Histoire du Virolois : L’angle rue de Renaix et de Guisnes

Bonjour,

A l’angle des rues rue de Renaix et de Guisnes, il y a aujourd’hui des immeubles d’habitations. Cela n’a pas toujours été le cas.

Voici ce que j’ai trouvé :
– les cadastres


1885
rue de guisnes et de renaix1885


1922
rue de guisnes et de renaix 1922


1934
rue de guisnes et de renaix   1934


1972 (dernier disponible)
cadastre 2013 angle rue de guisnes et de renaix


On remarque :
– qu’en partant de la rue de Guisnes, il avait les maisons à gauche et l’usine Mallard à droite,
– puis une usine (laquelle ? présente 1922) a remplacé des maisons à gauche au milieu,
– que toutes les maisons et l’usine (gauche et droite) ont été abatues pour devenir immeubles et parc.

– évolution à travers les vues aériennes (source : geo.lillemetropole.fr)


1930
angle rue de guisnes et renaix en 1930


1970
angle rue de guisnes et renaix en 1970


1983 (les immeubles sont construit)
angle rue de guisnes et renaix en 1983



1997
angle rue de guisnes et renaix en 1997


2006 (l’usine Mallard est rasée)
angle rue de guisnes et renaix en 2006

– vue aérienne actuelle
VUE AERIENNE ANGLE RUE DE GUISNES ET DE RENAIX

L’usine Mallard a été remplacé par un parc et toutes les maisons de gauche par des immeubles d’habitations et le parking attenant.

Hervé

Histoire du Virolois : fier d’une cheminée

Bonsoir,

Voici 4 témoignages de cheminée :

1 de Faciladir

Une cheminée de la fenêtre du grenier.

Je la voyais lorsque j’ouvrais la tabatière du grenier de mes parents au 2ème étage rue du Caire à Tourcoing et que je tournais la tête à droite. Elle apparaissait au bout de l’alignement des conduits de cheminées de toutes ces maisons d’ouvriers et faisait partie du paysage. Je pense qu’il s’agissait de celle de l’usine qui s’appelait à l’époque Lepers-Duduve (entrée rue des Piats mais il y avait aussi une entrée rue du Caire ; il me semble qu’il y avait un autre nom sur la plaque informative à cet endroit ; je sais pourtant qu’il y avait un passage de l’une à l’autre) où a travaillé mon père jusqu’à sa fermeture, sur laquelle les Transports NUTTIN se sont installés ensuite pour faire place à présent au lycée Le Corbusier. Cette cheminée devait être visible de la rue du Caire à un certain endroit mais à l’époque ce n’était pas remarquable. Il y en avait partout. En tout cas j’ai pris cette photo, de piètre qualité mais souvenir, que j’ai ressorti d’une boîte aujourd’hui.”

cheminée contre maisons rue du CAIRE 1973

 

et 3 de moi

“La cheminée PJ Leurent

 

Depuis que je suis arrivée dans le quartier, j’ai tout de suite remarqué cette cheminée.
C’est comme un repère. Je sais qu’elle est situé presque à une des extrémités du quartier vers Wattrelos.
Elle se remarque de partout.
Depuis la transformation de l’ancienne usine Mallard en espace vert,  elle se remarque dés que l’on arrive à coté de « son ancienne collègue », la cheminée de Christory rue de Renaix. Elle a dû en vivre des aventures depuis sa construction en 1901. Si elle pouvait parler et nous les raconter pour les transmettre aux plus jeunes.
Elle doit être fier que les nouveaux propriétaires du « 92 la filature » ai décidé de lui redonner une nouvelle jeunesse et lui permettre de vivre encore un peu.”

cheminée PJ Leurent 2

 

“La cheminée Malip (ancienne usine Leplat).

Cette cheminée témoigne, qu’au milieu des habitations,  il y avait des usines où les habitants allaient travailler.
Elle marque le début du Virolois (quand on arrive de la Croix-Rouge.)
De cet endroit, on se rend bien compte que Tourcoing est une ville vallonnée : à gauche la rue Duguay Trouin  descend nettement vers la rue des Piats et à droite le rue de Guisnes descend vers la rue JB Lebas (ancienne rue du Collecteur où naguère coulait un petit ruisseau) avant de remonter vers la rue Winoc Chocquel et la gare. ”

la cheminée Malip Leplat

 

” La cheminée de la retorderie rue de Guisnes.

