Histoire du Virolois : une ferme flamande (à modéliser ?)

Bonjour,

Voici un dessin d’une ferme flamande. (source Ecoles de Tourcoing est)

Les fermes du quartier et de Tourcoing étaient et sont encore (pour tout ou partie de ce qu’il en reste) de ce type.

Ceux qui voudraient profiter de juillet – août pour essayer de modéliser en 3D un bâtiment , celui est intéressant.

D’autres pourraient essayer de faire des mares, des enclos, …

Dans tous les cas c’est très intéressant à étudier, d’autant qu’il reste une ferme à l’angle de la rue du Virolois et de la chaussée Berthelot.

ferme flamande

 

(cliquez sur l’image pour agrandir et ou télécharger)

Bonne journée

Hervé

 

Histoire du Virolois : le rutabaga

Bonsoir,

Après les lentilles, les oignons, voici le rutabaga.

Je sais que ce légume était cultivé à Tourcoing pendant la guerre dans les usines démolies

Voici un très bel article que j’ai trouvé sur internet (source : Les Jardins de Saint Fiacre – Cognac)

rutabaga

Le rutabaga

Description

Ce légume-racine encore assimilé au rationnement de la Seconde Guerre mondiale a fait un retour en force dans les jardins ces dernières années. Facile de culture et au goût caractéristique, le rutabaga est une alternative à la pomme de terre et change un peu des choux et salsifis ingurgités pendant tout l’hiver.

Un légume oublié ?

Durant la dernière Grande Guerre, le topinambour et le rutabaga ont été parmi les rares légumes dégustés sans restriction. Car non réquisitionnés par l’Allemagne au titre des indemnités de guerre, comme l’était à l’époque la pomme de terre, dont la culture s’est retrouvée miraculeusement très marginale…

Aujourd’hui, on le classe sans difficulté dans la catégorie des « légumes anciens oubliés ». Ce qui n’est pas tout à fait juste, car le rutabaga (Brassica napus subsp. rapifera) est arrivé en France au XVIIIe siècle seulement par la Scandinavie (pour comparaison, le chou-rave est connu chez nous depuis l’Antiquité…) et qu’il n’a été l’oublié que d’une génération, celle du baby-boom, pour reprendre ensuite vie dans les années 2000.
Remplaçant avantageusement la pomme de terre dans de nombreux plats, le rutabaga fait partie de la famille des choux et des navets. Sa naissance provenant de l’hybridation des deux pour un résultat surprenant. Mi-figue mi-raisin. Il a en effet l’aspect d’un navet jaune-vert à la base bien enflée avec un léger goût de navet ET de chou.

Histoire

Découvert en Scandinavie à la fin du Moyen-Âge, le rutabaga serait à l’origine d’un croisement entre deux espèces, le navet et le chou frisé.
L’appellation de « rutabaga » est apparue pour la première fois en 1803. Désigné « rottabaggar » en Suède, il est aussi appelé « chou de Siam » au Québec.

Le rutabaga dont les feuilles lisses ressemblent à celles du chou fut souvent confondu avec le navet, dont les feuilles sont plus proches des feuille de radis. Ces deux aliments ne font pourtant pas partie de la même espèce.

Son oubli volontaire par les générations actuelles est issu de la Seconde Guerre Mondiale où le rutabaga substitua la pomme de terre durant les périodes de restrictions alimentaires. Par ailleurs, certaines espèces de rutabaga sont destinés à nourrir le bétail, ce qui n’est pas pour lui donner une meilleure image auprès du public.

Aujourd’hui, certains acteurs des cuisines françaises tentent néanmoins de faire redécouvrir ce légume négligé comme Marc Veyrat le proposant dans un de ses menus…

Culture et entretien

Son semis est possible directement en terre à la fin du printemps, en sarclant le sol au préalable et en ajoutant un peu de compost. Comme pour la culture des navets, les rutabagas apprécient le soufre et en incorporer un peu à la terre avant semis est conseillé. L’apparition de l’oïdium et du mildiou sera ainsi évitée.

