Histoire du virolois : documents de l’été 2015

Bonjour,

Voici quelques documents trouvés depuis quelques temps et que je publie maintenant :
(les images de cet articles ont été trouvée sur Internet, sur Google, sur la page Facebook “Notre Tourcoing”)

– 1) Tramway

Ancien tramancien tram ELR sources ingre La rue Wattine (entrée de tourcoing coté Pont Hydraulique) Hierrue wattine hier La rue wattine aujourd’huirue charles wattine aujourd'hui
un tram sur le centre commercial St Christophe
ancien tram tourcoing source notre tourcoing
Aujourd’hui (prendre l’immeuble au centre et vers le fond  comme point de repère)aujourd'hui

– 2) église de la Croix Rouge

Voici de nouvelles images.

eglise de la croix rouge intérieur 3 eglise de la croix rouge intérieur 1 eglise de la croix rouge intérieur 5
eglise de la croix rouge intérieur 4 eglise de la croix rouge intérieur 2

NB : Si l’on compare avec le dessin 3D  pour lequel je n’avais qu’une seule image du coeur pour représenter l’intérieur, il y a quelques erreurs. Celui ci sera donc mis à jour (aprés les journées du Patrimoine 2014

– 3) l’ancienne caserne de pompier

caserne des pompiers caserne des pompiers2 caserne des pompiers3

– 4) la gendarmerie rue des Piats

Emplacement de la Gendarmerie en 1934 gendarmerie rue des piats

– 5) la gare (l’ancien hall sur les quais)

structure npouvelle agre

– 6) quai du Halot

quai du halot souce facebook marliere notre tourcoing

– 7) ancien métier à tisser

tisserand_metier_traditionnel laurent paturaud

– 8) la publicité d’un café rue des Piats

café 93 rue des piats début du XXe siécle

 

– 9) un almanach offert en 1934 par la pharmacie rue du Tilleul tenue par M.-L. J. POSSOZ

almanach francois et pharmacie rue du tilleul

Histoire du Virolois : 2 musées pour continuer les vacances

Bonjour,

Me revoilà.

Pour continuer un peu les vacances par ce bel été, je vous propose 2 musées dans les Flandres :

Ecomusée de Boomelaers Wall à Ghyvelde : des bâtiments inutilisés d’une exploitation agricole reconverties en musée sur les métiers de la campagne d’autrefois.

je l’ai visité et vous le recommande.

Quelques photos prises par histoiredunord.blogspot.fr

Ghyvelde Bommelaere Wall 18-08-2005 00002 Ghyvelde Bommelaere Wall 18-08-2005 00006 Ghyvelde Bommelaere Wall 18-08-2005 00115 Ghyvelde Bommelaeres Wall 17-04-2006 00017

Steenmeulen à Terdeghem : un moulin reconverti en musée de la vie rurale, de l’énergie et du machinismes agricole

 

Je ne l’ai pas visité mais cela doit être très intéressant.

Bonnes visites

A la semaine prochaine

Hervé

Histoire du Virolois : Les fours à briques du XVIIe siécle

 Bonsoir,

Marie-Thérèse  vient de me transmettre cet ancien article de Nord Eclair sur le thème  des fours à briques du  XVIIe siècle, écrit par J Barbieux, archéologue.

On peut donc s’imaginer un peu mieux le travail qu’a représenté la construction de Tourcoing.

Bonne soirée

Hervé.

(cliquez sur les images pour agrandir)

Tg fours à briques1

Histoire du Virolois : le métier de Tonnelier

Bonjour,

Je vous parlais il y a peu de la brasserie Didry-Dubrulle qui possédait une tonnellerie.

Voici donc quelques informations, photos, vidéos et liens sur ce métier.

le tonnelier de Darney (une vidéo de l’INA)

– Voici un récit intéressant trouvé sur http://bacher26.over-blog.com

“le Tonnelier des Graviers(Tournon-sur-Rhône)

La construction d’un tonneau (méthode artisanale)

Pourquoi a-t-on supprimer ces métiers d’autrefois ?

Ces métiers familiaux de père en fils, ces métiers d’art et de savoir faire. Je me souviens lorsque j’allais encore à l’école dans les années 60, un tonnelier M. Dupin avait sa petite entreprise, son petit atelier, à quelques mètres de la place des Graviers.

