Histoire du Virolois : la Révolution (suite)

Bonsoir,

la Révolution  (suite)

Restauration

– Beaucoup de tourquennois adhérent au gouvernement provisoire de Louis XVIII,

– Le 24 avril 1814 Louis XVIII est fêté, les 3 fleurs de Lys remplace l’aigle de l’aigle de Bonaparte,

– Assez vite Louis XVIII prend des mesures anti bonapartistes,

–  De 1815 à 1817, 700 saxons sont hébergés chez l’habitant, c’était suite au 2nd traité de Paris du 20 novembre 1815 et au paiement d’une contribution de guerre,

–  La ville ne touche que 20 % des frais engagés en 1815 (la somme totale représentait 23 vaches),

– En 1815, André Delehaye est nommé maire, la municipalité est  évidemment loyaliste,

– En 1824, Louis XVIII meurt est remplacé par Charles X jusqu’à la révolution de Juillet 1830,

– Les différentes municipalités gérèrent la ville avec économie et une vision du futur. En 1824, l’Administration réalisa un plan d’alignement, la numérotation des maisons, l’indication des rues, le pavage de certains chemin, le cimetière au Blanc Sceau,

– le tarissement des puits inquiéte aussi, (donc on puisait dans les fosses du château),

– Les rues sont  éclairées au gaz en 1846 (à l’huile avant),

– L’hôpital est construit en 1846,

–  En 1833, « l’Hospice » rue de Gand est construit,

– Les institutions sociales se développent, en 1843 une « Caisse d’Epargne et de Prévoyance » voit le jour sous l’impulsion de Auguste Cordonnier (maire en 1834),

– Entre 1835 et 1849, plusieurs de société de secours mutuels dites « sociétés de malades » voient le jour,

– Le souci des municipalités était de donner à la jeunesse l’instruction et l’éducation,

– L’enseignement primaire commença à être donné gratuitement en 1826, les garçons par les Frères de la Doctrine Chrétienne, les filles par les Filles de l’Enfant Jésus et les Filles de la Providence,

– L’Académie de Musique ouvre le 14 Novembre 1842,

– Le développement du Culte Catholique fut  favorisé entre 1815 et 1848 par les municipalités, la chapelle de la Croix-Rouge (St Joseph) fut construite entre 1839 et 1842, St Jacques fut agrandi, St Eloi au Blanc Seau fut livré au culte en 1847,

– L’industrie se transforme entre 1815 et 1848, les machines vapeur et la grande industrie apparaissent, les ouvriers des campagnes environnantes et Flandre Belge affluent,

–  Vu les bas salaires, la crise commerciale éclate., la famine en 1817,

– La 1er machine à vapeur (remplaçant les chevaux circulant dans les manèges) est installée en 1821 au 9 rue des Anges chez DELANNOY Frères,

– Tourcoing était la seule ville de France à faire peigner des laines en Hollande,

– Nous étions en pleine période de prospérité,

–  Le 1er fabrique de tapis moquettes fut celle de M. DUQUENOY-DELEPOUILLE, pour les pantalons J-B DEBUCHY, pour circassiennes et autres étoffes de cotons DELEBOLLE-DESURMONT,

– En 1828 le 1er métier Jacquard est installé à Tourcoing,

– Une nouvelle crise accompagne la Révolution de 1830, c’est la réorganisation de la la Garde Nationale qui évite les débordements,

–  En 1847, les 1ieres machine à peigner la laine sont installés, très mal accueillie par la population car ce travail était du ressort des femmes et enfants, d’où nouvelles crises , de nombreux chômeurs, …

– Les « égards » ayant disparus, pour maintenir une certaine qualité, un « contrat d’Union » entre Roubaix et Tourcoing est établi … pour peu de temps,

– Le conseil des Prud’hommes est crée le 4 juillet 1821,

– Il fut un temps envisagé 1 seule gare pour Roubaix-Tourcoing (qui aurai pu se situer vers la zone l’Union, ou vers Mouvaux à l’Alouette,

– En 1840 M. Jules leurent décida de construire une « Station » à Tourcoing, c’est  fait en 1842 (au front actuel de la rue Louis Leloir),

– Le chemin de fer Mouscron Tourcoing est inauguré le 14 novembre 1842,

– En 1843, elle est relié à Roubaix et Lille Five, le 15 juillet 1845 la Cie du Nord eu la concession Paris-frontière belge.

– Cela ne supprimait pas les diligences qui relaient Lille à l’estaminet La chasse,

– Le choléra ravageTourcoing en 1832,

– Agrandissement de l’Hôtel de Ville en 1823,

– Le Château fut vendu le 21 décembre 1840 MM. LECONTE et WALLAERT,

– La ville est autorisée à porter les armoiries dont il faut chercher l’origine dans les armes de Guillaume de Mortagne de la famille duquel la croix était l’insigne héréditaire, ces armes avaient été données à Gossuin de Quesnoy le 18 juin 1372 pour marquer les draps fabriqués à Tourcoing ;

–  A la mort du dernier seigneur de Tourcoing le 9 novembre 1839, son château était vieux et délabré orné d’un écusson de chêne polychromé.