Semer ensuite dans des petites tranchées d’un centimètre de profondeur maxi, espacées les unes des autres de 40 cm minimum et recouvrir les graines d’un peu de terre. Dans les régions tempérées, on peut également tenter un semis tardif d’automne, car le rutabaga supporte des gels de l’ordre de -10 °C.
Si le rutabaga est planté en juin, il convient en août de débarrasser les racines de la terre qui l’entoure en ne conservant que les petites racines recouvertes. Ce procédé aide à lutter contre la larve de la mouche du chou (son principal ravageur) qui sera encore un peu plus ralentie si un lit de paille de lin a été déposé au pied des végétaux.
Pour éviter au sol un déséquilibre minéral et la prolifération des maladies, il faut aussi penser à éloigner cette culture des crucifères, comme les brocolis, choux et radis, sans oublier les pommes de terre avec qui la cohabitation est difficile.

Récolte et dégustation

On récolte les rutabagas vers le mois d’octobre, soit près d’une dizaine de semaines après les semis. Les racines doivent alors mesurer entre 6 et 10 centimètres de diamètre à leurs bases. Ils peuvent ensuite se conserver comme des carottes, enveloppés dans du sable et stockés au frais, à la cave… Pour ce qui est de la dégustation, toutes les idées sont permises : en purée ou en gratin, les rutabagas se marient parfaitement à la noix de muscade. Et en potée, à la place du navet, il fait un tabac.

Maladies et nuisibles

Les plants de rutabaga peuvent être attaqués par les mouches du chou ou encore par l’altise. C’est pour les éviter que vous devrez dès le début du mois d’Août, débarrasser les racines de la terre. Dans ce cas, utilisez directement un insecticide adéquat.

Pour lutter contre la virose, l’oïdium et le pourrissement des racines, procédez à l’alternance des cultures. Changez aussi les méthodes biologiques et chimiques.

Les pucerons et les vecteurs de virus se logent souvent dans la verdure. Désherbez régulièrement afin de combattre leur apparition.

Astuce malin : En détournant votre culture des autres crucifères (brocolis, choux ou encore radis), vous éviterez ainsi le déséquilibre minéral du sol.

rutabaga (1) UCPT légumes et horticulture en Bretagne - La game de légumes anciens produits par l'UCPT

 

Je n’ai jamais cuisiné ce légume.

Auriez vous une bonne recette ?

Bonne soirée

Hervé

Histoire du Virolois : l’évolution du Virolois

Bonsoir,

J’ai trouvé une étude sur l’évolution de la ville de Tourcoing réalisée par « Agence Pattou et Associés – Inha’rchitects – agence Paysages » pour le compte de LMCU

Elle traite de l’évolution du cadastre mais aussi analyse l’architecture, les spécificités de chaque quartier, … .

J’en ai extrait les parties concernant le Virolois.

Aujourd’hui, je vous parle de l’évolution du cadastre à l’échelle du quartier du Virolois à travers 5 plans (1827, 1850, 1884, 1898 et 1934). J’ai mis aussi la  légende des couleurs

Nota : Sur ces plans, tous les traits gris sont destinés à vous repérer, cela représente des rues,.. qui  n’existaient pas l’année que représente le  plan.

Par exemple, en 1827, il y avait des champs à la place de la rue de Guisnes alors qu’elle est déjà tracée.

(cliquez sur l’image pour l’agrandir et ou la télécharger)

Hervé

ZPPAUP TOURCOING.pdf

 

ZPPAUP TOURCOING.pdf ZPPAUP TOURCOING.pdf ZPPAUP TOURCOING.pdf ZPPAUP TOURCOING.pdf ZPPAUP TOURCOING.pdf

Histoire du Virolois : Compte rendu de la conférence “Des tourquennois aux Amériques”

Bonsoir,

Voici l’article paru dans Nord Eclair au sujet de la conférence “des tourquennois aux Amériques”

“Le groupe Histoire du Virolois a invité l’archéologue José Barbieux

Publié le 20/06/2013

Par Nord Eclair

Invités par le groupe Histoire des habitants du Virolois et la MJC, 25 passionnés ont participé à la conférence de l’archéologue José Barbieux sur «Des Tourquennois aux Amériques».

tourquennois aux amériques

 

Une dizaine d’habitants du Virolois se réunissent régulièrement pour retracer le passé de leur quartier et partager un moment de convivialité. Des échanges ont déjà été menés avec la MJC du Virolois pour faire participer les jeunes mais aussi avec l’AAPI pour alimenter leur journal « Les pieds dans les Piats ». Jean-Claude Morel, collectionneur, toujours à l’affût, sillonne le terrain à la découverte du passé et photographie tous les changements. Depuis avril, Hervé Lardeur est venu les rejoindre et a créé un blog et maintenant un site « Histoire du quartier du Virolois » qu’il alimente régulièrement.