Ce métier ne me laissait pas indifférent, j’aimais cette odeur et chaque fois je regardais bosser M. Dupin quelques    minutes. Un homme très gentil, très ouvert, à qui on pouvait poser pleins de questions,
Ce métier d’art complexe requiert la connaissance du bois, fer et feu et demande un grand savoir-faire pour avoir une étanchéité parfaite et contenances exactes des fûts ou tonneaux.

Je m’en souviens encore comme si c’était hier : La petite entreprise recevait des lattes de bois qu’il fallait dégrossir, si ma mémoire ne me fait pas défaut on appelait ces lattes des douelles, Le cintrage à chaud des douelles : l’objectif premier est de courber les douelles et de les insérer dans le bas du tonneau.

Ceci est nécessaire afin d’éviter qu’elles ne s’écartent.

Avant de commencer à serrer, le tonnelier place à l’intérieur du tonneau un petit brasero dans lequel il va brûler des copeaux de bois pour chauffer lentement les douelles tout en les mouillant régulièrement.

Lorsqu’elles sont chauffées, il commence donc à les serrer avec précautions afin qu’elles prennent la forme du tonneau.

Le serrage définitif : il ne reste plus au tonnelier qu’à serrer la partie inférieure du tonneau en y glissant les deux cercles restant.

Il placera d’abord le cercle central le plus grand des deux et terminera par le plus petit qu’il placera au fond du tonneau.

Une fois que les douelles se joignent parfaitement,

Pour l’étape suivante il fallait jouer l’équilibriste, poser un cercle de fer afin de maintenir les douelles, retourner le tonneau et le refermer avec de nouveaux cercles,,,

Pour la suite des opérations… Heu ! À vrai-dire, je ne m’en souviens moins bien ! Je vois encore  Monsieur Dupin raboter, tailler  en biseau,
Un trou de bonde est alors percé sur le tonneau grâce à une vrille, puis agrandi à la bondonnière (rabot conique à manche).
L’étanchéité est alors testée à l’eau chaude en balançant fortement le tonneau d’un fond sur l’autre. Toute fuite donne lieu à une réparation.

Les cercles provisoires sont alors enlevés, les douelles sont raclées ou poncées, et des cercles définitifs sont mis en place.

Ces cercles en bois, ou feuillard sont installés en tête (les poignées, servant à saisir fermement le tonneau) et en bouge (cercles de roule, protégeant et stabilisant le tonneau lors des roulages ou balancements).

Les tonneaux de fabrication courante sont le plus souvent cerclés de lames d’acier recourbées et rivetées par le tonnelier sur son enclume.

Pour terminer, un trou de servant aux soutirages et à l’installation d’un robinet peut être percé sur les fonds.

Les tonneaux de nos jours sont souvent remplacés par des cuves métalliques, les tonneaux sont manufacturés, importés, ce qui explique le glas des tonneliers et pourtant la France est un des premiers pays viticoles.

De nos jours un restaurant s’est installé à la place du tonnelier… Reçoit-il son vin en tonneau ?…”

– Quelques photos

Les Métiers de nos Ancêtres.(1) Le Tonnelier des Graviers(Tournon-sur-Rhône) - Jacky - l'ardéchois-(3) Le Tonnelier des Graviers(Tournon-sur-Rhône) - Jacky - l'ardéchois-(2) Le Tonnelier des Graviers(Tournon-sur-Rhône) - Jacky - l'ardéchois- le tonnelier - chemindetraverse

 

– un autre lien avec une vidéo récente le métier de tonnelier 

et quelques autres informations pour terminer  (source Métiers d’Autrefois illustrés sur le Net)

