Bonjour,
je partage le travail de Sylvie Calonne : images de Tourcoing Hier / Aujourd’hui.
Elle l’a publié sur Facebook
Hervé
Bonjour,
Un nouveau nom dans le quartier : la promenade BOUGAINVILLE .
Elle va relier la rue de Guisnes à l’entrée du jardin botanique ,le long du collège Roussel.
Mais qui était Louis Antoine de Bougainville ?
Voici un article trouvé sur netmarine.net
(D’après le Dictionnaire Illustré de la Marine, Seghers 1962; merci à Yves Duflot)
Né à Paris en 1729, avocat au Parlement de Paris entré ensuite aux Mousquetaires noirs, mathématicien, il publie un Traité de Calcul Intégral. En 1759 il combat comme capitaine de Dragons au Canada, puis fait campagne en Allemagne avec le grade de colonel. Après la paix, en 1763 il passe dans la Marine comme capitaine de vaisseau.
En 1769 la flotte du chevalier de Bougainville, débarque aux Falklands et en prend possession au nom de Louis XV. Mais, devant les violentes protestations des Espagnols qui revendiquent ces îles comme faisant partie de l’Amérique du Sud, il devra leur restituer l’archipel après une négociation qui sera favorable à la France. Il compense cet échec en faisant route vers la Chine pour reconnaître l’océan Pacifique à bord de la frégate La Boudeuse. Suivant, sans le savoir, la même route que l’Anglais Wallis quelques mois avant, il découvre Tahiti, et laisse une description paradisiaque de ce temple de la nature et de la sensualité appelé ” la nouvelle Cythère “. De retour de cette expédition, l’équipage. décimé par le scorbut. doit son salut à la consommation de rats. On sait de nos jours que le sang de ces rongeurs fixe la vitamine C, ce qui jugula l’épidémie.
Bougainville est cependant plus lucide que ses compagnons quant à la vie idyllique de la société polynésienne. Comme chez les Indiens du Canada, il y retrouve guerre, esclavage, et même sacrifices humains. Il demeure très sarcastique dans son journal à propos de Rousseau et des théories de son époque sur le bon sauvage.
Ce “voyage autour du monde” est pourtant celui d’un philosophe et de son équipage, éclairés par les lumières du XVllle siècle. L’Europe y puise pour 200 ans une utopie du bonheur et la justification de l’idée coloniale Cette expédition est la dernière effectuée par un humaniste : avec Cook vient le temps des spécialistes et des mesures scientifiques du XIXe siècle. Diderot lance le débat en annonçant dans son Supplément au voyage de Bougainville la déchéance accrue de la société polynésienne avec l’arrivée des Européens, comme l’avait lui même pressenti l’amiral de Bougainville.
Promu chef d’escadre en 1779 il participe avec d’Estaing à la guerre d’Indépendance Américaine (prise de Grenade, siège de Savanah). Il joue un rôle prépondérant à la tête d’une division, auprès de de Grasse, lors de la victoire de Cheasapeake.
La bataille des Saintes, où De Grasse est battu et fait prisonnier, le voit moins brillant. Après la guerre et la libération de “de Grasse” il subit des remontrances du conseil de guerre. Il est néanmoins nommé vice-amiral en 1790 et commandant de l’escadre de Brest. arrêté en 1793 il est sauvé par le 9 thermidor. Sénateur et comte sous l’Empire il meurt à Paris en 1811, après 82 ans d’une vie bien remplie !
et voici une image d’une des maquettes de la Boudeuse, son bateau sur lequel il a fait le tour du monde (source http://lesamisdebougainville.wifeo.com/) :
Hervé
le 02 juin 2014 :Pour compléter le commentaire de marie-Thérése, voici 2 photos de Boungainvillier trouvée sur le net
Bonjour, Voici des anciennes photos de la collection de Fabrice Davaine – Des souvenirs de l’école pour commencer :
– Continuons par une balade dans les rues du quartier et de la ville :
– Et terminons par les prisonniers des camps de prisonniers :
Stalag IX C en 1941 | Stalag IX A le 26 octobre 1941 |
Bonjour,
Suite de la série d’anciennes images trouvées ici ou la .
Désolé pour le petit problème de mise en page temporaire
– Avenue DRON :
– Boulevard Gambetta
– Blanc Sceau
– Foyer du Soldat (où ?)