Une ancienne habitante du quartier demeurant maintenant dans le sud de la France a fourni des informations. Des recherches aux archives, des contacts avec les anciens propriétaires d’usine, les lectures diverses et les témoignages sont rassemblés et mis en ligne par Hervé Lardeur. Il confie : « Je cherchais l’origine de ma maison, j’ai lu un article sur ce groupe d’habitants et je me suis découvert une nouvelle passion, l’histoire. Je suis heureux de mettre mon savoir informatique au service des habitants même d’autres quartiers comme la Croix Rouge. »

En partenariat avec la MJC, leur désir est de proposer des conférences, ils ont donc invité l’archéologue José Barbieux, venu gratuitement. En mars, il avait déjà tenu une conférence à la Société historique du pays de Ferrain sur le sujet. Les colonnes du journal avaient relaté l’événement, mais malheureusement dû à la neige, peu de personnes avaient été présentes. José Barbieux a pour l’occasion fait des recherches supplémentaires et a tenu en haleine l’assistance passionnée pendant plus d’une heure trente. Des Tourquennois réformés, exilés à Leyde au Pays-Bas et Canterbury en Angleterre puis partis sur les embarcations, le Mayflower et le Fortune, furent les premiers habitants de la Niewe Amsterdam, future New York. Philippe Mathon a fui de Tourcoing tout comme le père de Philippe Delano. Avides d’une nouvelle société, sur le sol américain, ils ont refait leur vie, ils se sont sûrement croisés, ils ont fondé une famille. Les descendants des Delano sont nombreux, principalement aux Etats-Unis. Plusieurs sont illustres comme les présidents Ulyss Grant, Franklin Delano-Roosevelt mais aussi l’écrivain de la petite maison dans la prairie, Laura Ingalis Wilder et l’astronaute, Alain Shepart, cinquième marcheur sur la lune.

T. LEROY (CLP)”

Histoire du Virolois : le métier de Tonnelier

Bonjour,

Je vous parlais il y a peu de la brasserie Didry-Dubrulle qui possédait une tonnellerie.

Voici donc quelques informations, photos, vidéos et liens sur ce métier.

le tonnelier de Darney (une vidéo de l’INA)

– Voici un récit intéressant trouvé sur http://bacher26.over-blog.com

“le Tonnelier des Graviers(Tournon-sur-Rhône)

La construction d’un tonneau (méthode artisanale)

Pourquoi a-t-on supprimer ces métiers d’autrefois ?

Ces métiers familiaux de père en fils, ces métiers d’art et de savoir faire. Je me souviens lorsque j’allais encore à l’école dans les années 60, un tonnelier M. Dupin avait sa petite entreprise, son petit atelier, à quelques mètres de la place des Graviers.

Ce métier ne me laissait pas indifférent, j’aimais cette odeur et chaque fois je regardais bosser M. Dupin quelques    minutes. Un homme très gentil, très ouvert, à qui on pouvait poser pleins de questions,
Ce métier d’art complexe requiert la connaissance du bois, fer et feu et demande un grand savoir-faire pour avoir une étanchéité parfaite et contenances exactes des fûts ou tonneaux.

Je m’en souviens encore comme si c’était hier : La petite entreprise recevait des lattes de bois qu’il fallait dégrossir, si ma mémoire ne me fait pas défaut on appelait ces lattes des douelles, Le cintrage à chaud des douelles : l’objectif premier est de courber les douelles et de les insérer dans le bas du tonneau.

Ceci est nécessaire afin d’éviter qu’elles ne s’écartent.

