de la rue du Château et de la rue de Tournai) se trouvait le manoir seigneurial entouré d’un large fossé approvisionnant en eau le bourg ,et à coté le modeste bâtiment de l’hospice. Entre la place et le cimetière, se trouvait de vastes constructions il y avait la Halle, la boucherie, l’école, la maison des égards.

Les rues (début du pavage à cette époque) menaient au quartier agricole dominé par les nombreux moulins installés sur les hauteurs.

Pierre de GUETHEM :

Né en 1659, mort en 1709. Héros d’aventures singulières, nous pourrions en parler longuement.

Ainsi ce termine mon résumé du XVII e siècle.

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