Histoire du Virolois : La brasserie Didry-Dubrulle

Bonsoir,

La brasserie Didry-Dubrulle, j’en ai déjà parlé mais je n’avais pas d’informations très précise.

Ce soir, avec l’aide d’Eric de Dunkerque (qui a trouvé une grande partie de ces informations)  je retrace son histoire.

 Son origine

La brasserie et le logement de Didry-Dubrulle sont construit vers 1880.

L’établissement apparaît dans la nomenclature des brasseurs en 1888.

Sur un des  plans ci dessous,  on remarque qu’en 1894, il y avait un grand jardin dans le fond après la tonnellerie.

CADASTRE DUBRULE 1885PLAN AU SOL BRASSERIE DUBRULLENE 1891CADASTRE DUBRULE 1998

 

cliquez sur toutes les images pour agrandir ou enregistrer)

L’activité se poursuit jusque dans les années 1920.

L’ancienne tonnellerie est agrandie ( le jardin est détruit à cette époque) pour abriter une autre activité, sans doute celle de SA française des matières colorantes, dont la présence est attestée en 1965. Cette société était dirigée par M. Duchatel. (Malgré toutes nos recherches , toujours pas d’informations supplémentaires sur SA française des matières colorantes)

Le site est inoccupé depuis 1985.

Description des bâtiments

1 bâtiment abritant Germoir, pièce de séchage, atelier de fabrication et salle des machines en rez de chaussé surélevé avec sous sol et étage carré couverts d’un toit à long pan en tuile flamande avec charpente en bois apparente et pignon à redents ;

1 autre bâtiment accueillant écurie (pour 4 chevaux) ,sellerie et remise en rez-de-chaussée, logement patronal avec pierre en soubassement, à élévation à travées, doté d’un rez-de-chaussée surélevé, d’un étage carré et étage comble.

Je note que l’énergie thermique était produite sur place tandis que l’électricité était achetée (régie municipale, EDF)

Les décors

Décor de ferronnerie, grappe de raisin sur la lucarne, fleurs et feuilles de houblon sur le balcon, 2 fourquets de brasseur entrecroisés sur le monogramme « D » sculptés sur l’agrafe du balcon, fer d’ancrage au monogramme « D » sur l’atelier de fabrication

Voici quelques images (de la rue vers la tonnellerie)

brasserie vue de la rue LOGEMENT PATRONAL DUBRULE VUE GENERALE COUR DUBRULE COUR DEPOT TONNEAUX HOUBLON ARRIERE PLAN DUBRULE brasserie didry dubrule du ciel en 2013

(cliquez sur toutes les images pour agrandir ou enregistrer)

On remarque que l’ensemble (écurie(pour 4 chevaux ) ,sellerie et remise)a été détruit.

Bonne soirée

Hervé

 

 

 

 

Histoire du Virolois : fier d’une cheminée

Bonsoir,

Voici 4 témoignages de cheminée :

1 de Faciladir

Une cheminée de la fenêtre du grenier.

Je la voyais lorsque j’ouvrais la tabatière du grenier de mes parents au 2ème étage rue du Caire à Tourcoing et que je tournais la tête à droite. Elle apparaissait au bout de l’alignement des conduits de cheminées de toutes ces maisons d’ouvriers et faisait partie du paysage. Je pense qu’il s’agissait de celle de l’usine qui s’appelait à l’époque Lepers-Duduve (entrée rue des Piats mais il y avait aussi une entrée rue du Caire ; il me semble qu’il y avait un autre nom sur la plaque informative à cet endroit ; je sais pourtant qu’il y avait un passage de l’une à l’autre) où a travaillé mon père jusqu’à sa fermeture, sur laquelle les Transports NUTTIN se sont installés ensuite pour faire place à présent au lycée Le Corbusier. Cette cheminée devait être visible de la rue du Caire à un certain endroit mais à l’époque ce n’était pas remarquable. Il y en avait partout. En tout cas j’ai pris cette photo, de piètre qualité mais souvenir, que j’ai ressorti d’une boîte aujourd’hui.”

cheminée contre maisons rue du CAIRE 1973

 

et 3 de moi

“La cheminée PJ Leurent

 

Depuis que je suis arrivée dans le quartier, j’ai tout de suite remarqué cette cheminée.
C’est comme un repère. Je sais qu’elle est situé presque à une des extrémités du quartier vers Wattrelos.
Elle se remarque de partout.
Depuis la transformation de l’ancienne usine Mallard en espace vert,  elle se remarque dés que l’on arrive à coté de « son ancienne collègue », la cheminée de Christory rue de Renaix. Elle a dû en vivre des aventures depuis sa construction en 1901. Si elle pouvait parler et nous les raconter pour les transmettre aux plus jeunes.
Elle doit être fier que les nouveaux propriétaires du « 92 la filature » ai décidé de lui redonner une nouvelle jeunesse et lui permettre de vivre encore un peu.”

cheminée PJ Leurent 2

 

“La cheminée Malip (ancienne usine Leplat).