 

La Deuxième République

–  Elle devait durer jusqu’à 1852,

–  La promulgation de cette 2iémé République généra de nombreuses émeutes,

–  En 1848, fin mars eu lieu « la bataille de Risque – Tout » ou la tentative d’instauration de la République en Belgique,

–  En 1848 des volontaires sont envoyés à Paris aider à ramener le calme,

–  Le 25 juillet 1848 : 1er élection du conseil municipal au suffrage universel, le maire élu est Carlos Masurel pour peu de mois (malade) remplacé par Lois WATTINNE,

– Le 2 décembre 1851, les tourquennois plébiscitent Napoléon pour 10 ans à la présidence dans un référendum,

–  Nouvelle période de prospérité, on construit 1 gendarmerie, un entrepôt (1850), un abattoir (1852)

– Il y 28126 habitants en 1852,

– De nombreux établissement textiles se développent t : la maison Réquillard, Roussel, et Chocqueel fit des tapisseries façon Aubusson, Beauvais et Gobelin., elle avait 200 métiers et employait 800 ouvriers, création du 1er usine de tapis-moquette de P. DEWITTE (51 métiers milieu XIXe siècle,

–  Juin Juillet 1849 : épidémie de choléra,

–  En 1852, épidémie de fièvre Typhoïde,

–  Nouvelle église Notre-Dame consacrée en 1849,

– Le taux de chômage oscille vers 35 % en 1848,

– Tourcoing traite 6000 tonnes de laine brutes (d’une valeur de 20 millions de francs, la valeur ajouté 30 à 40 millions puis transformé 50 millions), 4 000 tonnes de coton, 500 tonne de lin, Tourcoing 150000 broches,

–  Il y avait environ 60 filatures, 2 fabriques de tapis, 20 ateliers de retordage, 12 teinturerie, 2 savonneries, 1 tannerie, 1 imprimerie, 1 fabrique de sucre, 1 raffinerie de sucre, 2 fabriques de produits chimiques, 4 brasseries, 1 fabrique d’épuration d’huile,

–  Le salaire des peigneurs était de 1,5 à 3 frs / 12 à 16 h de travail, des laveurs était de 2 à 6 frs / 12 à 16 h de travail, des trieurs était de 1 à 2 frs / 12 à 16 h de travail, des fileurs était de 2,5 à 4 frs / 12 à 16 h de travail, des soigneuses était de 0.9 à 1.25 frs / 12 à 16 h de travail,

–  Le budget pour une famille de 6 personnes pour 1 semaine était : Pain = 7 frs, Viande = 3 frs, Beurre et légumes = 4 frs, feu et lumière = 1.5 frs, entretien et blanchissage = 2 frs, loyer = 2.5, vêtements = 5 frs, frais imprévus et maladies = 2 frs soit 27 frs / semaines ou 108 frs par mois.

 

Le Second Empire

–  En 1852, La majorité des tourquennois se prononce en faveur de l’empire,

–  Le 5 décembre l’Empire est proclamé, il y a quelques opposants,

–  Napoléon III et l’impératrice Eugénie vinrent à Tourcoing le 24 septembre 1852 et visitèrent entre autre l’exposition de l’industrie, à l’Hospice général.

–  Ils revinrent le 29 aout 1867,

– Les 4 conseils municipaux sous l’empire gérèrent la ville en alliant économie et vue du futur : agrandissement de St Christophe (1862 et 1866), le Château de Bailly étant à l’abandon, ses fossés furent comblés, il fut proposé de construire un halle centrale de 3800 m²,

–  La nouvelle mairie fut construite à l’emplacement actuel en 1866,

– Un abattoir est construit en 1860, la gare est déplacée en 1860, les pompiers sont réorganisés en 1869, une antenne de la Banque de France arrive en 1866, le chemin de fer est prolongé vers Halluin et Menin en 1868-1870, un nouveau cimetière rue de la Latte en 1858, un service omnibus en Tourcoing et Roubaix en 1857, une théâtre en 1863,

– St Joseph est construit à la Croix-Rouge en 1869, les Petites Sœurs des Pauvres s’installent en 1867 rue de Lille,

– Suite à l’idée d’un certain Sagey ingénieur avait proposé de puiser l’eau de la Lys à Bousbecque en 1856, le 23 mai 1860 les municipalités de Tourcoing et Roubaix déclare d’utilité publique les travaux pour l’établissement  d’une distribution des eaux de la rivière de la Lys.

– En 1863 le réseau fut installé, cette eau n’est pas forcement potable.