– Place de la Croix-Rouge
– Grand-Place
– Les gens
– Palais de Justice
– quelques places
Place de la République Place de la résistance Place du calvaire Place Roussel Place Roussel Place Sébastopol Place Sébastopol Place Thiers Place Thiers Place Thiers
– rue de Tournai
- rues diverses
– Stand de Tir
– Vers Roubaix
Hervé
Bonjour
A une époque, il fallait franchir des portes pour entrer dans le bourg qui s’appelait alors Turcoing.
Aujourd’hui on appellerai cela la vielle ville.
Il y avait :
– 3 portes (en vert)
Je n’ai pas retrouvé de dessins permettant d’imaginer comment pouvaient être les portes. Car cela pourrai être très intéressant de fait des photos montages.
Hervé
Bonjour,
1) Comme je vous le disais précédemment, suite à la démolition du château, des halles ont été construite presque au même emplacement.
2) Voici les images que j’ai retrouvées :
3) voici la description qu’à trouvée Alain PLATEAU lors de ses recherches il y a quelques années :
“C’est M. Louis LE BLAN qui la construisit à partir de 1878.
– Lors de ces travaux, il fut découvert d’anciens pilotis prouvant que de temps immémoriaux il a fallu recours à ce moyen pour construire sur un terrain à base mouvante composée de glaise sablonneuse.
– Ces travaux ont permis de connaître un peu mieux les anciennes douves du château : murs très épais, plusieurs fois refaits, fond des douves composé de 2 m de vase, de 3 m de sables mouvants et argile compacte gorgée d’eau. La technique des fondations en caisson dù être employée. La motte portant le château fut complètement détruite.
– largeur 33,3 m et 30 m de longueur (au lieu des 53,30 prévus).
– façades d’extrémité en briques bicolores terminées par des pinacles en pierres sculptées et briques, style néo-grec.
– le tout relié par une charpente métallique comportant 6 travées et 2 appentis
– Elles étaient construites sur le principe du pavillon Baltard, de la Gare du Nord.
Ne plaisant pas aux utilisateurs, elles furent converties en salle de spectacle (l’Hippodrome) puis démolies en 1935″.
Vous avez peut être entendu parlé de celle-ci. Auriez vous des souvenirs ?
Hervé
Mise à jour du 20 septembre 2016 :
Vous trouverez sur le site dédié l’architecte Eugène Gabriel Pagnerre l’histoire détaillée des halles (cliquez sur les mots).
Merci à Jacques DESBARBIEUX de m’avoir communiqué ces informations
Bonjour,
Voici ce que j’ai apris en vrac :
– le jardin botanique a été établis par sur la propriété de M. LEPLAT suite à l’achat du terrain en 1917 – 1919 par la municipalité. Il y avait à la place les moulins Fagot et Guisnes
– la “rue JB Lebat” : elle s’appelait avant la “rue du collecteur”
– au 100 rue de Guisnes, il y avait la menuiserie DUHAMEL (jusqu’en 1998 selon les regsitres du commerce), en 1902, habitait un représentant, récamment c’était une sculteur sur bronze.
– au 116 rue de Guisnes, habitait un courtier,
– au 114 rue de guisnes, c”était un minotier (vers 1960)
– au 108 rue de Guisnes , en 1898 : M. JOUVENEL (négociant en vins et spiritueux), vers 1910 : M. DUVIVIER (éditeur ), dans les années 1950/1960, un fermier y habitait avec une étable à vaches (4/5) dans la court.
– les n° 106, 108 et 110, sont restés longtemps la propriété de la même personne qui résidait au 108 (jusque dans les années1970 /80 apparament)
– au 104 de la rue de Guisnes, les Transports GONDRAND se sont établi en 1866. Vers 1919, ils ouvrent un nouvel entrepot rue Winocq – Chocquel. Dans les années 1970, ils quitteront définitvement le 104. C’est actuelement un entrepot (en relation avec STOKEA ruer JB Lebas )
– au 112, Mle THIBERGHEM habitait (vers 1930 ?) et rapportait qu’il y avait un ruisseau au bout de son jardin
– au 93 rue de Guisnes, la Retorderie de fil de laine et de soie DERVAUX a été crée en 1842. Depuis sa fermeture en ??? le batiment a été occupé par différentes entreprises ( négociants divers, garage automobile, transporteur, …) . Le batiment va être transformé et réhaussé pour devenir 14 lofts.
– au 153 rue Winoc-Chocquel, il y avait une Brasserie, malterie. C’est devenue ensuite une teinturerie .