Histoire du Virolois : Histoire du Tramway (épisode 2)

Bonjour

Voici la suite de l’ Histoire du Tramway à Tourcoing

 

– 1895 :

– Ligne A Place de Roubaix-Fosses aux Chênes –  Place de Tourcoing :  reconstruction à voie métrique (L1 ou A), Electrification. Electrification d’un service place de Roubaix Place de Tourcoing par Grand-Rue, rue du Collège, place de la Fosse-aux-Chêne, rue de Tourcoing à Roubaix, l’Union, rue de Roubaix à Tourcoing, rue Louis Leloir, de la Gare (F Buisson), de Tournai.

–  nouvelle ligne Grand’ Place jusque gare de Tourcoing (Hôtel des voyageurs)

– 27 juillet 1895 : ligne F Gare des Francs – Place de Tourcoing – Croix-Rouge : Etablissement du service électrique à voie métrique : Grand’ Place – Gare (ligne 2)., Place de Tourcoing – Croix-Rouge, par rue Carnots, lois Leloir, Dervaux, de Guisnes (ligne 5)

– 27 Novembre 1895 : ligne F Gare des Francs – Place de Tourcoing – Croix-Rouge : Etablissement du service électrique à voie métrique : Place de Tourcoing – rue de l’Abattoir (ligne1), par rue de l’Hôtel de Ville (de Général Leclerc), place Victor-Hassebroucq, rue Nationale.

 

– 1896 :

– on note que c’est une Société Anonyme avec siége administratif à Paris et siége d’exploitation à Roubaix 453, Grand Rue

Nouvelle faillite entre V. Hassebroucq et E. Francq

– 03/01/1896 : autorisation d’établir la traction électrique (en réalité cela à commencé en 1894). Tpourcvoing est alors la 4iéme ville française à adopter l’alimentation électrique par trolley (fil aérien, appelé aujourd’hui caténaire) après Marseille, Lyon et Le Havre.

– 15/08/1896 : demande de création d’une ligne rue de Gand jusqu’au Pont de Neuville

 

– 1897 :

– fin de la traction hyppomobile

– le tramway se développe en devient d’Utilité Publique

– ligne F Gare des Francs – Place de Tourcoing – Croix-Rouge : modification du tracé entre Grand-Place et Gare

– Ligne A Place de Roubaix-Fosses aux Chênes –  Place de Tourcoing : modification du tracé à Tourcoing vers Grand’ Place par rue Carnot (abandon de la desserte de la Gare)

 

– 17 mai 1898 : fusion des lignes 1 et 5 : rue de l’Abattoir – Croix Rouge. Prolongement jusqu’à la Gare des Francs, par rues de paris, des francs et de la Vigne.

 

– 28 mars 1899 : Etablissement du service électrique à voie métrique Place de Tourcoing – pont de Neuville par rue Nationale et rue de Gand (ligne 4 ou I)

 

– 1900 : Prolongement de la ligne 4 jusqu’au nouveau cimetiére., attributon de l’indice I,

 

– 1905 :

– Ligne A Place de Roubaix-Fosses aux Chênes – Place de Tourcoing  prolongement jusqu’à rue de Barbieux à Roubaix par rue Neuve (du Maréchal Foch), Boulevards de Paris, de Douai.

– ligne F Gare des Francs – Place de Tourcoing – Croix-Rouge :  raccordement avec ligne I, par rues de Fleurus, du pont de Neuville. Déviation entre rues Carnot et Dervaux par Albred Lefrançois, Nouvelle Gare de Tourcoing, rue Dervaux prolongée (avenue Albert 1er). Abandon de parcours place de Tourcoing – Gare des Francs (repris par ligne L) Attribution de l’indice F., Fusion avec la ligne I (place de Tourcoing – Cimetiére), création du service circulaire (voir ligne M).

– la ligne 5 devient ligne E

– ligne L Gare des Francs – Place de Tourcoing – Blanc Seau : Etablissement d’un service par rue de l’Hôtel de ville (du Général Leclerc), Place Victor-Hassebroucq, rues Nationale, de l’Abattoir, de paris, des Francs (retour rue de la Vigne) (parcours repris à ligne F)

– extension du réseau de tramway électrique, création des lignes de Tramway en parallèle au Grands Boulevards par le Croisé Laroche (mis en service en 1909).