– De 1846 à 1869, il y eu beaucoup de tension suite aux tentatives de libre échanges avec l’Angleterre par le gouvernement, grosse crise , beaucoup de chômeurs, …

– Il fallu installer un bureau de conditionnement des laines pour déterminer le poids loyal du être installé le 5 novembre 1863 (actuel conservatoire)

– Une branche du canal reliant Roubaix fut creusé entre 1862 et 1866 (Roubaix était déjà relié à la Deûle)

– Les tourquennois plébiscitent les réformes libérales opérés par la constitutions depuis 1860,

– 16 juillet 1870 : la France entre en guerre contre l’Allemagne. Il y eu de nombreux blessés de soignés à Tourcoing,  il y eu 57 morts parmi le bataillon de gardes mobiles envoyés au front.

–  Cette période du Second Empire fut calme et prospère. Tourcoing ne cessa de s’agrandir et de se muer en grande ville industrielle.

 

Voilà pour ce soir

A bientôt

Hervé

Histoire du Virolois : La vie des habitants au XVIe / XVIIIe à Tourcoing (épisode 3 et fin)

Bonjour,

Voiici le dernier épisode de La vie des habitants au XVIe / XVIIIe à Tourcoing.

“la vie quotidienne à Tourcoing, les gens du Textile au XVI e – XVIII e siècle ”

Source”  La vie quotidienne à Tourcoing autrefois Tome 2 Paysage et Société 16e – 18e siècles” Paul DELSALLE 1989

 

Voici les éléments intéressants à retenir :

Aspect du Paysage au XVII e siècle

– Il semble que la ville en  1680, ai une surface de 1500 hectares composée de 976 hectares de labours seuls et 516 hectares de prés, bois, jardins et manoirs.

–  Outre les arbres fruitiers, il y avait comme essence le frêne, le chêne, le saules, le bouleau dans la campagne de Tourcoing,

Des Labours aux Vergers

Au fils des années, en fonction des besoins il semble que la surface des prés, bois, jardins et manoirs ai augmentée. Et celle des labours diminuée.

Les arbres, ormeaux et Obeaux au XVII e siècle

– Il y avait jusqu’à 40 % de verger,

Le paysage vu à travers la Dime

–  La dime était un impôt injuste car il ne concernait pas tout le monde. En fait il était payé par les occupants fonciers, les paysans (1,7 %), les bourgeois propriétaires (5.8 %)  c’est-à-dire très peut de tourquennois,

– La Dime vient du taux 10 %,

– Elle était prélevée début juillet dés que l’on pouvait appréhender la qualité de la future récolte,

– La pomme de terre, le sarrasin arrive au début de XVIII e siècle,

– On sait que le territoire était divisé en plusieurs zones,

– Seuls les labours étaient dimés et cela n’excédait pas 600/650 hectares.

Les fossés : espaces de la mort

–  Beaucoup de maisons bénéficiaient d’un puits particulier ou mitoyen. il y avait aussi des puits commun,

– Il y avait beaucoup de fossé, de mare, de fosse,

– Il y avait donc un certain nombre d’accidents, de suicides.

Les fortifications éphémères

– Une ancienne carte pour la négociation du traité des limites de 1769 montre Tourcoing avec des fortifications,

– En 1755, un marchand demande l’autorisation de démolir « l’aile en briques à côté de sa maison et tenant, ayant servi avec celle de l’autre côté pour barrière et garantie du bourg du dit Tourcoing pendant les guerres dernières et construite par les devanciers (prédécesseurs des échevins) », certainement construite vers 1744/1745 au moment de la guerre de succession d’Autriche.

– Au XVIII e siècle, il y aurai eu « une enceinte » ou barrière,

– 13 barrières en « charpente et maçonnerie » furent édifiés en 1792,  elles servaient à contrôler l’accès à la ville, on connait le nom de 3 : Porte de Lille, Porte de Courtrai, Porte de Wattrelos.

Le Paysage Souterrain : d’une cave à l’autre

–  Au début du XIX e siècle, les caves n’étaient pas une partie essentielle de la demeure,elles n’étaient  pas un espace de travail pour le tourquennois (contrairement à ceux de Lille, Cambrai), elles étaient nombreuses.

–  Il y avait des caves communicantes d’une à l’autre, un ruisseau y passait parfois.

Origine de la place Roussel : commerce et urbanisme

–  Autre fois appelée « nouvelle » « petite » afin de la distingue de la « grand’ place »

–  Crée vers 1758 / 1759,

– Créée pour « établir un marché aux bêtes et au charbon pour ne pas embarrasser la Grand’ place »

–  Origine de propriété : Joseph Roussel, il l’a vendu 8 fois plus chers que le prix normal,

–  A l’origine, elle avait une surface de 2895 m², verger sans édifices, avec une grange des pauvres le long.

– Les travaux furent nécessaire pour améliorer les infrastructure du quartier (création d’un égout, de ruelle pavée, ;…..,

– G Dron supprimera l’îlot entre les rue Martine, Saint-Ursule et Ursuline, ce qui  contribuera à agrandir la place,

–  « Charles et Albert Roussel » vient de l’ancien maire (Charles) et du musicien (Albert).