LOCALISATION
La fonction principale du tonneau étant d’être rempli d’un liquide (de préférence alcoolisé, c’est-à-dire du vin ou de l’alcool), le tonnelier exerçait surtout dans les régions viticoles, notamment le grand sud-ouest de la France, la Bourgogne, mais aussi l’Alsace, la Champagne, les Charentes…D’ailleurs, il était souvent aussi un peu vigneron.
LA MATIERE
Le principal matériau utilisé est le bois de chêne, fendu en merrains par le merrandier dans les forêt du Limousin, du Tronçais (les deux forêts de chêne les plus connues de France) ou des Vosges. Le tonnelier utilise également des cercles de bois entourés d’osier, ou plus récemment des cercles de fers.
LES OUTILS
La première étape de la fabrication est le dolage qui consiste en la préparation des douelles qui serviront à fabriquer le tonneau. Le tonnelier utilise pour cela la plane et la colombe.
Vient ensuite l’assemblage ou bâtissage : le tonnelier réunit les douelles en tronc de cône, ceinturées à l’extrémité supérieure par une cercle provisoire. En utilisant l’asse et le chasse, un deuxième cercle est enfoncé à mi-hauteur. Lorsque la barrique a pris forme, elle est mouillée et un feu de copeau est allumé à l’intérieur. Quelques heures plus tard, à l’aide du bâtissoir (aussi appelé la botissoire), le tonnelier ressère les douelles à l’autre extrémité et met en place un troisième cercle (ou moule).
Différents rabots permettait d’égaliser , de chanfreiner, de creuser la rainure où viendra se loger le fond ; ils avaient pour noms rabot cintré, rabot jabloir ou jabloir ou ruelle, chanfrinière ou stockholm…
Le cerclage définitif était ensuite effectué ; les cercles étaient enlevés un à un, le fond était inséré en écartant les douelles avec le tire-fond ou chien, puis les cercles définitifs, en fer ou en bois étaient posés fermement.
Pour terminer, les bondonnières, grosses vrilles coniques emmanchées, servaient à percer les bondes. Le robinet ne sera fixé qu’au moment de la mise en perce.
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La plane
(Photo R. NOURRY)
La colombe
(photo F. MORELLEC)
Différentes sortes d’asses
(Photo F. MORELLEC)
Le rabot cintré
(Photo R. NOURRY)
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Le jabloir
(Photo R. NOURRY)
La botissoire Les bondinières
(photo F. MORELLEC)
AU FIL DU TEMPS
Le tonneau est connu chez nous depuis 2000 ans ; il servait à stocker des produits liquides (vin, bière, cidre, eau), mais également solides comme les grains, les salaisons et même les clous.
D’abord appelé charpentier de tonneau, le tonnelier a pris l’appellation qu’on lui connait au XIIIème siècle. Au moyen-âge, les rois avaient leur propres tonneliers, chargés d’entretenir les barils et les muids.
A Paris, au XVIIème, ils furent réunis aux déchargeurs de vin, les seuls qui avaient le droit de débarquer le vin qui arrivait par bateau. Le tonnelier de village était pratiquement le seul à fabriquer des tonneaux ou à réparer les vieux fûts des vignerons. Il était payé à la pièce.
L’utilisation récente des cuves en métal, puis en plastique a mis à mal la profession jusque dans les années 1950. L’élevage des vins sous bois, surtout dans le Bordelais a redonné la vie à cette profession.
Inventé par nos ancêtres les Gaulois, ce pur produit français qu’est le tonneau a traversé les siècles. Tout le savoir-faire du tonnelier est réuni dans cet objet pratique et nécessaire. Son coup de main et son coup d’oeil feront la bonne barrique qui permettra le vieillissement du vin ou de l’alcool. Patrons :
Saint Vincent (comme les vignerons)Saint Nicolas, Saint Jean-Baptiste suivant les régions.

Noms de famille :
Tonnelier, Letonnelier, Cuvelier, Cuvellier, Cuvillier (fabricant de cuves)

Régions
Autrefois les tonneliers formaient la corporation des charpentiers de tonneaux.
Selon les régions, on les appelait aussi broquiers, futailliers, lieurs de cuve, barilliers.
Dimensions des fûts
Les différentes dimensions des fûts :

Le galopin 0,23 litre
La chopine 0,46 litre
La pinte 0,93 litre
Le pot 1,83 litre
Le setier 7,43 litres
Le broc 8 litres
Le petit fût 50 litres
La demi-pièce 110 litres
La fillette 134 litres
Le bussard 200 litres
La pièce 220 litres
Le muid 268 litres
La pipe 400 litres
La tonne 1000 litres
Le foudre plus de 11500 litres

Histoire du Virolois : des liens vidéos sur les anciennes machines et métiers

 

Bonjour,

Comme depuis quelques semaines, voici quelques liens vidéos intéressant :

- tapisserie d’Aubusson, (INA Histoire),

route de la laine (musée LVR),

- le lin dans tous ses états,

Mais du textile Fresnoy Legrand,

comment c’est le tissage de tapis.

Biensur ces vidéos ne sont pas du Virolois.

Mais je serai tellement content de pouvoir mettre en ligne un jour  des vidéos réalisées dans des usines du Virolois.

