Il y a eu jusqu’à 39 cheminées dans le quartier du Virolois.
Voici leur emplacement. (cliquez sur cette cheminée -> une page 3Dware house se charge (un cercle rouge tourne), la carte apparaît, vous pouvez vous déplacer avec votre souris et ou en cliquant sur la flèche en bas à gauche.
Voici le lien vers l’article publié par l’association Le Non Lieu à propos du projet autour de la cheminée de Christory
Quand vous passez à côté de la cheminée de l’ancienne usine Christory (intégrée au collège Roussel en construction), à quoi pensez vous ? à un souvenir ? à une anecdote que l’on vous a raconté ?, au présent ? à demain ? que vous évoque cette cheminée ?
Un projet consistant à utiliser la cheminée comme support de diffusion de messages par borne pour les élèves, par QR code au assimilé (à partir d’un repère sur la cheminée (à définir), par internet pour les habitants d’ici ou de passage, à raison d’un message par semaine, aussi longtemps que possible.
Ce projet est porté par le collège Roussel, la ville, l’association le Non-lieu, la MJC du Virolois en partenariat avec les habitants, les associations du quartier, votre serviteur .
Le début de la diffusion est prévu pour les vacances de la Toussaint 2014.
Votre message doit être instantané, court, au format “carte postale” , être relatif au quartier du Virolois. Ecrivez votre message en commençant par “la cheminée ….” terminé par votre prénom sur la carte ci dessous.
Envoyez le mail “carte postale” à l’adresse de contact du site , je le transmettrai au groupe de travail.
Tourcoing : le chantier se conjugue au passé et au futur
PUBLIÉ LE 05/09/2013 – MIS À JOUR LE 05/09/2013 À 14:57
Par JEAN-FRANÇOIS REBISCHUNG
Au Virolois, c’est sur la friche de l’usine Christory que poussent des logements et un nouveau collège.
Ici une cheminée, là une façade, ailleurs un bâtiment entier : à l’Union, au Virolois, aux Francs… bref, aux quatre coins de Tourcoing, le patrimoine industriel de la cité se transforme. C’est même l’un des meilleurs symboles de la ville en mouvement. Il interpelle le citoyen, le promeneur, qui se souvient, s’interroge. Il est la volonté de la collectivité, quand il n’est pas imposé. Mais le bon architecte peut aussi y voir une opportunité, comme avec le projet Botanique, au Virolois.
« On y a tout de suite vu une opportunité. » Dans son bureau boulevard de la Marne, Matthieu Boidin, architecte au cabinet Escudié Fermaut (à qui l’on doit aussi l’Atelier, toujours au Virolois), se rappelle des débuts du projet Botanique. Il s’agit des logements construits sur la friche Christory, au Virolois (lire ci-contre). Un chantier visible rues du Château, de Renaix et de Guisne. C’est entre ces trois artères qu’avait été construite la filature en 1851. Un élément central du quartier où ont travaillé des centaines d’ouvriers. Avec cette grande façade, rue du Château, où se trouvaient les bureaux. C’est l’opportunité dont parle l’architecte Matthieu Boidin. « On est sur une façade exposée plein ouest. Cela permet de récupérer de l’ensoleillement. » Des logements sociaux (gérés par le bailleur Notre Logis) vont remplacer les anciens bureaux, avec de larges baies vitrées dans les séjours qui donneront sur la rue, à deux pas du jardin botanique.
Parmi les contraintes, il a fallu tenir compte des niveaux. Les bureaux étaient sur deux étages, les appartements seront sur trois niveaux. Mais les architectes ont su s’adapter. Ils le doivent souvent. « On n’est pas des artistes, on travaille toujours avec des contraintes », souligne Matthieu Boidin. Alors que dans l’imaginaire collectif, on a plutôt tendance à prendre l’architecte pour un artiste.
Ici, la partie arrière de la façade était en mauvais état. Elle a donc réservé quelques mauvaises surprises. « D’ailleurs, elle menaçait de s’effondrer. » D’où notamment le fait qu’elle a reposé sur des dizaines d’étais pendant des semaines. Elle repose maintenant sur les nouveaux logements. Heureusement, car il aurait été difficile d’en construire une nouvelle. « Cela aurait été plus coûteux et, sauf à en récupérer, il aurait été difficile de retrouver des briques de l’époque. » Les architectes ont aussi dû composer avec les six travées de la façade. « On a fait des patios qui distribuent les logements. » Mais Matthieu Boidin reconnaît lui-même aimer les équations complexes.
