Bonsoir,
Voici un article intéressant transmis par Faciladir
source NORD ECLAIR .
Bonsoir,
Faciladir m’a transmit cette information intéressante :
” Dans le quartier du Virolois, il y avait un personnage célèbre : M. Maurice Tonneau qui habitait rue St Omer.
Y est il resté jusqu’à sa mort ?. Son fils est il encore de se monde ? “
Cet article a été trouvé sur le site des Amis de Tourcoing et du Carillon
En connaissez vous d’autres ?
Bonjour,
J’ai trouvé ces souvenirs sur Pâques dans “Tourcoing Mon pays” de Jean Christophe
“Le Brouteux, dans ses souvenirs, parle des œufs de Pâques, Rouge, bleus, verts ou bruns. Ils tenaient sur place dans le bonheur des gens de Tourcoing au temps passé.
Sur le Grand marché, 2 braves femmes, Florobonne et Julie Coqueleux, vendaient pendant l’hiver des couquebaques ; quand venait le moment de Pâques, elles vendaient des œufs en couleurs. Dés le dimanche des Rameaux, elles offraient aux clients les œufs sous un « hayon » auprès des autres marchands du marché.
Dans d’autres souvenirs, ceux de M. Huard-Watteeuw, on retrouve les habitudes d’autrefois au temps de Pâques. Les ménagères procédaient au nettoyage de la maison, du grenier à la cave.
Les propriétaires repeignaient les façades. Jamais les étalages des magasins ne se montraient aussi pimpants. Les bouchers accrochaient leur quartier de viande enrubannés de rouge et piqués de fleurs en papiers doré. Des bêtes vivantes, des agneaux, le plus souvent, broutaient l’herbe rependue pour eux sur le carrelage de la boucherie. Les vitrines des magasins exposaient à qui mieux-mieux les souliers, les manteaux, les robes de la saison nouvelle. Les pâtisseries regorgeaient de coqs, de cloches et d’œufs en sucre ou en chocolat.
Les cloches, les vraies, celles de bronze de toutes les paroisses de Tourcoing sonnaient en même temps, le jeudi saint au matin, leur départ pour Rome. La ville prenait un air de fête.
Dans l’après –midi, les familles allaient en groupe visiter les reposoirs. Celui de Sacré-Cœur dépassait par la beauté et le nombre de ses fleurs tout ce qu’on peut imaginer
Le samedi Saint, quand les cloches en joyeux branlebas chantaient leur retour, les parents cachaient les œufs de pâques dans le jardin ou bien, en, cas de pluies, dans les pièces de la maison. Les enfants cherchaient les œufs, couraient d’un coin à l’autre, trépignaient, poussaient des cris à chaque découverte. Les cloches rapportaient aussi des cerceaux, des cordes à danser, des toupies et autre jeux,
Le jour de Pâques, toute la famille assistait à la grand-messe, les chorales y donnaient le plus beau programme de l’année. Au diner, on servait dans toutes les maisons du lapin aux pruneaux.
Les fiancés attendaient le lundi de Pâques pour se marier. Le maire et les adjoints n’en pouvaient plus, ce jour-là, de dire la Code et d‘entendre des « oui-oui ». L’après-midi du lundi, les sociétés de musique, drapeau en tête, défilaient en ville. Les tireurs à l’arc, à l’arbalète, les bourleux, les joueurs de cartes s’en donnaient à cour-joie. Les gagnants recevaient, après la partie, des œufs de Pâques.
Le mardi, jour chômé, « in allot cacher à z’œufs ». Ce jeu connaissait le succès par toute la ville.
On bandait les yeux des joueurs à l’aide d’un mouchoir, on leur donnait un bâton pour qu’ils puissent reconnaitre les obstacles. Les joueurs s’avançaient, le bâton en avant, comme des aveugles, ce qui ne les empêchait pas, au grand plaisir des spectateurs, de s’écraser le nez contre un mur ou de tomber dans un fossé. La fête s’achevait dans les cabarets où les œufs étaient « muchés » sous une table ou dans une armoire. On les mangeait ensemble, non sans les arroser de pintes de bière et d’une goutte de genièvre
Le temps et autos ont bousculés les habitudes des Pâques d’autrefois. Il reste les œufs des confiseurs, les cloches.”
Bonjour,
Voici la réponse :
En 1906, avec 82000 habitants, Tourcoing est une « grande ville » avec des monuments publics dignes d’une grande cité (Hôtel de ville, lycée, conservatoire de musique, école des beaux-arts, bourse du commerce.
Malgré les évolutions (la révolution, …) la bourgeoisie du grand négoce et de l’industrie textile a encore une influence non négligeable, elle est riche (et il y a beaucoup d’alliance matrimoniales (l’endogamie est de règle) , 90 % des richesses appartiennent à moins de 10 % de la population.
Elle investit à l’étranger, dans des pêcheries boulonnaises.