Cette cheminée témoigne, qu’au milieu des habitations,  il y avait des usines où les habitants allaient travailler.
Elle marque le début du Virolois (quand on arrive de la Croix-Rouge.)
De cet endroit, on se rend bien compte que Tourcoing est une ville vallonnée : à gauche la rue Duguay Trouin  descend nettement vers la rue des Piats et à droite le rue de Guisnes descend vers la rue JB Lebas (ancienne rue du Collecteur où naguère coulait un petit ruisseau) avant de remonter vers la rue Winoc Chocquel et la gare. ”

la cheminée Malip Leplat

 

” La cheminée de la retorderie rue de Guisnes.

J’aime cette cheminée car elle ne paye pas de mine (un arbre à papillon pousse à son sommet depuis de nombreuses années) .Pourtant elle rappelle qu’à cette endroit il y avait en une retorderie vers 1900.
Elle se dévoile au détour du jardin botanique ou de la traversée verte en court de construction.
Elle se fait discrète à côté de sa grande sœur de Chritory.
Elle en a vécue des aventures depuis sa naissance (le site a changé plusieurs fois d’utilisation).
En ce moment, elle doit se demander si les nouveaux occupants (des futurs lofteurs) vont la garder et lui refaire une jeunesse ou la détruire comme beaucoup de ses anciennes collègues.”

cheminée retorderie

Histoire du quartier du Virolois : Souvenirs, souvenirs ….

Bonjour, 

Voici ce que me transmet E.D.

“Souvenirs, souvenirs…
Winoc Choqueel était un industriel originaire de Bergues (St Winoksbergen en néerlandais) .. d’où le prénom de Winoc, qui est le saint protecteur de l’immense abbaye qui y était implantée (détruite à la Révolution, il ne reste que deux tours.)

Le quartier pouvait s’enorgueillir d’avoir un dentiste qui s’appelait… M. Bouche (rue W. Choqueel) (son fils, Bruno, avait d’ailleurs un superbe réseau de trains Märklin dans les combles) et un papetier nommé… M. Ramette (rue des Piats).”

Vous avez certainements aussi ce genre d’anecdote.

Histoire du Virolois : l’Habitat

Vous avez tous remarqués que l’architecture des habitations est très variée,  très riche en détail.

J’ai retrouvé le travail d’une institutrice Mme Leroy et de sa classe sur ce sujet en 2004 :

habitat 1

habiata 3 habiat 2

 

On remarque sur certaines facades, des losanges en céramique bleu, des fleurs de lys, ….

Connaissez vous la signification de ses différents signes ?

Informations du jour

Bonjour,

Voici ce que j’ai apris en vrac :

– le jardin botanique a été établis par sur la propriété de M. LEPLAT suite à l’achat du terrain en 1917 – 1919 par la municipalité. Il y avait à la place les moulins Fagot et Guisnes

– la “rue JB Lebat” : elle s’appelait avant la “rue du collecteur”

– au 100 rue de Guisnes, il y avait la menuiserie DUHAMEL (jusqu’en 1998 selon les regsitres du commerce), en 1902, habitait un représentant, récamment c’était une sculteur sur bronze.

– au 116 rue de Guisnes, habitait un courtier,

Рau 114 rue de guisnes, cӎtait un minotier (vers 1960)

– au 108 rue de Guisnes , en 1898 : M. JOUVENEL (négociant en vins et spiritueux), vers 1910 : M. DUVIVIER (éditeur ), dans les années 1950/1960, un fermier y habitait avec  une étable à vaches (4/5) dans la court.

– les n° 106, 108  et 110, sont restés longtemps la propriété  de la même personne qui résidait au 108  (jusque dans les années1970 /80 apparament)

– au 104 de la rue de Guisnes, les Transports GONDRAND se sont établi en 1866. Vers 1919, ils ouvrent un nouvel entrepot rue Winocq – Chocquel. Dans les années 1970, ils quitteront définitvement le 104. C’est actuelement un entrepot (en relation avec STOKEA ruer JB Lebas )

– au 112, Mle THIBERGHEM habitait (vers 1930 ?) et rapportait qu’il y avait un ruisseau au bout de son jardin

– au 93 rue de Guisnes, la Retorderie de fil de laine et de soie  DERVAUX a été crée en 1842. Depuis sa fermeture en ???  le batiment a été occupé par différentes entreprises ( négociants divers, garage automobile, transporteur, …) . Le batiment va être transformé et réhaussé pour devenir  14 lofts.

– au 153 rue Winoc-Chocquel, il y avait une Brasserie, malterie. C’est devenue ensuite une teinturerie .