Avant de commencer à serrer, le tonnelier place à l’intérieur du tonneau un petit brasero dans lequel il va brûler des copeaux de bois pour chauffer lentement les douelles tout en les mouillant régulièrement.

Lorsqu’elles sont chauffées, il commence donc à les serrer avec précautions afin qu’elles prennent la forme du tonneau.

Le serrage définitif : il ne reste plus au tonnelier qu’à serrer la partie inférieure du tonneau en y glissant les deux cercles restant.

Il placera d’abord le cercle central le plus grand des deux et terminera par le plus petit qu’il placera au fond du tonneau.

Une fois que les douelles se joignent parfaitement,

Pour l’étape suivante il fallait jouer l’équilibriste, poser un cercle de fer afin de maintenir les douelles, retourner le tonneau et le refermer avec de nouveaux cercles,,,

Pour la suite des opérations… Heu ! À vrai-dire, je ne m’en souviens moins bien ! Je vois encore  Monsieur Dupin raboter, tailler  en biseau,
Un trou de bonde est alors percé sur le tonneau grâce à une vrille, puis agrandi à la bondonnière (rabot conique à manche).
L’étanchéité est alors testée à l’eau chaude en balançant fortement le tonneau d’un fond sur l’autre. Toute fuite donne lieu à une réparation.

Les cercles provisoires sont alors enlevés, les douelles sont raclées ou poncées, et des cercles définitifs sont mis en place.

Ces cercles en bois, ou feuillard sont installés en tête (les poignées, servant à saisir fermement le tonneau) et en bouge (cercles de roule, protégeant et stabilisant le tonneau lors des roulages ou balancements).

Les tonneaux de fabrication courante sont le plus souvent cerclés de lames d’acier recourbées et rivetées par le tonnelier sur son enclume.

Pour terminer, un trou de servant aux soutirages et à l’installation d’un robinet peut être percé sur les fonds.

Les tonneaux de nos jours sont souvent remplacés par des cuves métalliques, les tonneaux sont manufacturés, importés, ce qui explique le glas des tonneliers et pourtant la France est un des premiers pays viticoles.

De nos jours un restaurant s’est installé à la place du tonnelier… Reçoit-il son vin en tonneau ?…”

– Quelques photos

Les Métiers de nos Ancêtres.(1) Le Tonnelier des Graviers(Tournon-sur-Rhône) - Jacky - l'ardéchois-(3) Le Tonnelier des Graviers(Tournon-sur-Rhône) - Jacky - l'ardéchois-(2) Le Tonnelier des Graviers(Tournon-sur-Rhône) - Jacky - l'ardéchois- le tonnelier - chemindetraverse

 

– un autre lien avec une vidéo récente le métier de tonnelier 

et quelques autres informations pour terminer  (source Métiers d’Autrefois illustrés sur le Net)

LOCALISATION
La fonction principale du tonneau étant d’être rempli d’un liquide (de préférence alcoolisé, c’est-à-dire du vin ou de l’alcool), le tonnelier exerçait surtout dans les régions viticoles, notamment le grand sud-ouest de la France, la Bourgogne, mais aussi l’Alsace, la Champagne, les Charentes…D’ailleurs, il était souvent aussi un peu vigneron.
LA MATIERE
Le principal matériau utilisé est le bois de chêne, fendu en merrains par le merrandier dans les forêt du Limousin, du Tronçais (les deux forêts de chêne les plus connues de France) ou des Vosges. Le tonnelier utilise également des cercles de bois entourés d’osier, ou plus récemment des cercles de fers.
LES OUTILS
La première étape de la fabrication est le dolage qui consiste en la préparation des douelles qui serviront à fabriquer le tonneau. Le tonnelier utilise pour cela la plane et la colombe.
Vient ensuite l’assemblage ou bâtissage : le tonnelier réunit les douelles en tronc de cône, ceinturées à l’extrémité supérieure par une cercle provisoire. En utilisant l’asse et le chasse, un deuxième cercle est enfoncé à mi-hauteur. Lorsque la barrique a pris forme, elle est mouillée et un feu de copeau est allumé à l’intérieur. Quelques heures plus tard, à l’aide du bâtissoir (aussi appelé la botissoire), le tonnelier ressère les douelles à l’autre extrémité et met en place un troisième cercle (ou moule).
Différents rabots permettait d’égaliser , de chanfreiner, de creuser la rainure où viendra se loger le fond ; ils avaient pour noms rabot cintré, rabot jabloir ou jabloir ou ruelle, chanfrinière ou stockholm…
Le cerclage définitif était ensuite effectué ; les cercles étaient enlevés un à un, le fond était inséré en écartant les douelles avec le tire-fond ou chien, puis les cercles définitifs, en fer ou en bois étaient posés fermement.
Pour terminer, les bondonnières, grosses vrilles coniques emmanchées, servaient à percer les bondes. Le robinet ne sera fixé qu’au moment de la mise en perce.
t001_001