Elle s’est fait construire de luxueux hôtels particuliers entretenus par une nombreuse domesticité.
Cette bourgeoise s’efforce de soulager la misère par de larges aumônes.
Elle peuple toutes les œuvres et gère le temporel des paroisses par l’intermédiaire des conseils de fabrique.
Tout en bas de l’échelle, on vit au jour le jour, le pouvoir d’achat a progressé de 10 % depuis 1890, le temps de travail est passé de 12 à 10h, plus de 10 % des tourquennois survivent grâce au bureau de bienfaisance.
la classe ouvrière se détache de l’église (qui est autoritaire et souvent peu compréhensible).
La classe moyenne reste très attaché au milieu populaire dont elle est souvent issue.
Il y a ensuite tout un groupe entre la classe moyenne et la bourgeoisie (des employé du bureau , en passant par les fonctionnaires public, les agents municipaux, jusqu’au professions libérales).
la sérénité est revenue en 1906 : Les conflits sociaux de 1904 sont apaisés, les 6 longs mois de grève qui « ont désolé l’industrie du tapis à Tourcoing » semblent oubliés,.
La situation du négoce et de l’industrie est des meilleures, « … Tourcoing a installé des comptoirs partout en Océanie, en Asie, dans les 2 Amériques, …… l’ensemble de ses affaires se compte par plusieurs centaines de millions… » dit Eugène JOURDAIN, président de la Chambre de commerce en 1906.
L’Allemagne, la Belgique, la Grande-Bretagne, les Etats Unis … achètent des produits Tourquennois. La succursale de la Banque de France de Roubaix-Tourcoing est la 6iéme de province après Lyon, Le Havre, Marseille, Lille et Bordeaux.
Le conflit qui oppose l’Etat à l’Eglise (renforcé par Gustave DRON anticlérical affirmé, par l’inventaire des biens d’église suite à la loi du 9 décembre 1905) rend le climat assez tendu, mais finit par se calmer après les élections législatives.
Il y a aussi cette exposition industrielle à laquelle le Président de la République, Armand Fallières, est venu le 5 juin 1906 et pendant laquelle tous les problèmes semblèrent oubliés.
1906 marque l’apogée de la puissance commerciale et industrielle de Tourcoing (et Roubaix car elles forment à cette époque un ensemble économique indissociable).
Cependant, « l’Eglise se croit le maitre de tout, veut dominer le peuple et exerce des pressions sur les malheureux », la droite catholique ne veut aucun compromis et souhaite écraser l’Eglise.
8 ans plus tard, aux législatives de 1914, suite à l’intransigeance des milieux catholiques, Gustave DRON perd son poste et est remplacé par le Socialiste Albert INGHELS.
Bonjour,
Au 108 rue de Guisnes, avant 1950 , il y avait une étable et 4 ou 5 vaches, 1 puits. Le fermier vendait son lait dans le quartier. Les vaches passaient dans la rue pour aller dans la pâture (où) ? cela rappelle des souvenirs ?
on devait se chauffer au charbon, au bois , … : y avavit il des marchands de charbon ? de bois ? où habitaient il ?
le chauffage au mazout, au gaz sont arrivés aprés. quand ? pour le mazout, d’où venaient les marchands ?
Bonne journée
Bonsoir,
Je viens de créer cette page et voici le 1er message
Dans cette page, vous trouverez des liens vers vidéos en relations les métiers ayant ou étant exercés dans le quartier.
le 06 mai 2013 :
Pour commencer ,
Ce film muet d’orientation professionnelle destiné aux futurs employés de commerce et d’industrie présente l’activité d’une filature de laine et coton. La laine brute subit différentes opérations : cardage, peignage et renvidage.Les balles de coton sont transformées dans les batteurs , les cardes , les bancs d’étirage, les bancs à broches , les métiers “continu à filer”.Les matières textiles sont contrôlées dans des laboratoires de conditionnement. Le laboratoire de chimie tinctoriale étudie l’emploi des matières colorantes.Dans l’atelier de tissage ont lieu les l’ourdissage et le canettage des fils.La formation technique des employés d’industrie est complétée par l’apprentissage de la sténo-dactylographie.
et de reportage consacré à l’industrie textile dans le Nord. Les filatures du Sartel, à Roubaix, malgré des investissements conséquents pour une modernisation de ces procédés de fabrication, souffre de l’augmentation des importations. Interview de Pierre WATINE, responsable des filatures, sur les difficultés de son entreprise. Interview de Julien DELABY, CFDT, sur la politique du patronat textile régional. La filature St André, dans l’agglomération lilloise, ancienne fabrique de lin, donne l’exemple d’une reconversion réussie en ayant opté pour la fabrication de fils de haute qualité. Interviews de Paul et Rémy LEMAIRE sur cette reconversion. Commentaires sur images des ateliers.
Cette deuxiéme vidéo montre des images plus récentes.
Lundi prochain et chaque lundi si possible, je mettrai 1 ou 2 liens.
Bon film