Vers un nouveau paysage urbain : les peigneuses chassent les vergers

–  Le paysage évolue, Tourcoing connaît, au milieu de XIX e siècle, une révolution industrielle (entre autre sous le règne de Napoléon III  (1852-1870)),

– Création des premiers ateliers de filatures pendant la Révolution, puis les machines à vapeur  (1800/1840),

–  Coté peignage, rien ne change avant 1852,

–  La 1er peigneuse mécanique arrive en 1792 (CARTWRIGHT); en 1850, l’HOLDEN mais elles ne seront réellement installées à Tourcoing qu’en 1850/1853. (le peignage manuel restait de meilleure qualité)

–  Le remplacement a du se faire lentement entre 1852 et 1870,

– Les fossés, les vergers devinrent inutiles,

– Les ateliers, puis les usines remplacent les vergers,

– Le travail à domicile est progressivement réduit, les conditions de vie à domicile se dégradent : il y avait un jardin séchoir dans chaque maison qui devient inutile.

Les établissement industriels Non Textiles

– Il ne faut pas oublier qu’il y avait aussi des brasseries, des briqueteries, des tonnelleries,

– Tourcoing, contrairement à Roubaix, est une des plus anciennes cités industrielles d’Europe,

– Tourcoing fût, sous l’Ancien Régime, une des rares villes purement industrielle,

–  Suite au grand incendie de 1711, de nombreuses briqueteries virent le jour : se sont des espaces où l’on prélève l’argile, on le cuit, on le vend. Dés que l’exploitation superficielle est terminée, la concession s’achève et l’on construit dessus.

–  Les opérations de teinture s’effectuaient aussi à Tourcoing et nécessitait beaucoup d’eau, apparemment il y en avait dans tous les quartiers,

–  La première tannerie de Tourcoing apparaît réellement en 1675, rue des Poutrains (… une belle maison manable …comportant un bâtiment de 10 sur 5 m abritant les cuves…),

–  Auparavant «  les tanneurs traitaient les peaux en bordure de l’Espiérre »

–  Au XVIII e siècle, encore au XIX e siècle, il y avait un moulin à tan ou « moulin à écorce » ,

–  Selon certains documents, les bouchers fournissaient aux tanneurs les cuirs à tanner,

–  Il y avait beaucoup de brasseries, les liens entre brasseurs et cabaretiers étaient étroit.

–  On ne connait qu’une seule savonnerie à Tourcoing (malgré l’importance du savon dans le dégraissage de la laine).

Les artisans aux XVIII e siècle

–  Il n’y aurai à cette époque que 2,6 % d’artisans  (parmi eux, 25 % des bâtiments, 9% fer et métaux, 7 % bois, 30 % objets/ cuir, 28 % confection),

–  Il y avait énormément de cordonniers à Tourcoing ( 1 pour 90 personnes) contrairement à certaines villes où il y avait 1 pour 250 environs

– On sent une évolution : certaines taches qui étaient accessoires (par exemple pour le menuisiern : la pose des vitres) deviennent un travail à temps plein pour le vitrier.

Le négoce du vin au XVIII e siècle

– Joseph Roussel fût un des grands négociants en savon et vin de Tourcoing,

–  Parmi ses clients il y avait les cabarets A la demie lune, A Saint Blaise, à l’Hôtel de Ville, au Cygne, à la Tossée, aux Canonniers, au Duc d’Havré,

–  Il y avait aussi les curés alentours,

– Il devait y avoir 5 ou 6 négociants dont le principal J. Roussel.

Le cout le vie, le prix des choses au XVII / XVIII e siècle

–   A l’époque, les loyers des maisons, les biens fonciers coutaient moins chers,

–  Le pain, le beurre coûtaient plus chers,

(un développement approfondi sera certainement rélalisé dans quelque temps) 

Riches et Pauvres : les domiciles

–  En fonction de l’impôt indirect, la taille (en fonction des revenu présumé des contribuables) il est possible de savoir où habitaient les gens : la Marliére, la Croix rouge, des Poutrains, … étaient plus pauvre, Tilleul/Croix ,… étaient plus tôt riche,

– Au vu des recensement au XVIII e siècle, on sait que 75 % des habitants habitaient le bourg ;

–  A partir du recensement de 1790, on remarque qu’il y avait 172 personnes au Piats (36 familles), au Tilleuls 115 personnes  pour 24 famille,

Les relations entre Leyde et Tourcoing

–   Leyde (située à 15 km de La Haye et de 40 km d’Amsterdam aux Pays-Bas) a semble – t -il entretenu beaucoup de relation avec Tourcoing durant les XVI, XVII et XVIII e siècles,

–  Ce fût une ville industrielle, beaucoup de Tourquennois y aurai émigrés, les archives historiques lointaines ont été apparemment préservées et permettent de comprendre l’organisation de ce type de ville (contrairement à Tourcoing où beaucoup d’archives aurai disparu à la Révolution),

–  Beaucoup de familles actuelles aurait des descendants dans cette région des Pays-Bas,

–   Cela peut être une idée d’article dans les semaines à venir.