t001_002

t001_003

t001_004
La plane
(Photo R. NOURRY)
La colombe
(photo F. MORELLEC)
Différentes sortes d’asses
(Photo F. MORELLEC)
Le rabot cintré
(Photo R. NOURRY)
t001_005

t001_007

t001_006

Le jabloir
(Photo R. NOURRY)
La botissoire Les bondinières
(photo F. MORELLEC)
AU FIL DU TEMPS
Le tonneau est connu chez nous depuis 2000 ans ; il servait à stocker des produits liquides (vin, bière, cidre, eau), mais également solides comme les grains, les salaisons et même les clous.
D’abord appelé charpentier de tonneau, le tonnelier a pris l’appellation qu’on lui connait au XIIIème siècle. Au moyen-âge, les rois avaient leur propres tonneliers, chargés d’entretenir les barils et les muids.
A Paris, au XVIIème, ils furent réunis aux déchargeurs de vin, les seuls qui avaient le droit de débarquer le vin qui arrivait par bateau. Le tonnelier de village était pratiquement le seul à fabriquer des tonneaux ou à réparer les vieux fûts des vignerons. Il était payé à la pièce.
L’utilisation récente des cuves en métal, puis en plastique a mis à mal la profession jusque dans les années 1950. L’élevage des vins sous bois, surtout dans le Bordelais a redonné la vie à cette profession.
Inventé par nos ancêtres les Gaulois, ce pur produit français qu’est le tonneau a traversé les siècles. Tout le savoir-faire du tonnelier est réuni dans cet objet pratique et nécessaire. Son coup de main et son coup d’oeil feront la bonne barrique qui permettra le vieillissement du vin ou de l’alcool. Patrons :
Saint Vincent (comme les vignerons)Saint Nicolas, Saint Jean-Baptiste suivant les régions.

Noms de famille :
Tonnelier, Letonnelier, Cuvelier, Cuvellier, Cuvillier (fabricant de cuves)

Régions
Autrefois les tonneliers formaient la corporation des charpentiers de tonneaux.
Selon les régions, on les appelait aussi broquiers, futailliers, lieurs de cuve, barilliers.
Dimensions des fûts
Les différentes dimensions des fûts :

Le galopin 0,23 litre
La chopine 0,46 litre
La pinte 0,93 litre
Le pot 1,83 litre
Le setier 7,43 litres
Le broc 8 litres
Le petit fût 50 litres
La demi-pièce 110 litres
La fillette 134 litres
Le bussard 200 litres
La pièce 220 litres
Le muid 268 litres
La pipe 400 litres
La tonne 1000 litres
Le foudre plus de 11500 litres

Tourcoing (des Romains à Aujourd’hui) : la Révolution

Bonjour,

Rappelez vous, il y a un mois, nous nous étions arrêté  à l’aube de la Révolution avant de voir la vie des habitants sur la période XVIe – XVIIIe siècle.

Reprenons .

