Histoire du Virolois : des nouvautés dans la pages les vidéos sur les métiers

13 mai 2013

Tout d’abord : Mémoire du Siècle lille-Roubaix-Tourcoing déniché sur YouTube

Puis la carde, cardefilagemise en conemise en écheveaumise en pelotte trouvées sur DailyMotion.Ce n’est pas une filature du Nord, mais à à St Firmin dans les Alpes. Je pense que cela doit rappeler des souvenirs à certains. 

Bons films

 

Histoire du virolois : la page “les zones administratives” a évoluée

Bonjour, 

la page “les zones administratives” a évoluée :

- changement de titre : c’est devenu “cadastre en 1972, 1934, 1922, 1885, 1850, 1827″

- ajout du lien vers les plans de Tourcoing en 1934 et 1922

- ajout des cadastres de 1885 et 1827.

Nous avons tout pour faire un assemblage.

Y aurai t il quelqu’un qui accepterai de commencer ?

Merci d’avance

Hervé

 

Histoire du Virolois : « Quand les dentistes travaillaient en musique »

« Quand les dentistes travaillaient en musique »

Bonjour

Voici de nouveaux souvenirs adapté du livre de J. Christophe « Tourcoing  Mon Pays »

 

Comment exercaient les dentistes au XIXe siècle ? 

Voici ce qu’un ami de Jean Christophe lui a dépeint :

«L’arracheur de dent d’autrefois, c’est un homme en jaquette et haut de forme, portant chaine d’or et gilet blanc. L’œil vif, la plaisanterie à la bouche, il lisse toujours sa moustache en pointe vers le haut.. Il vient s’installer, les jours de marché, tout contre l’église St Christophe, en face de Pavillon des Amis de Tourcoing (où était ce ?). 

Avec son cocher et ses 3 musiciens, notre homme arrive dans une voiture qui ressemble à une baraque de foire. Des dorures arabesques, des miroirs, des colonnes en torsades au 4 coins.

Il commence de bonne heure. Les musiciens soufflent dans leurs instruments de cuivre. Les gens approchent de la barque.

 L’arracheur impose le silence et prend sa voix qui s’entend de la Grand place à la place de la République. Il parle dés l’abord des maladies et truffe  son boniment d’une douzaine de mots latins qui impressionnent fort les tourquennois. Il vante les vertus des plantes de médecine et les montre en feuilles, en branches et en petits paquets. La dessus « dans l’unique dessein de rendre service à l’humanité », comme il dit, il donne les paquets d d’herbe à tisane contre un peu d’argent. 

Arrive alors le grand moment.

Le patient s’assied, la bouche ouvert.

L’homme à la jaquette cherche avec le doigt la dent malade.

Soudain, il fait signe aux musiciens qui embouchent leurs instruments, le père de tous les dentistes de Tourcoing arrache alors la dent, en s’y prenant 2, 5, 10 fois s’il le faut.

Plus le patient crie, plus les musiciens soufflent forts.

Un autre patient se présente, on recommence, toujours pour rien, au milieu des cris de douleur, des rires des gamins et du tintamarre de la musique.

Tels étaient les soins dentaires à cette époque.

Histoire du virolois : Image aérienne de 1932 de la rue du Touquet

Bonjour,

Sur le site Géoportail, il y a énormément de documents en ligne.

J’ai trouvé un photo aérienne  de 1932  de la rue du Touquet.

Le but étant de vous aider à indentifier le lieu de la  photo mis en ligne il y a quelques jours

1906 l'age d'or 2

Voici la vue aérienne

IGNF_PVA_1-0__1932-08-13__C2606-0641_1932_NP2_4087

On se repére facilement avc la gare de marchandises en bas à gauche

Bonnes recherche

Hervé L.

Histoire du Virolois : “Quand les tourquennois payaient leurs impôts avec plaisir”

Bonjour

Pour compléter « Tourcoing (des romains à Aujourd’hui), voici des souvenirs intéressant sur les impôts.

Extrait et adapté à partie du livre « Tourcoing, Mon Pays » de J. Christopheh

Le pauvre Arnoult III !  (En 1294) Les tourquennois en ont plein le dos de lui :  il est sans le sous, il les tord comme de laine sayette pour les dégorger de tout leur avoir. Les habitants se défendent, se rebiffent.  Ils l’envoi à tous les diables avec son bailli, ses échevins et son sergent.
Ce seigneur passe la moitié de sa vie en prison et l’autre à chercher des écus pour payer ses rançons.

Tant est si bien, qu’à court d’argent, il est obligé de vendre la seigneurie de Tourcoing en 1294.

Par un acte en bonne et due forme, le manoir et les terres sont achetées par Guillaume 1er de Mortagne, châtelain de Tournai, gentilhomme plein de vaillance. Il est connu et respecté à la ronde de son blason d’or à grande croix. (Celle-ci servira plus tard aux armes de Tourcoing)

Son bon sens apaisera immédiatement les esprits. Il écoute les porte-paroles des Tourquennois et signe le Concordat de 1294 qui prend force de loi :

-«  Nous Guillaume de Mortagne, seigneur de Tourcoing, faisons savoir à tous quels qu’ils soient, qu’ayant acquis par achat la terre de Tourcoing, et que voulant éviter les nombreux débats qui se sont souventes fois élèves entre les bonnes gens de Tourcoing, et leurs anciens seigneurs au sujets de leurs droits respectifs ci-après énoncé, d’un commun accord de et notre bonne volonté à nous sommes seigneur, reconnaissons comme devant être maintenus … »

Là-dessus, Guillaume :

- Exempte les Tourquennois de tout droit de main-morte, de tous impôts pour ventes  et achats dans Tourcoing.

- N’impose plus l’obligation d’héberger le seigneur,

- Autorise la plantation arbres le long des chemins,

Mais, pour chaque bonnier de terre, il faut maintenant donner 1 raziére de blé, 1 havot d’avoine ou 9 sous parisis….

Tout cela est réglementé point par point. L’échevin doit s’inquiéter de pris du blé avant Saint-Rémi, le sergent faisant connaitre le prix à la messe du dimanche.

Ceux qui ne pourrons verser les sous parisis en 1 fois, les paierons en 3 fois, et s’ils ne peuvent  toujours pas, ils payerons quand ils auront de quoi ….

C’était un seigneur comme il faut. « Faire confiance aux « bonnes gents de Tourcoing » », telle était sa formule. Il ne s’en repentira pas, les tourquennois non plus.

1294 est dont une année à retenir dans l’histoire de Tourcoing :  A partir de celle-ci et jusqu’en 1789 (500 ans environ), les tourquennois profiterons de ce Concordat de Guillaume de Mortagne. Ils ne payeront pas les impôts sous la contrainte mais uniquement par leur seule bonne volonté