J’aime cette cheminée car elle ne paye pas de mine (un arbre à papillon pousse à son sommet depuis de nombreuses années) .Pourtant elle rappelle qu’à cette endroit il y avait en une retorderie vers 1900.
Elle se dévoile au détour du jardin botanique ou de la traversée verte en court de construction.
Elle se fait discrète à côté de sa grande sœur de Chritory.
Elle en a vécue des aventures depuis sa naissance (le site a changé plusieurs fois d’utilisation).
En ce moment, elle doit se demander si les nouveaux occupants (des futurs lofteurs) vont la garder et lui refaire une jeunesse ou la détruire comme beaucoup de ses anciennes collègues.”

cheminée retorderie

Histoire du Virolois : Evolution du cadastre (partie 3 )

Bonjour,

Aujourd’hui, intéressons nous à la rue de Renaix.

On remarque :

– qu’en 1850, on prévoit la rue de Guisnes, qu’il y a encore beaucoup de pâtures, que certaines maisons sont elles aussi en projet.

–  qu’en 1885, tout est construit et tracé mais certains bâtiment rue de Renaix ne sont pas dans l’alignement.

– qu’en 1972, que dans l’ilot Renaix/Piat/Driant,  plusieurs petites parcelles ont été regroupées pour entre autre installer l’atelier de boulangerie (1 façade rue de Renaix,  rue du Cdt Driant) et que l’alignement a été corrigé.

Dans mon exemple, le propriétaire possédait la parcelle 2013 (7 maisons 11 ouvertures en projet)

Une des maisons a été achetée par 1 épicière (seule informatio  jusqu’en 1972)

A bientôt

renaix 4 renaix 3 renaix 2 renaix 1

 

 

 

Histoire du Virolois : Evolution du cadastre (partie 2 )

Bonsoir,

Partie 2 : la rue de Guisnes (entre la rue du Cdt Driant et Winocq Chocqueel :

En voyant la zone et les planches, vous allez me dire : rien d’intéressant.

Et bien non au contraire d’où cet exemple :

– sur le plan de 1850, on aperçoit le projet de la rue de Guisnes , et de plusieurs maisons, contrairement à celui de la semaine derniére,

– sur le plan de 1972, il y a des différences (cercles noir) : cela s’explique, la semaine dernière le plan était en fait : “extrait cadastre de 1972 , révision de 1983″ alors que cette semaine c’est un “extrait cadastre 1972 sans révision.

Dans l’exemple de cette semaine, les propriétaires ont exercé les professions d’employé (à la construction en 1878), entrepreneur de transport.

Je vous joint la demande de permis de construire de 1878.

guisnes 5 guisnes 3 guisnes 2 guisnes 1 guisnes4

 

 

 

 

 

 

 

Histoire du quartier du Virolois : Recherche photos de l’ancienne usine MALLARD rue de Renaix

Bonsoir,

La friche MALLARD (devenue ensuite AXIAL puis annexe de Lycée COLBERT) a été démolie et aménagée en parc paysagé dans l’Atelier.

Pour ménoire, cette usine était à cheval sur 3 rues (de Guisnes, de Renaix et des Piats)

Quelqu’un aurai – t – il encore des photos ? (quand je suis arrivé dans le quartier il a 10 ans, elle était encore en friche).

Merci

Histore du Virolois : Le tramway

Bonjour,

Voici quelques informations tque m’a transmis E.D. :

“Le tramway passant rue de Guînes s’appelait ‘El car M’. (Jeu de mots prévisible avec ‘carême’) 
Du temps des pavés, on voyait encore la trace des rails qui avait été déposés. 
Si la couche de macadam (années 1980-90?) a été étalée sans retirer préalablement les pavés, un simple dégoudronnage pourrait mettre à jour ces ornières. 
Je possède l’ouvrage de Claude Gay sur les tramways de Lille-Rx-Tg : ‘Au fil des trams’ (1984), où figurent les dates d’installation et de dépose (1906-1951.) Si vous ne l’avez pas, je peux communiquer les infos requises.
Autre souvenir du coin ‘jardin botanique (j’y allais tout petit avec ma grand’ mère)/rue de Guînes': par les soupiraux de l’usine en face (ils sont maintenant bouchés, je crois),  au ras du trottoir, on entendait le ‘tchac tcac’ caractéristique des navettes des métiers à tisser.
Mon grand’ père me racontait que, dans certaines usines, on faisait régner une chaleur humide digne des tropiques, afin que le fil garde une humidité constante. Les ouvrières travaillaient, paraît-il, torse nu, en soutien-gorge. 
“Ebbé, d’ù qu’y est ch’temps là!” aurait dit mon grand’ père. Au regard de l’histoire, c’est tout récent.”
Bonne journée