 

Je vais vous parler maintenant de “Tourcoing en général sous l’Ancien régime (16 au 18 e siècle)”

Livre de Paul DELSALLE , 1987

 

En complément des articles précédentes sur l’histoire de Tourcoing :

– Il y avait des pompiers à Tourcoing avant le grand incendie de 1711

– Un des gros problèmes dans les maisons en 1711 était qu’il n’y avait pas de mur entre les maisons mitoyennes mais des cloisons plus facilement inflammable que les briques. Donc le feu se transmettait trés facilement de l’un à l’autre. Ceci explique quelques gros incendies de Tourcoing.

Tourcoing  utilisait  ses handicaps comme force de développement :

– 1er : trop proche de Lille, malgré l’importance de sa population, elle n’a jamais reçu les sièges de pouvoir qu’elle était en droit d’attendre,

–  2nd : les voies de communications passaient par les grandes villes proches Lille et Tournai,

–  3iéme : il fallait de l’eau et Tourcoing n’avait pas de rivière, de canaux comme Lille et tournai, le creusement de puits semble avoir été un passe temps chronique

Malgré tout la croissance de Tourcoing fut plus rapide que Roubaix.

Tourcoing c’est étendu en creusant des puits autant que besoin, alors que Roubaix, son Magistrat avait délimité la zone de production au Bourg jusqu’à la fin du XVIII e siècle.

Il y eu vers 1650 un début de culture de tabac.

 

Voilà pour aujourd’hui.

La semaine prochaine, nous reprendrons l’histoire de Tourcoing là où nous étions arrêtés, c’est à dire à la Révolution.

A bientôt.

Hervé

Histoire du Virolois : Tourcoing (des romains à Aujourd’hui), partie 5 : le XVIIIe siécle

Bonjour,

Voici ce que je vais ajouter dans la page “Tourcoing (des romains à Aujourd’hui)”

(Pour info, J’ai réduit  le rythme de la parution de mes articles car je travaille à la finalisation du nouveau site histoire-du-quartier-du-virolois-.fr )

 

Nous continuons donc avec le XVIII e siècle, jusqu’à la révolution.

Pouvoir souverain : aucun changement notable, si ce n’est un mécontentement général vers 1787.

Guerre :

A partir de 1708 : Occupation par un régiment hollandais pendant plusieurs mois,

1708 à 1713 : domination hollandaise,

1709 : Un hivers désastreux et ravage de Tourcoing par les troupes françaises le 13 mai 1709

21 Juillet 1713 : retour d’une paix (qui dura 30 ans). Cela permis à Tourcoing de se relever.

La succession d’Autriche ramena la guerre à Tourcoing ente 1744 et 1748.

Seigneurs :

1694 – 1700 : Charles Antoine Joseph duc d’Havré et de Croy

1700 – 1727 : Jean-Baptiste François Joseph de Croy

1727 –  1761 : Luis Ferdinand Joseph

1761 – 1789 : Joseph Anne Auguste Maximilien de Croy (dernier seigneur de Tourcoing)

Administration échevinale : pas de changement

Impôts :

Malgré les différents impôts la situation de la ville n’était pas des plus glorieuse : la masse des pauvres avait besoin de subsides, les indigents étaient nombreux.

Culte :

L’église paroissiale fut agrandie.

Les confrérie du XVII e siècle existait toujours, celle « du Saint Sacrement » se créa en 1772,

Notre dame de la Marliére acquit une importance considérable

L’hérésie « janséniste » apparue au XVIII e siècle. Il y eu des troubles et des dévastations important.

Industrie

La rivalité Tourcoing – Lille représente ce siècle : Lille voulait maintenir ses privilèges, Tourcoing sa liberté (d’autant que sa population augmentant, il faillait de tourner vers l’industrie)

D’autre villes alentours dure lutter contre Lille (Armentières, Menin, Merville, Orchies) Ils formèrent une coalition

Il finit par y avoir une réglementation commune au prix de moult jugements$, appels, …

Tourcoing finit tant bien quel mal à résister à Lille malgré les nombreuses faillites et problèmes divers.

A la veille de la révolution, il y avait aussi 1 saline, 1 sucrerie et quelques tanneries.

Physionomie de la ville

C’est un bourg de Flandre Wallonne, dépendant de la gouvernance de Lille et du diocèse de Tourcoing, ayant un échevinage, une paroisse, 3 couvents (les Récollets, les Ursulines, les Religieuses hospitalières de l’Ordre de  St François), un hôpital pour les pauvres vieilles femmes, une pédagogie dirigés par les Révérends Père Récollets.