– Parussion au Journal Officiel en 1905 pour une exploitation prévue jusqu’en 1955

 

– 1906 : Ligne M Place de Tourcoing – Cimetière – Croix-Rouge (Circulaire) : Etablissement d’un service circulaire place de Tourcoing – Pont de Neuville, Cimetière, Croix-Rouge, place de tourcoing et vice-cersa (parcours repris à ligne F et I

 

Remarques :

– Il existait déjà des tarifs spéciaux : gratuités pour les fonctionnaires, les facteurs, ….

– A Roubaix : Il y était prévu  4 lignes (dont 1 vers Lille, 1 vers Tourcoing) et 2 en options. (gare Roubaix –gare Tourcoing et Croix-Tourcoing), Délais de réalisation 3 ans

C’est un petit tramway (2,15 m de largeur), voie normale 1,44m, voiture type 400, matériel à grande capacité qui offrait un confort exceptionnel pour l’époque.

– La circulation de faisait sur 1 voie.

– Il y avait bien entendu des Enquêtes d’utilité publiques (comme aujourd’hui).

– On remarque dans le règlement :
– pas de réclamation possible en cas de retard,
– les agents et cantonniers chargés de l’entretien et de la surveillance, … étaient assermentés à donner des PV en cas de dégradations.

plan du tramway de Tourcoing en 1900

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Voilà pour aujourdh’ui,

A bientôt pour la suite de cette histoire

 

 

 

 

 

Histoire du Virolois : Histoire du Tramway (partie 1)

Bonjour,

Avec l’aide des recherches et documents de Mme DUPONT, d ‘ E.D., de recherche effectuées aux Archives Municipales de Tourcoing, je vais vous retracer l’histoire du Tramway à Tourcoing en insistant, quand c’est possible , sur le quartier du Virolois.

– 21/04/1864 : on réfléchi pour créer une une liaison Tourcoing – Lille en tramway Hippomobile

– 1871 : Le constructeur WARING Frères demande de concession pour une voie à l’américaine à traction à cheval. pour 70 ans, ils expliquent les avantages, montrent des exemples fonctionnant à l’étranger (Bruxelles entre autre).

– du 20 et 22 mars 1874, on retrouve dans « le journal de Roubaix », des petits articles avec le résumé du conseil municipal sur le sujet (le journal était de 4 très grandes pages format A2 environ, tout les articles étaient en colonnes).

– 16 aout 1874 : lors du conseil municipal, il est émis le vœu de voir la ville parcourue par des Tramways.

– Entre 1874-1876 : construction d’entrepôt de douanes et magasin de vente pour le futur tram.

– entre 1874-1884 : Réflexion pour trouver d’autres systémes que la traction hippomobile :

– à Bruxelles il y a le chemin de fer à câbles exploité les Ets Demeyer-Dumercy et inventé par François DEVOOGHT (le câble était dans le sol entrainé par une machine extérieure au véhicule, cela fonctionnait sur le principe du téléphérique)

– machine à vapeur type locomotive

– tramway électrique

– En 1875, il est envisagé des machines : les chevaux coutent chers (repas, foin,…) pendant leur repos.

-1876 :

– Dans un projet de cahier des charges  il est écrit « La chaussée devra être entretenue pendant 60 ans », « un représentant et un bureau devra être établi à Tourcoing »,

– le conseil municipal demande 1 prolongation de la L5 jusqu’à la, Croix Rouge,

– constitution de la Compagnie (émission d’obligation le 25/06/1876 : Compagnie des Tramway Roubaix Tourcoing par Edmond Julien rue Liedekerke St Josseten Moode (Bruxelles), capital 3 millions de francs en 10000 obligation de 30 francs

– 1876 – 1884 : développement de la liaison avec Lille (suburbain) -> Compagnie des Tramway du Nord

– 1877 :

– validation au conseil municipal (Mairie de Tourcoing le maire est M. Roussel-Défontaine )

– A cette époque des pétitions circulent pour réclamer des modifications de tracé, …

–  début des circulations entre Roubaix et Tourcoing

– 8 janvier 1877 : M. Edmond Julien, entrepreneur à Bruxelles obtient la concession pour le réseau de Tramway pour 28 ans .

M. Julien (constructeur et exploitant, belge de nationalité devra élire domicile à Tourcoing et déposer 50000 Fr de caution à la caisse des Dépôts et Consignation.