Histoire du Virolois : Histoire de la Société Emile Leplat et fils (suite)

Bonjour,

Il y a quelques jours, j’ai rencontré, avec Jean-Claude  habitant du quartier,  le directeur de la Sté MALIP (implanté sur le site de l’ancienne Filature Emile LEPLAT et Fils) à l’angle des rues de Guisnes et Duguay-Trouin.

La sté MALIP a été fondée en 1961 à Linsel,  est ensuite venue rue Lafayette à Tourcoing puis a occupé les anciens locaux des tissage POLLET avant de rejoindre ce site.

Ce monsieur est un héritier de la famille LEPLAT.

Il a complété les informations du document publié précédemment ( 15/03/13) :

- la filature a été fondée en 1886, sur un terrain qui appartenait à M. LEWILLE et DELPORTE

- en 1989 : incendie de l’usine. cela devient une friche. (aprés cette visite, Georges, habitant du quartier pompier à la retraite me dira : “je me souviens bien de cet incendie, je suis venu en renfort et ” j’ai ouvert la porte du bureau avec ma clé de maison””)

- la sté MALIP  rachète la friche et implante en 1992 un nouveau bâtiment.

Voici 3 photos montage Hier / Aujourd’hui . (Attention elles sont provisoires suite à manque de temps de notre ami Florian mais cela donne déjà une bonne idée)

 

leplat 3 leplat2 leplat1

 

 

 

 

 

 

– la filature LEPLAT et ses bâtiments occupaient une grande parcelle :

leplat4

- Une partie de cette parcelle est maintenant occupée par des Lofts (Usine Leplat) , une autre Stokea, quand à la Cour Leplat, elle n’exsite plus.

Au cours de la discussion j’apprend :

- que Tourcoing c’est beaucoup développé grâce à sa proximité de la frontière et au blocus continental fin XIXe et début XXe s., on allait acheter les métiers /les machines et se former en Angleterre, en Irlande.

- que les terrains autour de Tourcoing étant de mauvaise qualité, il y avait beaucoup de montons donc de la laine,

- que pendant le 2nd guerre mondiale, a été ramené beaucoup de terre dans les usines détruites pour cultiver des pommes de terre,

- que beaucoup de flamands traversaient la frontière très proche et venaient travailler dans les usines du quartier,

- qu’à cause du dénivelé (j’évoquerais dans un article le “relief” du quartier” ) le niveau  cave d’un bâtiment correspond au rez-de-chaussée du bâtiment  adjacent,

- qu’au début du terrassement du nouveau bâtiment, les engins se sont enfoncés jusqu’aux essieux (cela peut s’expliquer : autrefois il y avait certainement une marre -> le terrain ayant été abandonné -> l’eau est remontée à la surface (c’est aussi un futur article : l’eau dans le sol dans le quartier)

Merci au directeur de la Sté MALIP pour m’avoir recu avec Jean-Claude et pour l’acceuil et l’attention qu’il porte à ce projet.

Que cet article puisse -t – il aussi donner envie aux autres entreprises du quartier de me contacter pour évoquer leur  histoire.

Histoire du Virolois : Les usines et commerces détruits

Bonjour,

Hier, je mettais en ligne la listes des monuments historiques et bâtiments protégés du quartier.

Certaines usines ont été démolies totalement ( NUTTIN rue des Piats, MALLARD rue de Renaix , Brasserie du Tilleul rue du même nom…)

Certaines ont été reconvertie (BUISSART rue des Piats, DASSONVILLE rue JB Lebas, Verrerie SOUFFLOT rue du tilleul, “Fabrique de pain d’épice ” rue Henri Paris (quel était son vrai nom ?, ….).

D’autres, seule la facade et une partie des batiments ont été gardé (CHRISTORY rue de Guisnes et de Renaix, SIX rue du Château, ….)

Avez vous d’autres noms ?