Selon certains, on travaille beaucoup, on y fait un commerce considérables mais rien n’y est fait pour gagner de L’argent.

Le nouvel Hôtel de ville arrive en 1718.

Le cimetière était derrière St Christophe. prés de l’hôtel de ville.

Face au portail de St Christophe, la pâture face au porche fut acheté au sieur Roussel par les échevins et pavée en 1780. Elle  devint la petite place.

Au bout de la rue des Récollets, (aujourd’hui rue St Jacques) était la place St Jacques d’où partait une allée d’arbre qui menait au couvent des Récollets.

Devant le château se trouvait « la place à la paille »

Des moulins se dressaient tout autour de la ville : moulin Tonton, grands et petits moulins des Poutrains, moulin Fagot, moulin à Bruneaux, moulin Lézy, …

Il y a différentes chapelles (Marie à bottes, Gilles Mouton, …

Il y aussi des cabarets (le Blanc Four, la Croix-Blanche, la Croix-Rouge, le Brun Pain, le Blanc Sceau.

Mais aussi des auberges (le Cygne, St Blaise, l’Ecu de France,

Les rues sont éclairées à partir en 1733, rare pour l’époque.

En 1711, les habitants ont obligation de construire en briques avec des pignons et des couvertures de pannes, de tuiles ou d’écailles (ardoises). Ceux qui ont des toits de paille dans des endroits exposés devront les remplacer sous 1 an par tuiles, …

De 1764 à 1824, il est imposé aux nouvelles maisons dans les rues principales « d’avoir 2 étages pour avoir un aspect de régularité ».

Les vieux hameaux étaient : Bourgogne, Bus, Toucquet, Phalempin, Le Cimbale, La Marliére, Le,ferret, Le Quesnes, Houpline, Le Pont des Piats, Le Haut Carlier, Le bas Carlier, Le Hallost.

Les Ursulines

Le couvent des Ursulines fut construit en 1755-1757

Archers, Arbalétriers, Canonniers,

Les confréries furent dissoutes mais ne tardèrent pas à revivre pour que perdurent les traditions.

Incendie

Suite à de la bourre enflammé tombée le 17 juin 1711 jour de l’Octave de la Fête Dieu suite à un tir de joie, presque toutes les maisons au toit de chaume furent détruites (262 au total).

De nouvelles règles de construction pour se protéger du feu furent établies

Temps, Epidémie, Misère,

Disette en 1709 suite à un hiver très long et rigoureux

En 1716, grand épidémie,

En 1725 / 1726, presque 1 an de pluie plus ou moins forte

Quelques années avant la révolution, la misère était grande à Tourcoing

Hiver 1788-1789 très rigoureux, très précoce d’où grande misère

17 juillet 1788 : la grêle détruit la moisson

Poids, Mesure et monnaie

Pour la surface : 1 Bonnier = 1hectare, 41 are et 71 centiaires.*

La mesure linéaire était l’aune = 0.698m

Volume : 1 pot = 2.120 l ; 1 canette = 1.06 l ;  1 peinte = 0.530

La monnaie était le florin de Lille soit 1.25 francs or

Brule-Maison (François de Cottigny de son vrai nom): chansonnier à ses heures sur les marchés de la région, chantait toujours des chansons contre les tourquennois

 

Dans les prochains épisodes, je ne vous parlerai pas tout de suite de la Révolution et après,

Je vous raconterai comment les gens vivaient entre le XVI et le XVIII.

Bonne  Soirée

Histoire du Virolois : “Quand les tourquennois payaient leurs impôts avec plaisir”

Bonjour

Pour compléter « Tourcoing (des romains à Aujourd’hui), voici des souvenirs intéressant sur les impôts.

Extrait et adapté à partie du livre « Tourcoing, Mon Pays » de J. Christopheh

Le pauvre Arnoult III !  (En 1294) Les tourquennois en ont plein le dos de lui :  il est sans le sous, il les tord comme de laine sayette pour les dégorger de tout leur avoir. Les habitants se défendent, se rebiffent.  Ils l’envoi à tous les diables avec son bailli, ses échevins et son sergent.
Ce seigneur passe la moitié de sa vie en prison et l’autre à chercher des écus pour payer ses rançons.

Tant est si bien, qu’à court d’argent, il est obligé de vendre la seigneurie de Tourcoing en 1294.