Année 1789 :

–  Tourcoing cesse d’être « ville de Flandre wallonne »,

–  l’année précédente, c’était une ville du Ferrain, (nous en reparlerons très  bientôt)

–  Le peuple ne tient qu’une fort petite place dans l‘administration,

–  Le peignage est la spécialité des tourquennois,

–   Il y a 360 métiers à tisser le molleton,

–  Il y a aussi 120 métiers à tisser la calmande,

–  Il y a  1 fabrique à savon noir, une amidonnerie, une distillerie d’eau de vie, des briqueteries, 7 tanneries, 1 orfèvre. beaucoup de négociants

–  on est  en pleine prospérité,

–  Fin 1789, déclin de prospérité (jusqu’en 1810),

–  Assemblée du Tiers-Etat a lieu le 27 Mars,

–  Le 3 avril : assemblée secondaire,

–  Le 14 décembre 1789, l’échevinage est aboli. Il est remplacé par le maire, et 12 membres éluent par les habitants, Il faut avoir 25 ans et habiter depuis 1 an à Tourcoing,

– Tourcoing fait parti d’un des 8 districts et  des 83 départements,

–  Il y a de la misère, la milice est créée.

Années 1790 à 1792

–  Les perturbations politiques ont ruinées le commerce et les finances municipales,

–  La politique entre dans la ville,

–  Il y a 4 assemblées : celle dite du Méridien à l’hôtel du Duc d’Havré, celle de l’Occident au Nouveau Monde, celle du Septentrion à l’hôtel du Cygne et celle d’Orient à l’Ecu de France,

– Le maire est Louis Desurmont le 13 novembre 1791,

– Il est à noter qu’à Tourcoing se tient la municipalité des toutes les communes du canton de Tourcoing,

– Il y eu beaucoup de luttes religieuses en 1791 et 92,

– L’hôpital tenu par les sœurs Notre Dame des Anges était tenu par 28 sœurs et pouvait accueillir 70 malades.

– Les religieux, religieuses, durent quitter la ville.

– 2 Elections de 1791 et 1792 : M. MOTTE – FLORIN maire

– La crise commerciale qui accompagna la Révolution mit l’impossibilité beaucoup de monde de payer ses impôts, d’où de gros problème coté finances municipales ;

– Il y a aussi des problèmes de ravitaillement des denrées alimentaires

– En 1792, une armée prusso-autrichienne envahie la France d’où la création de 13 portes pour protéger le bourg.

– La défense de la ville était assurée par la Garde Nationale. Cela n’était pas suffisant pour protéger la ville d’où régulièrement des dégâts parfois important.

– Une compagnie franche de volontaires dites des Bonnets Rouges commettait de nombreuses dégradations, une compagnie de troupe de ligne dut intervenir.

Année 1793 :

–  La ville est pillée le 11 avril,  par les Prussiens,

–  En mai, des soldats français en garnison à La Madeleine pillent la ville,

–  Fin mai, 1er occupation par les Hollandais,

–  A partir 8 au 11 juin, 2iéme occupation hollandaise. La ville devient un point stratégique pour les Hollandais. Ils sont chassés après une bataille sanglante le 27 août,

–  Retour des Hollandais plusieurs fois en septembre,

–  Régler les problèmes de la ville n’est  pas facile pour la municipalité,

–  le 17 janvier 1793, la municipalité crée le service d’Etat Civil et commence à tenir les registres,

–  Le cimetière est déplacé entre les rue Carnot et d’Havré,

–  Un comité de surveillance des délibérations municipales est mis en place,

–  La fièvre révolutionnaire gagne Tourcoing,

– Coté commerce, la vie et le travail tournent autour de quelques gros marchands et fabricants en plus des artisans habituels nécessaires à la vie quotidienne.

Année 1794 :

–  En 1er trimestre la ville a été tellement occupé par les Hollandais qu’elle ne peut répondre aux demandes du district,

–  En cette année, une effroyable misère apparait suite à l’arrêt complet du commerce et de l’industrie d’où des émeutes, …

–  Mi mai, a lieu la bataille de Tourcoing, (les coalisés (les grandes armées d’Europe regroupées autour de l’Angleterre) contre la France) : c’est  une grande victoire,

– La guerre de Tourcoing est  l’équivalent de la bataille de la Marne en 1914,

–  En octobre, la municipalité décide la création d’une brigade de gendarmerie,

–  Il y  a  10594 habitants selon le recensement de cette année là.

