Histoire du Virolois : Histoire de la Société Emile Leplat et fils (suite)

Bonjour,

Il y a quelques jours, j’ai rencontré, avec Jean-Claude  habitant du quartier,  le directeur de la Sté MALIP (implanté sur le site de l’ancienne Filature Emile LEPLAT et Fils) à l’angle des rues de Guisnes et Duguay-Trouin.

La sté MALIP a été fondée en 1961 à Linsel,  est ensuite venue rue Lafayette à Tourcoing puis a occupé les anciens locaux des tissage POLLET avant de rejoindre ce site.

Ce monsieur est un héritier de la famille LEPLAT.

Il a complété les informations du document publié précédemment ( 15/03/13) :

- la filature a été fondée en 1886, sur un terrain qui appartenait à M. LEWILLE et DELPORTE

- en 1989 : incendie de l’usine. cela devient une friche. (aprés cette visite, Georges, habitant du quartier pompier à la retraite me dira : “je me souviens bien de cet incendie, je suis venu en renfort et ” j’ai ouvert la porte du bureau avec ma clé de maison””)

- la sté MALIP  rachète la friche et implante en 1992 un nouveau bâtiment.

Voici 3 photos montage Hier / Aujourd’hui . (Attention elles sont provisoires suite à manque de temps de notre ami Florian mais cela donne déjà une bonne idée)

 

leplat 3 leplat2 leplat1

 

 

 

 

 

 

– la filature LEPLAT et ses bâtiments occupaient une grande parcelle :

leplat4

- Une partie de cette parcelle est maintenant occupée par des Lofts (Usine Leplat) , une autre Stokea, quand à la Cour Leplat, elle n’exsite plus.

Au cours de la discussion j’apprend :

- que Tourcoing c’est beaucoup développé grâce à sa proximité de la frontière et au blocus continental fin XIXe et début XXe s., on allait acheter les métiers /les machines et se former en Angleterre, en Irlande.

- que les terrains autour de Tourcoing étant de mauvaise qualité, il y avait beaucoup de montons donc de la laine,

- que pendant le 2nd guerre mondiale, a été ramené beaucoup de terre dans les usines détruites pour cultiver des pommes de terre,

- que beaucoup de flamands traversaient la frontière très proche et venaient travailler dans les usines du quartier,

- qu’à cause du dénivelé (j’évoquerais dans un article le “relief” du quartier” ) le niveau  cave d’un bâtiment correspond au rez-de-chaussée du bâtiment  adjacent,

- qu’au début du terrassement du nouveau bâtiment, les engins se sont enfoncés jusqu’aux essieux (cela peut s’expliquer : autrefois il y avait certainement une marre -> le terrain ayant été abandonné -> l’eau est remontée à la surface (c’est aussi un futur article : l’eau dans le sol dans le quartier)

Merci au directeur de la Sté MALIP pour m’avoir recu avec Jean-Claude et pour l’acceuil et l’attention qu’il porte à ce projet.

Que cet article puisse -t – il aussi donner envie aux autres entreprises du quartier de me contacter pour évoquer leur  histoire.