Par un acte en bonne et due forme, le manoir et les terres sont achetées par Guillaume 1er de Mortagne, châtelain de Tournai, gentilhomme plein de vaillance. Il est connu et respecté à la ronde de son blason d’or à grande croix. (Celle-ci servira plus tard aux armes de Tourcoing)

Son bon sens apaisera immédiatement les esprits. Il écoute les porte-paroles des Tourquennois et signe le Concordat de 1294 qui prend force de loi :

-«  Nous Guillaume de Mortagne, seigneur de Tourcoing, faisons savoir à tous quels qu’ils soient, qu’ayant acquis par achat la terre de Tourcoing, et que voulant éviter les nombreux débats qui se sont souventes fois élèves entre les bonnes gens de Tourcoing, et leurs anciens seigneurs au sujets de leurs droits respectifs ci-après énoncé, d’un commun accord de et notre bonne volonté à nous sommes seigneur, reconnaissons comme devant être maintenus … »

Là-dessus, Guillaume :

- Exempte les Tourquennois de tout droit de main-morte, de tous impôts pour ventes  et achats dans Tourcoing.

- N’impose plus l’obligation d’héberger le seigneur,

- Autorise la plantation arbres le long des chemins,

Mais, pour chaque bonnier de terre, il faut maintenant donner 1 raziére de blé, 1 havot d’avoine ou 9 sous parisis….

Tout cela est réglementé point par point. L’échevin doit s’inquiéter de pris du blé avant Saint-Rémi, le sergent faisant connaitre le prix à la messe du dimanche.

Ceux qui ne pourrons verser les sous parisis en 1 fois, les paierons en 3 fois, et s’ils ne peuvent  toujours pas, ils payerons quand ils auront de quoi ….

C’était un seigneur comme il faut. « Faire confiance aux « bonnes gents de Tourcoing » », telle était sa formule. Il ne s’en repentira pas, les tourquennois non plus.

1294 est dont une année à retenir dans l’histoire de Tourcoing :  A partir de celle-ci et jusqu’en 1789 (500 ans environ), les tourquennois profiterons de ce Concordat de Guillaume de Mortagne. Ils ne payeront pas les impôts sous la contrainte mais uniquement par leur seule bonne volonté

Histoire du Virolois : Tourcoing (des romains à Aujourd’hui), partie 5 : le XVIIe siécle

Bonjour

Suite de l’Histoire de Tourcoing, aujourd’hui le XVII é siècle

Cette partie va être ajouté à la page “Tourcoing (des romains à Aujourd’hui)”

Au cours de ce siècle, Tourcoing et la Flandre passe dans les mains du roi de France.

En 1660 Louis XIV épouse Marie-Thérèse fille du roi d’Espagne Philippe IV, qui meurt en 1665. Pour recouvrer sa dot non payée, il envahit en 1667 la Flandre wallonne dont faisait partis Tourcoing. Mais nous devinrent français réellement qu’en 1790. D’ici là nous fîmes partis des « pays d’Etats » ou « Pays conquis » ou « Conquestes du roi ». Cette transition se fit progressivement

Seigneurs :

Francis de Lannoy (jusqu’en 1603). Sa tante hérita Yolande de Lannoy et Tourcoing passa au main de la famille Croy-Solre

A la mort de sa mère en 1610 son fils Philippe fut seigneur jusqu’à sa mort en 1612.

De 1612 à 1626, Charles Claude Croy (Fils du 3ieme lit de Philippe)

1626 à 1650 : Philippe –François de Croy-Havré. Epousa Marie-Claire de Croy, fille de Charles-Alexandre duc de Croy, marquis d’Havré.(Havré est une petite ville voisine de Mons en Belgique où ces seigneurs avaient un magnifique château)

1650 à 1664 : Marie-Claire épouse de Philippe François

1664  1694 : Ferdinand François Joseph fils de Marie-Claire, homme de guerre se distingua à la tête des armées du roi d’Espagne

1694 à 1700 : Charles Antoine Joseph

 (Colonel des gardes wallonnes aux service de PHILIPPE V).

Guerre :

Tourcoing fut souvent occupée par les différents armées (du duc de lorraine, armée française, ) 

Impôts :

Ostroy sur la bière,
Contributions pour réparer l’Eglise endommagée par les guerres,

Impôts divers et varié sur après tout (y compris les maisons, …)

Il fallait payer de lourdes contributions à l’ennemi Philippe IV, restaurer les routes, …

Cultes :

A la fin du XVIIe siècle, la doyenné de Tourcoing fut réuni avec celle d’Helchin6wallon.
La paroisse devint ainsi indépendante d’Helchin (en Belgique), son patron était Mgr l’évêque de Tournay. Au cour du XVII e siècle l’église sera rénovée et agrandie (5 autels). En 1619 , elle changera de nom : de St Vaast – St Christophe ;

En 1676, il y avait des grandes chapelles (la chapelle Notre Dame des Anges, Notre Dames du Rosaire) et des plus petites (Chapelle des Mottes, Lambert et Gilles Mouton).

Notre Dames du Rosaire (achevée en 1668) deviendra Notre dame de la Marliére.

En 1627, Guillemette de Couci fut autorisé à ériger son château.

Sœurs Notre dames des Anges :

L’administration de l’hospice fondé en 1260 était aux mains de curé de la paroisse et de ses échevins, éprouve des difficultés en 1628.