Année 1795 à 1797

– Changement de maire le 5 février 1795 : Louis Désurmont est élu,

– Changement de maire le 23 juillet 1795 : M. Destombes-Désurmont devient maire,

–  Changement de maire le 6 janvier 1796  Pierre – Antoine Lehoucq. son équipe demande aux notables de l’aider face à l’ampleur de la tache ,

–  la famine est accentuée par la municipalité qui n’a plus les moyens d’aider les habitants,

– Les nouveaux impôts sont levés, il est fait appel à la charité, rien n’y fait les différents problèmes persistent,

–  Si on le peut, on doit accueillir des pauvres faute de pouvoir payer ses impôts,

–  On demanda aussi une trêve au département,

–  L’éducation est  totalement désorganisé vu la disparition des religieux,

–   En 1795 est créée la 1ere école publique

–  Les ouvriers émigrés, vivant de leur travail sont autorisé à rentrer en France,

– Les habitants qui refusaient les nouvelles règles émigrent et c’est très mal vu,

–  Les règles étant parfois très étranges cela finit par tourner à la guerre civile,

–  La situation du ravitaillement reste tendue, l’industrie reprend péniblement.

Année 1798

– Les élections sont très mouvementées,

– Les efforts pour faire adopter le calendrier révolutionnaire sont impuissant devant « le fanatisme des habitants du pays »,

–  Coté impôts, émigrés, bienfaisance : cette année est difficile de ce côté aussi,

–  L’équivalent de nos écoles primaires est créé,

– Vers 1798, le service militaire devient obligatoire,

– La vie économique reprend doucement.

Epoque contemporaine

–  Le 17 novembre 1799, Napoléon Bonaparte  est mis au pouvoir en qualité de Consul suite au coup d’Etat,

–  Le nouveau régime est bien accueilli par la population,

– Le maire désigné par le premier consul est P F J Wattine,

–  Le 18 mai 1804, le Consulat devient Empire Héréditaire et Napoléon est nommé Empereur,

–  La vie municipale, pendant cette période où la Nation est occupée sur les champs de batailles, est très calme,

–  En 1808, la compagnie de Sapeur Pompier est organisée, la ville achète une pompe à Lille (avant le service était assuré par des volontaires avec des sceaux),

–  En 1801, le culte catholique est rétabli, les Récollets et quelques prêtres et carmes rentrent à Tourcoing,

– Suite à réorganisation de l’Eglise, Tourcoing intègre le diocèse de Cambrai,

–  Les religieux réorganisent l’Ecole et crée « l’école secondaire de Tourcoing »,

–  Le cimetière est déménagé au jardin des plantes,

–  En 1806, la garde Nationale crée sa musique : la société Philharmonique de Tourcoing,

– Il y a environ 12000 habitants en 1805

–  En 1804, 30 % du budget municipal est alloué à la charité,

–  En 1803, le commerce, la production, … ont diminué de 50 % par rapport aux années précédentes,

–  En 1813-1814, 75 % des ouvriers sont à nouveau sans travail,

–  Physionomie : le plan de 1808 permet de la savoir : l’église, le château et l’hôtel de ville domine la ville, la Grand’ place à  sa taille actuelle, un abreuvoir se trouve place Roussel et un rue de Tournai, il y a des maisons place de la République.

–   La propriété seigneuriale s’étendait autour du château, limité par l’église, rue de Tournai (croix avant) d’Havré, du Bocquet, (Carnot). Au milieu, il y avait une mare (appelée fossé), 2 culs de sac y menaient une la  rue d’Havré, l’autre la rue du Haut Bocquet,

–  Jusqu’en 1865, la confrérie de la Passion existait (société d’artistes armateurs qui jouaient dans les cabarets),

–  La guerre des Alliés contre Napoléon ramène les troupes dans la ville.

Voilà pour cette période.

A très bientôt

Hervé

 

 

Histoire du Virolois : rue du Virolois les commerces et usines d’antan

Bonjour,

je vous avais déjà donné une liste des anciens commerces de la rue du Virolois.

Cette présentation sous forme de liste ne me convenait pas.

Ce soir, je vous la présente sous une autre forme.

merci à Eric de Dunkerque et sa famille d’avoir complété les premières  informations

rue du virolois d’antan commerces et usines

(cliquez sur le lien, c’est un PDF)

Dites moi si cela vous plait, je pourrai alors faire les autres  rues les unes après les autres.