Comme il aime sa région et son passé. « On a un patrimoine industriel fort. Il est important de conserver des éléments du passé. D’autant qu’on a là une façon de construire différente de celle d’aujourd’hui, notamment à cause des normes. Je ne dis pas que je regrette cette époque, mais c’était des bâtiments qualitatifs et donc c’est intéressant de les garder. »
Un site internet sur l’histoire du quartier
Quand la cité de demain repose en partie sur les vestiges du passé, c’est aussi cela la ville en mouvement. Derrière les appartements de Notre Logis qui seront bientôt occupés, le chantier de construction du collège Roussel bat son plein. Avec, sur le côté, la cheminée de l’ancienne filature Christory qui sera conservée comme un autre témoignage du passé. Comme celle des appartements, la construction de Roussel passionne des habitants du quartier du Virolois. Il est ainsi possible de suivre l’évolution du chantier sur le blog Histoire du quartier du Virolois (histoire-du-quartier-du-virolois.fr). On trouve sur ce site des photos du chantier, mais aussi des images présentant le futur établissement ainsi que de la vidéo. Au-delà, il revient aussi bien sûr sur toute l’histoire du quartier, ses habitants, ses commerces, ses rues… Une belle initiative à découvrir.<cci:mnef_puce displayname=”MNEF_PUCE” name=”MNEF_PUCE”>
Je la voyais lorsque j’ouvrais la tabatière du grenier de mes parents au 2ème étage rue du Caire à Tourcoing et que je tournais la tête à droite. Elle apparaissait au bout de l’alignement des conduits de cheminées de toutes ces maisons d’ouvriers et faisait partie du paysage. Je pense qu’il s’agissait de celle de l’usine qui s’appelait à l’époque Lepers-Duduve (entrée rue des Piats mais il y avait aussi une entrée rue du Caire ; il me semble qu’il y avait un autre nom sur la plaque informative à cet endroit ; je sais pourtant qu’il y avait un passage de l’une à l’autre) où a travaillé mon père jusqu’à sa fermeture, sur laquelle les Transports NUTTIN se sont installés ensuite pour faire place à présent au lycée Le Corbusier. Cette cheminée devait être visible de la rue du Caire à un certain endroit mais à l’époque ce n’était pas remarquable. Il y en avait partout. En tout cas j’ai pris cette photo, de piètre qualité mais souvenir, que j’ai ressorti d’une boîte aujourd’hui.”
et 3 de moi
“La cheminée PJ Leurent
Depuis que je suis arrivée dans le quartier, j’ai tout de suite remarqué cette cheminée.
C’est comme un repère. Je sais qu’elle est situé presque à une des extrémités du quartier vers Wattrelos.
Elle se remarque de partout.
Depuis la transformation de l’ancienne usine Mallard en espace vert, elle se remarque dés que l’on arrive à coté de « son ancienne collègue », la cheminée de Christory rue de Renaix. Elle a dû en vivre des aventures depuis sa construction en 1901. Si elle pouvait parler et nous les raconter pour les transmettre aux plus jeunes.
Elle doit être fier que les nouveaux propriétaires du « 92 la filature » ai décidé de lui redonner une nouvelle jeunesse et lui permettre de vivre encore un peu.”
“La cheminée Malip (ancienne usine Leplat).
Cette cheminée témoigne, qu’au milieu des habitations, il y avait des usines où les habitants allaient travailler.
Elle marque le début du Virolois (quand on arrive de la Croix-Rouge.)
De cet endroit, on se rend bien compte que Tourcoing est une ville vallonnée : à gauche la rue Duguay Trouin descend nettement vers la rue des Piats et à droite le rue de Guisnes descend vers la rue JB Lebas (ancienne rue du Collecteur où naguère coulait un petit ruisseau) avant de remonter vers la rue Winoc Chocquel et la gare. ”
” La cheminée de la retorderie rue de Guisnes.
J’aime cette cheminée car elle ne paye pas de mine (un arbre à papillon pousse à son sommet depuis de nombreuses années) .Pourtant elle rappelle qu’à cette endroit il y avait en une retorderie vers 1900.
Elle se dévoile au détour du jardin botanique ou de la traversée verte en court de construction.
Elle se fait discrète à côté de sa grande sœur de Chritory.
Elle en a vécue des aventures depuis sa naissance (le site a changé plusieurs fois d’utilisation).
En ce moment, elle doit se demander si les nouveaux occupants (des futurs lofteurs) vont la garder et lui refaire une jeunesse ou la détruire comme beaucoup de ses anciennes collègues.”
C’est une information documentaire : Le Non Lieu à Roubaix a favorisé des témoignages autour des cheminées du Nord : un carnet de cheminée pour Tourcoing au Virolois !!! par la voix de Christelle Motte.
Ce matin un ancien ouvrier de chez CHRISTORY m’a appelé.
Il dit ” j’ai vu l’article dans le journal et ai reconnu mon ancienne usine à la cheminée (raccourcie de 2 m, il manque la couronne, avec l’évolution du mode de chauffage, elle n’avait plus besoin d’être si haute) et à la couleur des murs à chaque étage.
Je dois avoir des photos des machines, je vais voir pour vous les envoyer”.
Ce genre de témoignage est aussi intéressant à raconter à ceux qui n’ont pas connu ni travaillé dans les usines.
Hier, je mettais en ligne la listes des monuments historiques et bâtiments protégés du quartier.
Certaines usines ont été démolies totalement ( NUTTIN rue des Piats, MALLARD rue de Renaix , Brasserie du Tilleul rue du même nom…)
Certaines ont été reconvertie (BUISSART rue des Piats, DASSONVILLE rue JB Lebas, Verrerie SOUFFLOT rue du tilleul, “Fabrique de pain d’épice ” rue Henri Paris (quel était son vrai nom ?, ….).
D’autres, seule la facade et une partie des batiments ont été gardé (CHRISTORY rue de Guisnes et de Renaix, SIX rue du Château, ….)