En 1629, l’hospice et confié à sœur Isabeau du Bosquiel et ses compagnes pour le gérer  sous couvert de la juridiction de Tournai. L’intégration ne fût de plus facile (oubli d’avoir l’autorisation des Pères cordeliers sous la dépendance desquels elles étaient, ni du seigneur de Tourcoing et de sa tutrice.

Le 16  décembre 1630, tout était rentré dans l’ordre, le 25 décembre le réfectoire est terminé, le 2 février 1632 le cloîtré et le dortoir sont achevés, la chapelle l’est en 1656.

Le couvent prospéra, en 1689 quelques sœurs partirent fonder une maison d’éducation à Lille.

Mais il n’y avait pas encore de communauté d’hommes donc on faisait appel au  Récollets ou aux Dominicains de Lille

Ermite :  Il en existait quelques uns.

Les « Récollets » :

Religieux, disciples de St François, issus des ordres crées ente le XII et le XIXe siècle. Ils se seraient installés en France à la fin du XIV es siècle, très populaires.

Ils voulaient s’implanter à Tourcoing mais face à eux ils trouvèrent « les Carmes » qui apportaient à la Flandre leurs bienfaits de leur ministère .

Tous 2 essayaient de construire de nouvelles maisons dans la Flandres. Tourcoing se divisa en 2 camps, les tourquennois préférant que le nouveau couvent n’occasionna pas de dépenses publiques supplémentaire discutaient.

Pendant ce temps les Carmes essayèrent en 1663 d’acheter acheter un terrain à la Duchesse d’Havré avec cense et édifice sur la seigneurie des Poutrains.

Le 3 décembre 1664 le révérant Père provincial eu l’autorisation du roi d’établir un couvent à Tourcoing

Le 16 décembre 1664, le greffier du seigneur de Tourcoing  reçu l’acte de fondation de Collège de Tourcoing.

Cela créa beaucoup de remous, de procès divers. Tant et si bien que l’accord entre « les Pères Récollets » et les échevins ne fut signé que le 8 avril 1866.

Ils s’installèrent en 1669, construisirent un couvent et un collège, sous le patronage de Saint-Bonaventure.

L’église des Récollets fut construite en 1672 / 1674. (au début de la rue de Gand actuelle il me semble)

Industrie :

Lille continue d’essayer d’empêcher les gens des bourgs et de la campagne de faire autre chose que l’agriculture ;

Le 13 mars 1609, une ordonnance autorise Tourcoing à produire des « ouvraiges de trippes étaffos, bourratz et futennes et non aultres » . Mais Tourcoing continuait à fabriquer ‘autres tissus.

Suite à cessation de la domination de l’Espagne, Tourcoing perdit beaucopup des ses clients.(le tissus français était prohibé suite à la guerre entre la France, la Hollande, L’Espagne).

Les habitants de Tourcoing émigrèrent en Hollande, en Allemagne, en Afrique, au Transvaal (10000 personnes).

Au même moment les magistrats de Lille interdisent les gens de Tourcoing de vendre sur les marché de Lille ou d’apporter des tissus à teindre, à calender à Lille ;

Après moult bataille, il fut admis que Tourcoing ne devenait de plus en plus en plus industrielle tout en étant un centre agricole

Archers, canonniers, Arbalétriers, :

Les lettres de patentes des 2 confréries de 1576 furent renouvelées et une confrérie (St André) vint s’ajouter.

Incendies :

2 gros incendies sont à noter :

- 16 avril 1607 : 80 à 90 maisons suite à une chandelle mal gardé,

- 17 Aout 1613 : une grande partie de la place est détruite ainsi que le moulin tan utile aux tanneries (il fut reconstruit en 1620)      

Peste : ( en 1646)

Famine  : (1650 et 1693

Tremblement de terre :  en 1692,

Physionomie de Tourcoing : 

Il y avait 12000 habitants le 01 janvier 1676.

« 1 gros bourg d’une centaine de maison couvertes de chaumes autour de la place du marché avec au milieu de celle-ci un puit monumental. »

Une église assez vaste entourait le cimetière, face à elle une chapelle.

L’actuelle place de la République était un pré entouré d’arbres, utilisé comme place publique par les échevins.

Vers La CROIX (intersection de la rue du Château et de la rue de Tournai) se trouvait le manoir seigneurial entouré d’un large fossé approvisionnant en eau le bourg ,et à coté le modeste bâtiment de l’hospice. Entre la place et le cimetière, se trouvait de vastes constructions il y avait la Halle, la boucherie, l’école, la maison des égards.

Les rues (début du pavage à cette époque) menaient au quartier agricole dominé par les nombreux moulins installés sur les hauteurs.

Pierre de GUETHEM : 

Né en 1659, mort en 1709. Héros d’aventures singulières, nous pourrions en parler longuement.

Ainsi ce termine mon résumé du XVII e siècle.

A la semaine prochaine pour le XVIII e .

Hervé