Il devra tout construire en 1 an.et respecter scrupuleusement le cahier des charges.
Toute évolution de fond devra être validé par la commission de suivit gouvernementale.

Les chevaux devront réunir toutes les qualités requises pour assurer le service.
La compagnie devra loger sur le territoire de Tourcoing le nombre de chevaux nécessaire au service des lignes,

Il doit respecter le cahier des charges du gouvernement,

« Tout remplacement, ….devra être approuvé par la municipalité »,

Une des ligne est prévue de la gare, par la rue Derveaux, vers la rue de Guisnes.

– 1880

26 Avril 1880 : le Réseau de Tourcoing est rétrocédé à la compagnie des Tramway de Roubaix Tourcoing (TRT) (le réseau de Roubaix avait été rétrocédé à la même compagnie le 3 décembre 1875. Les décrets du 26 avril prévoient entre autre un ligne hippomobile « gare de Tourcoing-rue de Guisnes » Selon Claude Gay, elle ne sera pas réalisée

– faillites, création de la Nouvelle Compagnie des Tramways Roubaix Tourcoing

– très peu de lignes furent maintenues en exploitation entre 1882 et 1883.

– La L5 (rue de Guisnes, ..) fut arrêtée.

Pour relancer le trafic et amortir les frais, et servir les intérêts des parties concernées, on recherche d’autre système : le Raiway Routiers (sorte de Train tram)

7 lignes sont envisagées dont la E (Mouveaux à la Croix Rouge : Gare de Mouveaux, RD 22 ; Gare de Tg les Franc, rue de Lille, rue de des Poutrains, grand’ Place, et vers la croix rouge soit 15 km aller-retour.

Les cars seraient autonomes type  machine à vapeur BALDWIN (Lille).

Il y aura 7 gares de marchandise (dont Tourcoing Nord, Les Francs)

On ferai des économies avec cette traction mécanique

Ce réseau devrai se développer dans les principales ville de la région

Il y aura un certain nombre de réseaux à adapter (eau, ….)

– « la gazette de Tourcoing » publie un article relatant l’attente du tramway par les habitants

– 3/12/1880 : obtention de la concession pendant 40 ans par la ville de Tourcoing

– En 1881, on fait des essais de traction vapeur.

– 26/12/1882 : faillite de la compagnie (déposée à l’Etude de Maitre Florian Gennevoise avoué à Lille rue Beauharnais 54 place de Strasbourg 

– 01/09/1883 : la faillite n’est toujours pas réglée,

– 1884 :

– toutes les lignes sont arrêtées.

– 07/07/1884 ; la faillite n’étant toujours pas réglée, le syndic écrit au maire de tourcoing V Hassebroucq

– 13/03/1885 : constitution d’une nouvelle compagnie 

– Des difficultés financières apparaissent en 1888. 

– 1892 :

– Cette nouvelle Cie est effective : la ville donne son accord pour préserver ses intérêts,

– la ville souhaite modifier les lignes .

– Il y 5 lignes en activités dont la n° 5 : rue Louis Leloir à la Croix Rouge : rue Louis Leloir, la Gare, rue Dervaux, rue de Guisnes, rue de la Croix rouge rue des Piats jusqu’au Chemin Vicinal n°12 du pont de Neuville, soit 2090 m (elle s’arrêtait avant à la Croix Rouge, la ville veut la prolonger.

– Toutes les lignes allaient vers la Grand Place sauf la n°5, c’était soit des chevaux soit traction mécanique

 1894 :

– 28/04/1894 : la Nouvelle Compagnie du Tramway Roubaix Tourcoing devient Compagnie du Tramway Roubaix Tourcoing (suite à une nouvelle faillite) accord entre Gustave DRON et Alfred JOUBERT)

– 5 lignes en exploitation,

1 : Gare des Francs vers Grand’place,

2 : Grand’place vers Roubaix,

3 : Grand’place vers Roubaix (par un autre parcourt)

4 : Grand’place vers Croix Rouge (rue Carnot, RD 114, rue Lois Leloir, rue Dervaux, rue de Guisnes, rue de la Croix-Rouge,

5 : Grand’Place vers cimetiére principal (rue de l’Hotel de Ville, rue Vistor Hassebroucq, rue Nationale, rue Delobel, Place St Jacques, rue de Gand, rue de pont de Neuville

Nouvellles lignes :