Bonne soirée

Hervé

Histoire du Virolois : La brasserie Didry-Dubrulle

Bonsoir,

La brasserie Didry-Dubrulle, j’en ai déjà parlé mais je n’avais pas d’informations très précise.

Ce soir, avec l’aide d’Eric de Dunkerque (qui a trouvé une grande partie de ces informations)  je retrace son histoire.

 Son origine

La brasserie et le logement de Didry-Dubrulle sont construit vers 1880.

L’établissement apparaît dans la nomenclature des brasseurs en 1888.

Sur un des  plans ci dessous,  on remarque qu’en 1894, il y avait un grand jardin dans le fond après la tonnellerie.

CADASTRE DUBRULE 1885PLAN AU SOL BRASSERIE DUBRULLENE 1891CADASTRE DUBRULE 1998

 

cliquez sur toutes les images pour agrandir ou enregistrer)

L’activité se poursuit jusque dans les années 1920.

L’ancienne tonnellerie est agrandie ( le jardin est détruit à cette époque) pour abriter une autre activité, sans doute celle de SA française des matières colorantes, dont la présence est attestée en 1965. Cette société était dirigée par M. Duchatel. (Malgré toutes nos recherches , toujours pas d’informations supplémentaires sur SA française des matières colorantes)

Le site est inoccupé depuis 1985.

Description des bâtiments

1 bâtiment abritant Germoir, pièce de séchage, atelier de fabrication et salle des machines en rez de chaussé surélevé avec sous sol et étage carré couverts d’un toit à long pan en tuile flamande avec charpente en bois apparente et pignon à redents ;

1 autre bâtiment accueillant écurie (pour 4 chevaux) ,sellerie et remise en rez-de-chaussée, logement patronal avec pierre en soubassement, à élévation à travées, doté d’un rez-de-chaussée surélevé, d’un étage carré et étage comble.

Je note que l’énergie thermique était produite sur place tandis que l’électricité était achetée (régie municipale, EDF)

Les décors

Décor de ferronnerie, grappe de raisin sur la lucarne, fleurs et feuilles de houblon sur le balcon, 2 fourquets de brasseur entrecroisés sur le monogramme « D » sculptés sur l’agrafe du balcon, fer d’ancrage au monogramme « D » sur l’atelier de fabrication

Voici quelques images (de la rue vers la tonnellerie)

brasserie vue de la rue LOGEMENT PATRONAL DUBRULE VUE GENERALE COUR DUBRULE COUR DEPOT TONNEAUX HOUBLON ARRIERE PLAN DUBRULE brasserie didry dubrule du ciel en 2013

(cliquez sur toutes les images pour agrandir ou enregistrer)

On remarque que l’ensemble (écurie(pour 4 chevaux ) ,sellerie et remise)a été détruit.

Bonne soirée

Hervé

 

 

 

 

Histoire du Virolois : Dunkerque- Furnes en train

Bonjour,

Je sais que beaucoup de tourquennois d’hier et d’aujourd’hui ont passé et ou passent encore leurs vacances  entre Dunkerque, Rosendael, Leffinckoucke, Zuydcoote, Bray-Dunes et Furnes et Adinkerke.

Une ligne de chemin de fer existe entre ces villes.

Cette ligne  fut mise en service le 1 avril 1974.

Elle est aujourd’hui désaffectée.

Des trains de voyageurs desservaient  ces villes  jusqu’en 1958 ( terminus Adinkerke), 1969 (terminus Bray-Dunes).

Puis sporadiquement jusqu’en 1994 , des trains de bains de mer circulèrent les week-end d’été.

Enfin quelques trains de “wagon-cigare” circulèrent  fin 1999 entre Sollac Dunkerque et Cockerill-Sambre.

Depuis plus rien, sauf que le ligne est inscrite au Schéma de Cohérence territoriale.

Merci à Eric DUVOSKELDT de m’avoir transmis ces information

dunkerque furne

 

(cliquez sur l’image pour l’agrandir)

Vous avez certainement connu ces trains, vous en avez certainement des souvenirs, des anecdotes, des images.

Pourquoi pour les partager ?. (je n’ai pas eu cette chance de la connaitre )

Hervé