Bons films

Hervé

 

Histoire du Virolois : des nouvautés dans la pages les vidéos sur les métiers

13 mai 2013

Tout d’abord : Mémoire du Siècle lille-Roubaix-Tourcoing déniché sur YouTube

Puis la carde, cardefilagemise en conemise en écheveaumise en pelotte trouvées sur DailyMotion.Ce n’est pas une filature du Nord, mais à à St Firmin dans les Alpes. Je pense que cela doit rappeler des souvenirs à certains. 

Bons films

 

Histoire du Virolois : “La boite à malice” ou … le téléphone (la suite)

(Message d’origine du début de soirée)

” Bonjour,

Si vous pouvez me lire aujourd’hui, c’est grâce à ….”La boite à malice” ou le réseau téléphonique, internet, …..

Voici un extrait des souvenirs retrouvés dans « Tourcoing Mon pays » de Jean Christophe.

Un jour, il demande à sa mère, 90 ans en 1977, de retrouver son plus grand souvenir.

Après réflexion, elle se met à dire : Ce qui m’a le plus frappée, c’est le téléphone. J’ai cru que c’était un miracle. On venait d’installer les appareils à Tourcoing. Mon mari était à Paris. Quand j’ai reconnu sa voix dans cette sorte de boite à malice, j’en étais éberlué. Une voix qui venait de si loin … » 

Sa  mère et les tourquennois de son temps auraient pu parler de la même manière dix ans plus tôt.

Une raison toute bête empêcha le ministre de doter notre ville d’un des tout premiers réseaux téléphoniques du pays.

Celui de Paris fonctionnait depuis 1879.

Le nombre d’abonnés dépassé 3000 en 3 ans. Le ministre se pris d’enthousiasme pour ce moyen de communiquer et de traiter les affaires. Il rêvait d’établir un réseau à titre d’expérience, entre de 2 villes industrielles de son choix.

Dans une lettre datée du 18 mai 1883, M. Devau écrit à la mairie de Tourcoing : « Monsieur le Ministre, voulant voir s’il était possible pour l‘Etat d’installer le téléphone dans de grandes villes sans risquer de mécomptes, a songé à faire un essai à Tourcoing et à Reims où la multiplicité des affaires devrait rendre la tentative concluante … »

Le maire, M. Victor Hassebroucq, adressa une lettre à « MM. les Industriels, Commerçants et autres intéressés de la ville ». Il les prévenait du projet du ministre et leur demandait de s’abonner sans tarder : « il est indispensable qu’on se presse, disait la lettre, mais, l’engagement deviendrait nul et non avenu si, pour une raison ou une autre, l’Etat ne se trouvait pas en mesure de tenter l’essai dont il s’agit, … ».

C’est ce qui arriva. La ville de Tourcoing, offrit au ministre des bureaux sous les arcades de la vielle mairie Grand-Place. Le ministre n’en voulu pas. « Il entendait n’avoir d’autre partie contractante que le maire », or les bureaux appartenaient à la commission syndicale de la Bourse du commerce. Pour ce motif, les pourparlers trainèrent en longueur. Les roubaisiens mirent à profit notre retard. Le téléphone fonctionnait très bien chez eux alors que les Tourquennois cherchaient encore un lieu pour y installer le poste central

Bientôt, le ministre se montra plus arrangeant. On rattrapa le temps perdu. Une des plus anciennes photographies de la Grand-Place montre, sur le toit de St Christophe et sur le toit de la vielle mairie des herses qui soutienne les fils  de téléphone (une soixantaine de ligne), elles se multiplieront à vue d’œil.

Au fil des évolutions, le poste central changera de place : la vielle maire, rue de l’Hôtel de Ville, place Charles et Albert Roussel et enfin son lieu actuel.

Je ne suis pas originaire de Tourcoing mais je me rappelle très bien qu’il faillait attendre très longtemps (vers 1970) pour obtenir une ligne (contrairement à aujourd’hui), ainsi sur le jour où l’on a ajouté le « 03 » pour la région (hivers 1984).”

 

Bonsoir, (il est environ 22h55)

Depuis la mise en ligne du message (vers 21H53) j’ai trouvé 2 liens trés intéressant :

- Retrospective des télephones. En page 23, “les premiers pas du Téléphone” Tourcoing est sité.

- l’Histoire des Téléphones en France 

Bonne nuit