6 : grand place vers Mouvaux,

7 : Cimetière Principal vers la Croix- Rouge,

Regroupement des ligne 5 et 6 pour faire la 7,

8 : Grand’Place à Roncq par la rue de Poutrains, rue du Calvaire, rue La Latte, Roncq

– modification de l’écartement des voies ( voie métrique au lieu de 1,44 m)

– 29 Octobre 1894 : ligne E Place de Roubaix – Les Boulevards – Place de Tourcoing : Etablissement du service électrique à voie métrique par avenue de la Gare, rues de l’Alma, d’Alsace, Boulevard de la République à Roubaix, Boulevard Gambetta à Tourcoing, rues Faidherbe, Carnot (ligne 5 ou E)

1896 - Tramway hippomobile n° 168 - AMITRAM - Tramway Touristique de la Vallée de la Deûle Inauguration ensoleillée pour la motrice n° 432 - AMITRAM - Tramway Touristique de la Vallée de la Deûle Inauguration ensoleillée pour la motrice n° 432 - AMITRAM - Tramway Touristique de la Vallée de la Deûle(1)

 

 

 

Voilà pour aujourd’hui,

A bientôt pour la suite de cette histoire

Histore du Virolois : Le tramway

Bonjour,

Voici quelques informations tque m’a transmis E.D. :

“Le tramway passant rue de Guînes s’appelait ‘El car M’. (Jeu de mots prévisible avec ‘carême’) 
Du temps des pavés, on voyait encore la trace des rails qui avait été déposés. 
Si la couche de macadam (années 1980-90?) a été étalée sans retirer préalablement les pavés, un simple dégoudronnage pourrait mettre à jour ces ornières. 
Je possède l’ouvrage de Claude Gay sur les tramways de Lille-Rx-Tg : ‘Au fil des trams’ (1984), où figurent les dates d’installation et de dépose (1906-1951.) Si vous ne l’avez pas, je peux communiquer les infos requises.
Autre souvenir du coin ‘jardin botanique (j’y allais tout petit avec ma grand’ mère)/rue de Guînes': par les soupiraux de l’usine en face (ils sont maintenant bouchés, je crois),  au ras du trottoir, on entendait le ‘tchac tcac’ caractéristique des navettes des métiers à tisser.
Mon grand’ père me racontait que, dans certaines usines, on faisait régner une chaleur humide digne des tropiques, afin que le fil garde une humidité constante. Les ouvrières travaillaient, paraît-il, torse nu, en soutien-gorge. 
“Ebbé, d’ù qu’y est ch’temps là!” aurait dit mon grand’ père. Au regard de l’histoire, c’est tout récent.”
Bonne journée

Histoire du Virolois : souvenirs du tramway rue de Guisnes

Voici les souvenirs de Mme Thérése  SPRIET, présidente de l’associations “les Amis de Berlin, Bottop, Mûhlhaussen”, ancienne habitante du quartier :

“Avec nos parents, mon frère Robert et moi-même habitions au 83 de la rue Winoc-Chocqueel et avons bien connu ce tramway.
 
Il s’agissait du Tramway M qui partait de derrière l’Eglise St Christophe pour arriver au Cimetière du Pont de Neuville : Il empruntait les
rue de Tournai, du Tilleul, de Guisnes, (passait au lieu dit “L’Alsacienne”), de la Croix Rouge, de Fleurus, boulevard de l’égalité direction
cimetière du pont de Neuville.
Dans la rue de Guisnes, il y avait 2 arrêts : Commandant Driant et Jardin Botanique……
 
Un autre tramway empruntait aussi la rue de Guisnes : Il s’agissait du MBarré : Il venait de Roubaix par la rue de Roubaix, Avenue Le
François, passait devant la gare, avenue Albert 1er, rue Pierre et Jean Dervaux, rue de Guisnes (passait au lieu dit ” l’Alsacienne”), rue de
la Croix Rouge, rue de Fleurus, boulevard de l’Egalité, direction “Le risquons tout”.
 
Dans la rue Guisnes, il y avait aussi l’église “Des Pères”  au coin de la rue du Tilleul et nous avons bien connu les 2 frères Eugène et Edouard.
Le frère Eugène faisait les repas et le frère Edouard s’occupait des travaux de nettoyage et SONNAIT LA CLOCHE manuellement dans l’entrée de
l’église lors des cérémonies essentiellement des messes.”